AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

4.19/5 (sur 69 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Verdun , le 1/12/1968
Biographie :

Brigitte Marleau est une auteur, illustratrice et pastelliste québécoise, née le 1er décembre 1968 à Verdun.

Mère de quatre enfants, elle travaille à titre d'éducatrice spécialisée auprès des enfants de 0-2 ans et de leurs familles. Elle est aussi formatrice pour le Québec dans ce programme de Santé Canada. Elle publie et illustre la collection Au cœur des différences, destinée au monde scolaire et parascolaire. En 2009, elle obtient une bourse du Conseil des arts pour participer au salon du livre de Paris.

Entre 1999 et 2000, deux encans bénéfices de toutes ses œuvres furent organisés. Les profits ont été remis à deux organismes communautaires, pour un montant de près de 5 000 $ canadiens.

Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Brigitte Marleau   (31)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
Moi, c'est Fidélie et Annabelle, c'est mon amie.
Annabelle a sept ans et elle a la trisomie.
Quand j'étais petite, je pensais que la trisomie, c'était comme une maladie... Que si le docteur lui donnait des antibiotiques, eh bien ! elle ne serait plus trisomique. Ma maman m'a dit que ça ne guérissait pas, mais de toute façon, moi, je l'aime comme ça, Annabelle.
Commenter  J’apprécie          60
-Pourquoi Vincent dit «pote» à la place de «pomme» ? demande Marie a son enseignante.
-Vincent est dysphasique. Il a de la difficulté à communiquer. Si on veut qu'il comprenne bien, on fait de petites phrases en lui parlant lentement. Parfois, pour l'aider, on peut même lui montrer une image. Bon les amis ! Êtes-vous prêts à faire l'atelier sur la pomme ?

Commenter  J’apprécie          60
Asclé se trouvait tout en haut d’une pyramide,
un bouquet de fleurs dans les mains. Elle
contemplait la mer qui semblait si loin. Son
regard quittant l’horizon pour petit à petit se
diriger vers la base de la pyramide, elle fut prise
d’un vertige qui faillit la faire tomber. En reculant,
elle se regarda et vit qu’elle portait un étrange
costume coloré et un pendentif, comme une
sorte de médaille faite d’une pierre.
Soudain, à travers lesmugissements du vent
qui s’était mis à souffler, Asclé perçut un bruit
de galop. Elle prêta l’oreille. On aurait dit qu’une
armée de cavaliers approchait. Le coeur de la
jeune fille se mit à battre très vite. Elle devait
prévenir son peuple. Plus le bruit s’intensifiait,
plus elle avait le sentiment qu’un grave danger
les guettait. Elle regarda de nouveau au pied de
la pyramide. Les gens sur la place publique
paraissaient calmes et ne se doutaient apparemment
de rien. Elle se mit à descendre les
marches à vive allure, oubliant même d’offrir
ses fleurs. Sa jupe coinçait l’élan de ses jambes
qui voulaient aller encore plus vite. Elle criait à
pleins poumons,mais le vent emportait sa voix.
Son coeur battait la chamade, car elle devait
arriver avant ceux qui menaçaient son peuple.
Descendre et courir, ne jamais regarder en arrière.
La pyramide était escarpée et elle risquait de
tomber si elle n’y prenait garde. Vite ! Il fallait
fuir ! Plus vite ! Elle s’arracha un ongle d’orteil
en heurtant une pierre tranchante. La brûlure de
la plaie la fit grimacer, mais elle devait continuer
à descendre. Ne pas s’arrêter ! Surtout ne
jamais s’arrêter ! Au loin, quelqu’un l’appelait,
quelqu’un criait son nom: « Asclé ! Asclé ! »
C’était sa mère !
Commenter  J’apprécie          40
Hier, en sortant de la cour d'école, des enfants un peu plus grands m'ont entourée et ont commencé à me pousser et à me dire des méchancetés.
-Milène, le gros bedon rond !
-Tu es tellement grosse, tu n'as pas peur d'éclater ?
Alors, je me suis mise à pleurer. Je suis plus petite que les autres et je suis plus grosse. C'est vrai que j'aime manger, mais mon cousin aussi, et lui, il est mince et tout petit. Zut ! C'est vraiment injuste.
Commenter  J’apprécie          50
Asclé était une jeune fille mince, de petite
taille, aux yeux verts et au regard franc. Une
longue chevelure brune illuminait son visage.
Seule ombre au tableau, Asclé aurait volontiers
échangé son nez retroussé contre un nez
fin et droit… Sa mère disait qu’Asclé s’habillait
comme un garçon et qu’elle avait une tête
de cochon. Asclé, au contraire, trouvait qu’elle
avait un look sportif et aimait bien son caractère…
déterminé ? Entre les deux façons de
penser se trouvait probablement la vérité.
Asclé vivait depuis sa naissance seule avec
sa mère, dans un appartement modeste de
quatre pièces, situé dans l’est de Montréal.
Quatre était un bien grand nombre, puisque le
logement était si petit qu’en fait, la chambre
d’Asclé n’était pas vraiment une chambre,mais
un large corridor menant au balcon. Aucun
meuble ne rentrait dans ce recoin. Seul un
fauteuil en tissu bourgogne lui servait de lit, ce
qui, la nuit, se révélait atrocement inconfortable.
Mais Asclé préférait de beaucoup dormir
dans un corridor et sur une planche de torture
plutôt que d’avoir à partager la chambre de sa
mère. Yark!
Commenter  J’apprécie          40
Asclé se demandait comment elle avait pu atterrir tout en haut d’une pyramide. Elle devait avoir rêvé ou bien avoir eu une sorte de vision... Comment avait-elle pu s’arracher un ongle ? Sûrement pas en se cognant sur une patte de chaise !
Commenter  J’apprécie          50
Depuis qu’elle avait appris à lire, Asclé
collectionnait les revues de voyages. Elle se
rappelait avoir lu quelque chose d’intéressant
à propos du Mexique. Elle fouilla dans une
boîte de carton qui lui servait d’étagère et
trouva la revue qu’elle cherchait :
— Ah, voilà ! Les Mayas ! s’exclama-t-elle.
Les Mayas étaient une ancienne civilisation
qui avait vécu dans le sud du Mexique et
dans d’autres pays d’Amérique centrale. C’était
un peuple qui pratiquait l’agriculture, qui aimait
l’astronomie et qui adorait lesmathématiques.
L’empire maya avait érigé de splendides pyramides
que l’on pouvait encore visiter de nos
jours. De nombreuses pierres étaient gravées
d’hiéroglyphes relatant les moments importants
de cette grande civilisation. Par exemple,
une stèle racontait que le peuple maya
adorait différents dieux, tels que le dieu du
maïs, le dieu du soleil, le dieu de la lune et
Chac, le dieu de la pluie. En l’honneur de Chac,
les Mayas pratiquaient des sacrifices. Au début,
de petits animaux étaient tués et le sang
recueilli servait pour les cérémonies religieuses,
mais avec le temps, les prêtres avaient ordonné
d’acheter des enfants pour pouvoir les sacrifier
à leur tour sur l’autel.
Commenter  J’apprécie          30
La porte s'ouvrit doucement. Asclé avait peur. Mais voilà qu'en face d'elle se tenait la grosse cuisinière, un doigt sur la bouche en signe de silence. Elle tenait dans sess mains un sac en tissu qu'elle offrit à Asclé. Asclé l'ouvrit et cria:
- Mes vêtements ! Mon jean, mon t-shirt et mes souliers de course. Merci, Maria !
D'un air anxieux, la cuisinière s'essuya les mains sur son tablier à motif de cactus. Elle s'agenouilla, fit une prière et se signa de sa main droite. Après une grande respiration, elle empoigna un couteau et un marteau et descella un carreau de céramique, puis un deuxième et ensuite un troisième. Asclé s'était recroquevillée dans un coin de la douche et, immobile et médusée, elle regardait Maria s'affairer. Juste à côté d'elle, sous les carreaux enlevés, se trouvait un escalier de fer forgé en colimaçon qui descendait dans un passage secret.
Commenter  J’apprécie          30
Asclé se regarda : elle portait son jean préféré
et un t-shirt en coton vert, rien à voir avec le
curieux costume dont elle était revêtue quelques
minutes auparavant. Mais une tache de sang
séché dessinait un cercle sur son bas. Elle
toucha discrètement le bout de son pied et
sentit qu’il luimanquait un ongle d’orteil. Son
coeur s’accéléra… Avait-elle rêvé ? Ce n’était
pourtant pas la nuit et tout semblait trop vrai
pour n’être qu’un rêve… La preuve, le sang
tachant son bas. Elle se ressaisit, cacha son
pied et demanda à sa mère :
— Est-ce que j’ai dormi, maman?
— Tu criais de drôles de paroles. Es-tu
certaine de toujours vouloir partir en voyage ?
— Bien sûr, maman!
— Tu es blessée ? Qu’est-ce que tu as à ton
pied?
— Rien... Je dois m’être frappée sur une
chaise.
Commenter  J’apprécie          30
Asclé attrapa une revue de voyage sur l’Europe. Elle venait de terminer une formidable partie de soccer et elle était exténuée. Elle se lança sur son canapé-lit sans prendre le temps d’enlever ses jambières. Elle tira ensuite le rideau de douche qui lui servait de porte de chambre et lui donnait une légère intimité psychologique.

Asclé et ses deux meilleurs amis, Étienne et Marianne, avaient décidé de se trouver un travail d’été dans un autre pays. Elle cherchait donc, dans une de ses nombreuses revues de voyage, un pays intéressant où séjourner. À peine eut-elle le temps d’ouvrir son magazine que la sonnerie du téléphone retentit à l’autre bout de l’appartement. Asclé se releva et se rendit au salon. Elle décrocha l’appareil
Commenter  J’apprécie          30

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Brigitte Marleau (55)Voir plus

Quiz Voir plus

peinture et litterature

dans son livre "Confession d'un masque,Mishima se dit envouté par un tableau Lequel?

Le cri de Munch
La Vierge et sainte Anne de Vinci
Le philosophe de Rembrandt
Le martyre de Saint Sébastien de G.Reni

10 questions
34 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}