Pacelli, remarquaient les analystes nazis, émaillait ses protestations de jugements extrêmement cinglants : « haine », « intrigues », « guerre d’extermination ». En employant des termes pareils, estimait Hartl, le secrétaire d’État « demandait au monde entier de s’insurger contre le Troisième Reich ».
Pire que tout, il prêchait l’égalité raciale. « La chrétienté est censée avoir rassemblé toutes les races, qu’elles soient noire ou blanche, dans une seule et grande famille, celle de Dieu, soulignait Hartl non sans raillerie.