Je me postais sur le trottoir. Aussi loin que portait le regard, s'alignaient des amas de briques identiques. C'était le monde entier, ce long ruban de misère. Aujourd'hui encore, ces rangées de maisons mitoyennes avec leurs portails grillagés, leurs allées étroites, leurs mauvaises herbes et leurs jardins minables hantent mes cauchemars.