Il y avait tellement d’histoires dans ma tête que ça faisait des noeuds avec le réel. Des embrouilles. Des cafouillages. Et la maîtresse finissait par convoquer papa et maman parce que c’était bien beau de passer son temps à rêver, à jouer à la marelle sur la lune, à sauter à la corde sur la crête des vagues, mais après on finissait par oublier les choses-importantes-pour-les-grands. Comme le carnet de notes au fond du cartable. Et, un beau matin, on se retrouvait à imiter la signature de papa, planquée dans les toilettes de l’école.