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Critiques de Marli Roode (6)
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Je l'ai appelée chien

J’ai fait, avec ce roman, une incursion inédite dans la littérature Sud-Africaine et j’ai découvert un roman atypique, aussi bien dans le choix de ses personnages que par l’histoire racontée.

Une jeune journaliste, Jo, immigrée en Angleterre est de retour en Afrique du Sud pour des raisons professionnelles (Elle doit couvrir les émeutes racistes de la région de Johannesburg)

Elle est alors contactée par son père avec lequel elle n’a pas eu de contact depuis dix ans et qui semble avoir besoin d’aide. En effet il est recherché pour un meurtre raciste commis alors qu’il était encore jeune.

Le père et sa fille vont partir en quête de preuves à décharge à travers une Afrique du sud encore mal remise de sa sortie de l’apartheid.

Or le père, éternel manipulateur, personnage peu sympathique au premier abord, (violent, misogyne, raciste, homophobe...) va sans arrêt brouiller les pistes et empêcher la découverte de la vérité, parfois par jeu, pour le plaisir de mentir, parfois pour garder des secrets qu’il ne maîtrise pas lui-même.

L’écriture est claire, parfois lente, parfois journalistique (Voir les magnifiques descriptions des émeutes raciales époustouflantes de réalisme).



C’est un roman étonnant dans le style comme dans le choix des personnages. Mais au fond l’histoire racontée n’est qu’un prétexte à découvrir le contexte d’un pays juste sorti de l’apartheid et pas encore totalement entré dans un système de gouvernement et de vie bien organisé. Une loi peut régler une situation sur le papier, mais ne change pas les façons de penser du jour au lendemain.



C’est un roman d’une haute portée et qui va bien au-delà de l’histoire qu’il raconte.

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Je l'ai appelée chien

Déception, c'est le premier mot qui me vient à l'esprit après avoir tant lutté pour arriver au bout de ce roman. Presque trois semaines que je lutte pour arriver au bout, un roman qui m'a valu une panne de lecture et couper l'envie de lire... (Heureusement, l'envie est depuis revenue)



J'ai eu envie de découvrir d'autres horizons et je me suis tournée vers ce roman sud-africain avec curiosité. Pour avoir des collègues originaire de ce pays, ils parlent très souvent des violences, du racisme et de l'insécurité qui règnent là-bas. Alors j'étais curieuse de lire Je l'ai appelée chien.



La magie n'a pas opéré et je me suis très rapidement ennuyée :

- Les personnages tout d'abord ne sont absolument pas attachants. Notre héroïne et journaliste est ennuyeuse, son père, lui est un personnage intéressant, un vrai anti-héros : misogyne, raciste, violent mais donc encore une fois pas très attachant.

- L'intrigue et la construction du roman m'ont donné du fil à retordre. Trop de personnages, de lieux, de flashback, de retour dans le passé et de mensonges. Du coup, j'ai vite décroché et j'ai eu un mal fou a situer tout ça.



Bref, c'est une déception mais ayant d'autres romans d'auteurs sud-africains dans ma PAL, je retenterai très vite une escale dans ce pays.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Je l'ai appelée chien

« Il me vient à l’esprit que mon père a passé sa vie entière, du moins toute sa carrière de photographe, à déformer la réalité au lieu de la documenter. Et que son travail s’est davantage attaché à ce qui n’apparaît pas sur les images, plutôt qu’à ce qu’on y montre. »

Nico Roussouw n’a pas grand-chose pour plaire. Cet Afrikaner raciste, misogyne et homophobe a pourtant réussit à convaincre sa fille, Jo Hartslief, avec laquelle il a coupé les ponts depuis plusieurs années, de venir à sa rencontre. Devenue journaliste après avoir dû émigrer en Angleterre à la mort de sa mère, Jo est de retour en Afrique du Sud pour couvrir les émeutes xénophobes qui ont éclatées dans les townships de Johannesburg. L’appel de son père fait remonter le passé. Nico a besoin d’aide : il est recherché pour le meurtre d’un noir commis en 1983 et se dit innocent. Il aurait été forcé d’assister à cette exécution menée par une unité spéciale de l’armée et serait maintenant poursuivi à la fois par la police et par les assassins soucieux de faire taire un témoin gênant. C’est l’occasion pour Jo d’essayer de découvrir le passé de son père et, qui sait, les raisons de son comportement vis-à-vis d’elle et de sa mère. À condition toutefois que cet homme aussi manipulateur qu’odieux dise bien la vérité et qu’il ne l’ait pas entraîné dans un voyage sans retour.

La fuite de Jo et Nico, cheminement à travers l’Afrique du Sud profonde et son histoire, est avant tout un duel psychologique intense entre le père et sa fille, l’une tentant de faire tomber le masque de son géniteur, l’autre brouillant les pistes et manipulant continuellement les sentiments Jo et le passé. Par le biais de cet affrontement Marli Roode, bien entendu, parle aussi de son pays et de sa mémoire. De ce passé que, malgré les commissions de vérité et réconciliation, on a voulu effacer pour mieux aller de l’avant mais qui ne cesse de refaire surface. Du caractère insaisissable de la vérité, aussi.

Derrière le roman noir psychologique se dessine donc le portrait d’une Afrique du Sud qui peine à se confronter à un passé d’autant plus douloureux qu’il n’a, malgré la volonté affichée, été digéré ni par les victimes, ni par les bourreaux, et dont présent prouve qu’il a infligé des blessures qui sont loin d’être cicatrisées. Les scènes d’émeutes dans le township d’Alexandra, pour courtes qu’elles soient, sont d’ailleurs d’une grande force et contrastent avec l’apparente lenteur du reste de l’histoire qui se révèle pourtant aussi violente dans sa description d’une société afrikaner vivant dans la nostalgie d’une époque révolue dans laquelle le rapport de force lui était plus favorable.

Portrait d’une femme ni héroïque ni résignée et d’un pays coincé entre un passé écrasant et un futur incertain, Je l’ai appelé chien est un roman sur la mémoire et l’oubli, la persistance de la douleur et la difficulté à se confronter à la vérité pour pouvoir avancer. C’est une photographie qui, comme celle de Nico Roussow, dit plus sur ce qui n’apparaît pas que sur ce qu’elle montre. Subtil.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Je l'ai appelée chien

Déception: jamais n'ai été transportée en Afrique du Sud, jamais je n'ai créé le moindre lien avec les personnages, rien. Une histoire qui m'a semblé poussive, un manipulateur qui cherche à échapper à la justice, une jeune femme sans consistance, une manière ostensible de poser des questions sur la relation parents enfants, la famille, le passé: cela m'a paru lourd et sans vie.
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Je l'ai appelée chien

Une sorte de road movie d'une fille qui se laisse mener pour le bout du nez par son père. Le père : un gros mytho, menteur, dénué de compassion, égoïste, raciste. Bref le père idéal dont tout le monde rêve. Il est mêlé à des séances de torture de noirs pendant l'Apartheid et son passé le rattrape. Il en fait un déni en se positionnant en victime. Sa bonne poire de fille va se laisser manipuler, droguer, voler, sans résister. Un rapport père-fille complètement pathologique, limite irréel. Quant à l'intrigue (un polar ?), ça casse pas 3 pattes à un canard. La seule valeur de ce livre : rapporter des faits de l'Apartheid qui semblent réels.
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Je l'ai appelée chien

Ennuyeux au possible !!!

Habitué de la littérature policière sud-africaine qui comprend de vraies pépites, ma déception fut extrême en essayant de lire ce roman . J'ai tenu jusqu'à la 1/2 moitié de l'ouvrage et j'ai abandonné les héros à leur triste histoire ... On s’ennuie tout le long de ce road-trip dans ce magnifique pays qu'est l'Afrique du sud . On retrouve, évidemment, les paysages splendides et les difficultés à vivre entre les différentes composantes de la société de ce pays encore tourmenté. Mais tout est convenu et rien de neuf dans ce que propose cet auteur . Déon Meyer avec 13 Heures, le Pic du Diable ou l'Ame du Chasseur et Roger Smith avec Mélanges de Sang, Blondie et la Mort ou Pièges et Sacrifices, nous font découvrir, eux , avec talent et intérêt, leur pays si singulier .

En plus , ils donnent à leur écriture un rythme soutenu qui nous emporte avec plaisir et qui nous donne envie d'aller un jour découvrir ce pays si différent du notre .

La littérature policière sud-africaine est riche en bons romans mais hélas celui-ci est une exception , j'espère.

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