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4.05/5 (sur 51 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : St Louis , le 08/11/1908
Mort(e) à : Londres , le 15/02/1998
Biographie :

Martha Gellhorn est une journaliste, correspondante de guerre et écrivaine américaine.
Elle était la troisième femme d' Ernest Hemingway, entre 1936 et 1943. Elle était avec lui en Espagne et a été une correspondante de guerre réputée. Dans le recueil de nouvelles "Quel temps fait-il en Afrique ?" situées au moment de l'indépendance, l'autorité de la journaliste s'allie à la psychologie de la romancière. «La Mer» est un bref récit de pur malheur, mais les deux autres novellas sont à la fois acerbes et sentimentales. Les filles d'hôteliers de «la Montagne» et le jeune blanc-bec des «Hautes-Terres» trouveront-ils un sens à leur vie ?

Elle a été lauréate du prix O. Henry Award en 1958.


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Pour consulter les titres parus dans cette collection : https://www.lesbelleslettres.com/collections/20-memoires-de-guerre La collection Mémoires de guerre a pour but de publier des textes inédits ou oubliés d'écrivains, de journalistes, de soldats sur les conflits qu'ils ont vécus. Celle-ci a débuté à l'automne 2012 avec la publication de deux auteurs majeurs : Curzio Malaparte avec La Volga naît en Europe récit de son expérience de correspondant de guerre sur le front russe durant le second conflit mondial et Winston Churchill, avec, son tout premier ouvrage, inédit en France, La Guerre de Malakand dans lequel le futur prix Nobel de littérature raconte, en 1897, sa guerre en Afghanistan. . Si la collection a publié à parts égales ces dernières années les grands classiques du genre, parmi lesquels les écrits de John Steinbeck, Martha Gellhorn, Eugène Sledge, Evelyn Waugh, elle a aussi accueilli des auteurs contemporains. Des militaires français comme le commandant Brice Erbland, pilote d'hélicoptère en Afghanistan et en Libye, Guillaume Ancel et ses témoignages sans concessions sur la guerre en ex-Yougoslavie et au Rwanda, André Hébert, jeune militant communiste parti se battre aux côtés des Kurdes contre Daech, la journaliste Pauline Maucort et ses portraits de soldats victimes de stress post-traumatique ou encore les officiers de la Légion étrangère qui ont témoigné dans un ouvrage collectif. La collection vient également d'obtenir le prix Erwan Bergot 2020 pour le texte du dernier Compagnon de la Libération, Hubert Germain. Mémoires de guerre est dirigée par François Malye, petit-fils d'un des fondateurs des éditions Les Belles Lettres et grand reporter au magazine le Point. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques : Histoire secrète de la Ve République (en collaboration, La Découverte, 2006) ; Napoléon et la folie espagnole (Tallandier, 2007) ; François Mitterrand et la guerre d'Algérie (avec Benjamin Stora, Calmann-Levy, 2010) ; La France vue par les archives britanniques (avec Kathryn Hadley, Calmann-Lévy, 2012 . De Gaulle vu par les Anglais, Calmann-Lévy, 2020, reédition) Camp Beauregard, Les Belles Lettres, 2018.

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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Martha Gellhorn
Ernest Hemingway fut le premier véritable amour de Martha Gellhorn. Elle fut aussi la seule femme à avoir la trempe de le quitter. La force de leurs deux personnalités menant au délitement de leur mariage, elle préféra le divorce, assénant à ce sujet : " Je ne veux pas être une note en bas de page de la vie de quelqu'un d'autre. "

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J'ai loué la Causa de la République d'Espagne à la moindre provocation au cours des vingt dernières années et je suis lasse d'expliquer que la République espagnole n'était ni un rassemblement de Rouges sanguinaires ni des dupes de la Russie. Il y a longtemps aussi que j'ai cessé de répéter que les hommes qui ont combattu et sont morts pour la République, quelle que fût leur nationalité et qu'ils aient été communistes, anarchistes, socialistes, poètes, plombiers, salariés de classe moyenne, ou l'unique prince d'Abyssinie, étaient courageux et désintéressés, puisqu'il n'y avait aucune récompense en Espagne. Ils se sont battus pour nous tous, contre les forces combinées du fascisme européen. Ils méritaient nos remerciements et nos marques de respect, et ils n'ont obtenu ni les uns ni les autres.
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Puis, nous avons vu la côte française et, soudain, nous nous sommes retrouvés au beau milieu de l'armada de l'invasion. Des gens allaient écrire sur cette vision pendant les cent ans à venir et qui l'a vue ne l'oubliera jamais. Tout d'abord, cela paraissait incroyable: il était impossible qu'il y eût autant de navires dans le monde. Ensuite, cela paraissait incroyable qu'une telle opération ait pu être planifiée. S'il y avait tant de navires, quel génie il avait fallu pour les rassembler ici, quel génie incroyable, inimaginable. Après le premier choc d'émerveillement et d'admiration, on commençait à regarder un peu partout, et à voir des détails distincts. Il y avait des destroyers et des cuirassés, des navire de transport, une ville flottante de vaisseaux énormes ancrés devant les vertes collines de Normandie.
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Et aujourd'hui, il apparaissait à Jim qu'il savait des choses qu'ignoraient tous ces gosses : il savait que le travail était dur à trouver, que la plupart du temps il n'y en avait pas du tout, que lorsqu'enfin vous en dégottiez un, c'était pour une journée, pour une semaine, et qu'il fallait alors faire trimer vos muscles comme si vous n'étiez plus qu'une paire de bras, comme si votre tête ne servait à rien, posée là-haut simplement pour la décoration.
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Le problème, c'est qu'ils agissent comme si y nous f'saient une faveur en nous donnant du travail à quinze cents de l'heure [...] Je m'plains pas, remarquez bien ; les temps sont durs, faut être heureux avec c'qu'on trouve. Mais le travail reste le travail, c'est une faveur pour personne.
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Voilà que des camarades, des ouvriers comme eux, tout aussi pauvres et démunis, venaient ici, encerclés de policiers, pour leur voler le travail, pour briser leur grève. Après trois semaines de froid, d'attente, d'appréhensions nocturnes, de scepticisme chez leurs femmes, ces gars avaient décidé de briser la grève ! Leur colère était teintée de stupéfaction. Ils s'étaient attendus à cela, mais ne pouvaient y croire. Il leur paraissait naturel que la police, la direction, les journaux soient contre eux – mais pas leurs frères.
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Ils entrèrent tous dans la classe, une grande salle carrée déjà imprégnée d'une odeur de pieds, de pull-over humide, de vieux bonbons. Les garçons se bousculaient, cherchant à s'asseoir à côté – ou au contraire, le plus loin possible – de leur amoureuse du moment. Les filles gloussaient et annonçaient d'un air faussement effarouché : « J'm'assieds là. » Puis elles attendaient la ruée ; si rien ne se passait, elles choisissaient leur place près d'une fille plus en vue.
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Au cœur de l’Afrique :
Des nuées de canaris voletaient parmi les arbres à fièvre, ainsi que d’autres oiseaux jaunes, plus gros, des tisserins peut-être. Des colombes entonnaient leur doux chant de deuil. Ces éclairs de couleur au milieu des feuilles devaient être des souimangas ou des guêpiers. Tant de chose à voir et à apprendre, et aucune aide à ma disposition … . Je parvins tout de même à identifier mes antilopes miniatures comme étant des dik-diks de Kirk.
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Il est impossible, ici-bas, d'échapper totalement aux souffrances des conversations sans intérêt.
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Ces deux hommes étaient en train de réparer une ligne téléphonique le long du Rapido quand un obus était tombé tout près d'eux. Un éclat avait crevé l’œil gauche du Français, un autre avait pratiquement coupé la jambe du Martiniquais. L'homme à moitié aveuglé avait fait un garrot avec du fil téléphonique pour arrêter l’hémorragie et ensuite, comme la jambe ne tenait plus que par la peau et les tendons, il l'avait coupée avec son couteau. Il avait ensuite porté son camarade jusqu'à la route et il était parti chercher de l'aide.

Le Martiniquais ne cessait de répéter d'une voix douce dans son français un peu désuet : "J'ai beaucoup d'affection pour mon ami, mais il n'aurait pas dû me couper la jambe."
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