Si le romancier cherchait ici le bonheur de la solitude ou celui de la création, il
ne devait guère être dérangé ! Peu de voitures circulaient en ce jour de novembre.
Il planait sur cet endroit un silence d’une exceptionnelle qualité. Quel contraste
avec l’agitation parisienne !
Comme à Paris, le temps était merveilleusement sec et beau en ce début d’après-midi.
C’était un vrai plaisir de parcourir sans se presser ce bout de terre inconnue où
voisinaient des villages endormis, des champs en sommeil et de larges étendues d’eau
somnolentes.