Et il comprenait mieux pourquoi les officiers espagnols marchaient tous comme s’ils étaient empalés sur une pique : c’était certainement pour éviter que l’extrémité pointue de leur pourpoint les rende eunuques.
Le dîner avait été accompagné par une extravagante farandole de vins : un cru du Rhin fortement charpenté avec le potage, un madère sirupeux avec les assiettes de crevettes et de homard, et un bourgogne sec et velouté avec le mouton et le bœuf. Du cognac avait été servi avec les plateaux de fruits et de fromages qui avaient clos le repas, puis un rhum vieux avait été proposé avec les gros cigares hollandais que les convives étaient sortis fumer sur la terrasse.