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Citations de Marquis de Sade (581)


Mais quand une société entière commet les mêmes fautes, elle se les pardonne assez communément.
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"Dirigeant le glaive des lois, le scélérat s’en est souvent servi pour satisfaire à ses passions."
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Bien sûrs de se repentir des plaisirs qu'ils goûtent, ils frémissent en se les permettant, de façon qu'ils deviennent tout à la fois et vertueux dans le crime et criminels dans la vertu.
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Telle est la fatale indifférence qui caractérise, mieux que tout, l'âme d'un véritable libertin : n'est-il emporté que par la fougue des passions, le remords sera peint sur son visage, quand il verra dans l'état du calme les funestes effets du délire : son âme est-elle entièrement corrompue, de telles suites ne l'effrayeront point : il les observera sans peine comme sans regret, peut-être même encore avec quelque émotion des voluptés infâmes qui les produisirent. P.247
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Et l'infâme me plaçant sur un canapé dans l'attitude propice à ses exécrables projets, me faisant tenir par deux de ses moines, essaie de se satistaire avec moi de cette façon criminelle et perverse qui ne nous fait ressembler au sexe que nous ne possédons pas, qu'en dégradant celui que nous avons ; mais, ou cet impudique est trop fortement proportionné, ou la Nature se révolte en moi au seul soupçon de ces plaisirs ; il ne peut vaincre les obstacles ; à peine se présente-t-il, qu'il est aussitôt repoussé... Il écarte, il presse, il déchire, tous ses efforts sont superflus ; la fureur de ce monstre se porte sur l'autel où ne peuvent atteindre ses veux, il le frappe, il le pince, il le mord ; de nouvelles épreuves naissent du sein de ces brutalités ; les chairs ramollies se prêtent, le sentier s'entrouvre, le bélier pénètre ; je pousse des cris épouvantables ; bientôt la masse entière est engloutie, et la couleuvre lançant aussitôt un venin qui lui ravit ses forces, cède enfin, en pleurant de rage, aux mouvements que je fais pour m'en dégager. Je n'avais de ma vie tant souffert. (P.162)
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La nature s'inquiète bien peu de ces mystères dont nous avons l'extravagance de lui composer un culte. P.67
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— Les services d’une enfant comme vous Sont peu utiles dans une maison, me répondit Dubourg vous n’êtes ni d’âge ni de tournure à vous placer comme vous le demandez. Vous ferez mieux de vous occuper de plaire aux hommes, et de travailler à trouver quelqu’un qui contente à prendre loin de vous ; cette vertu dont vous faites un si grand étalage ne sert à rien dans le monde ; vous aurez beau fléchir aux pieds de ses autels, son vain encens ne vous nourrira point. La chose qui flatte le moins les hommes, celle dont il font le moins de cas, celle qu’ils méprisent le plus souverainement, c’est la sagesse de votre sexe ; on n’estime ici bas, mon enfant, que ce qui rapporte ou ce qui délecte ; et de quel profit peut nous être la vertu des femmes ? Ce sont leurs désordres qui nous servent et qui nous amusent ; mais leur chasteté nous intéresse on ne saurait moins. Quand des gens de notre sorte donnent, en un mot, ce n’est jamais que pour recevoir ; or, comment une petite fille comme vous peut-elle reconnaître ce qu’on fait pour elle, Si ce n’est par l’abandon le plus entier de tout ce qu’on exige de son corps ! P.44
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Ô mon ami ! La prospérité du Crime est comme la foudre, dont les feux trompeurs n’embélissent un instant l’atmosphère, que pour précipiter dans les abîmes de la mort, le malheureux qu’ils ont ébloui. (P.26)
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- La plus haute de toutes les folies, disait-elle, est de rougir des penchants que nous avons reçus de la nature ; et se moquer d'un individu quelconque qui a des goûts singuliers, est absolument aussi barbare qu'il le serait de persifler un homme ou une femme sorti borgne ou boiteux du sein de sa mère, mais persuader ces principes raisonnables à des sots, c'est entreprendre d'arrêter le cours des astres. Il y a une sorte de plaisir pour l'orgueil, à se moquer des défauts qu'on n'a point, et ces jouissances-là sont si douces à l'homme et particulièrement aux imbéciles, qu'il est très rare de les y voir renoncer... Ça établit des méchancetés d'ailleurs, de froids bons mots, de plats calembours, et pour la société, c'est-à-dire pour une collection d'êtres que l'ennui rassemble et que la stupidité modifie, il est si doux de parler deux ou trois heures sans avoir rien dit, si délicieux de briller aux dépens des autres et d'annoncer en blâmant un vice qu'on est bien éloigné de l'avoir... c'est une espèce d'éloge qu'on prononce tacitement sur soi-même ; à ce prix-là on consent même à s'unir aux autres, à faire cabale pour écraser l'individu dont le grand tort est de ne pas penser comme le commun des mortels, et l'on se retire chez soi tout gonflé de l'esprit qu'on a eu, quand on n'a foncièrement prouvé par une telle conduite que du pédantisme et de la bêtise.
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Les blessures de l'âme ne se guérissent ni avec de l'or, ni avec des honneurs...
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Eh bien ! Dit Herman, en se voyant dans le séjour du crime...et trop souvent de l'injustice, puis-je défier le ciel à présent, d'inventer des maux qui puissent déchirer mon âme avec plus de fureur ?
Oxtierm...perfide Oxtierm, toi seul à conduit cette trame, et je ne suis ici que la victime de la jalousie, de tes complices et de toi...
Voilà donc comme les hommes peuvent passer, en un instant, au dernier degré de l'humiliation et du malheur !
J'imaginais que le crime seul pouvait les avilir jusqu'à ce point. Non...il ne s'agit que d'être soupçonné pour être déjà criminel, il ne s'agit que d'avoir des ennemis puissants pour être anéanti !
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— Un hérétisme, s’écria le président furieux, que veut dire ce drôle-là avec son hérétisme ? Apprends, faquin, que je n’ai jamais été hérétique, on voit bien, vieux sot, que peu versé dans l’histoire de France tu ignores que c’est nous qui brûlons les hérétiques : va visiter notre patrie, bâtard oublié de Salerne, va, mon ami, va voir Mérindol et Cabrières fumer encore des incendies que nous y portâmes, promène-toi sur les fleuves de sang dont les respectables membres de notre tribunal arrosèrent si bien la province, entends encore les gémissements des malheureux que nous immolâmes à notre rage, les sanglots des femmes que nous arrachâmes du sein de leur époux, le cri des enfants que nous écrasâmes dans le sein de leur mère, examine enfin toutes les saintes horreurs que nous commîmes et tu verras si d’après une aussi sage conduite il appartient à un drôle comme toi de nous traiter d’hérétiques.
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Si les pinceaux dont je me suis servi pour te peindre le crime, t’affligent et te font gémir, ton amendement n’est pas loin, et j’ai produit sur toi l’effet que je voulais. Mais si leur vérité te dépite, s’ils te font maudire leur auteur… Malheureux, tu t’es reconnu, tu ne te corrigeras jamais.
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Bouleversant, noseabont et terrifiant.
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"Je ne sais, messieurs, dit cette belle fille, si vous avez entendu parler de la fantaisie, aussi singulière que dangereuse, du comte de Lernos, mais quelque liaison que j'ai eue avec lui m'ayant mise dans le cas de connaître à fond ses manœuvres, et les ayant trouvées très extraordinaires, j'ai cru qu'elles devaient faire nombre dans les voluptés que vous m'avez ordonné de vous détailler.
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[65[44].]
Maseline : joli nom d’homme à prendre.

Il faut qu’Augustin soit jeune, car il a sa mère.

Les portraits des quatre seigneurs pour terminer le quarante-troisième cahier.

N’oubliez pas son agrégation (9) à la classe des incendiaires de Parme, en vertu de laquelle elle s’est obligée de faire des prosélytes en Italie et de surveiller les opérations de cette société.
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[64.]

Au couvent de Turin. — Félix, douze [ans] ; Florentin, treize ; Jules, quinze ; Maxime, quinze et demi.

Hildefonse, Augustin, Anastase (oncle), Théodore, Francisque.
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[63.]

Le second volume d’Émilie, et huitième de l’ouvrage, a été fini de mettre au net le 28 octobre 1806, ce qui a fait sept mois, moins trois jours, pour cette première moitié, et trente-quatre cahiers ; d’après cela, il est impossible que tout finisse avant les premiers jours de mai 1807[43].

Le second volume d’Émilie finit à la onzième journée, le troisième à la douzième, et le troisième finit la douzième journée.
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[62.]

Voyez si vous n’avez pas établi deux fois le supplice des jambes écartées sur un flambeau ardent, car il l’est avec Sandieu.
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1[42].]
Il est de toute nécessité que vous donniez au moins seize ans à Valrose, quand Sénarpont la rencontre, que ses aventures durent vingt ans, et qu’elle en ait trente-six quand elle finit.
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