Martin Baltscheit

"A-wimboé, a-wimboé, a-wimboé.

Dans la jungle, terrible jungle

Le lion est amoureux, ce soir..." Pow Wow





Il était une fois un lion qui ne savait pas écrire. Un jour, il rencontra une lionne, très belle avec une crinière somptueuse (ah non, pas de crinière?) qui lisait un livre: "Out if Africa"!





"Une lionne qui lit, c'est une dame. Et à une dame, on lui écrit des lettres avant de l'embrasser". C'est ce qu'avait dit un missionnaire que le lion avait dévoré....





Le lion demanda à un singe de lui écrire une lettre. Le petit animal se mit à y penser, voire chim-pensé et écrivit:

"Voulez vous grimper avec moi, dans les arbres? J'ai cueilli des bananes. Miam, on va se régaler ! Bises, le lion."

- Mais non, jamais je n'écrirai une chose pareille. Rugit le lion, en déchirant la lettre.





Alors le lion demanda à un hippopotame, à un bousier, qui aspergea la lettre, de son parfum:

"Très chère amie, voulez vous ramper sous terre avec moi? J'ai une bonne réserve de bouses. Miam, on va régaler !"

Beurck, caca boudin!





Il demanda alors à une girafe, au crocodile (qui avait mangé la girafe...)

A chaque fois, le lion déchira les lettres, très déçu!





Et enfin à un vautour:

- "Très chère amie, je suis le lion et c'est moi le grand chef ici! Je veux faire ta connaissance. Et si on voulait au-dessus de la jungle? J'ai mis quelques cadavres de côté, miam on va se régaler !"





NON, NON et NON, ça suffit!

- Je voudrais lui écrire qu'elle est belle, que j'ai envie de la voir, de rester avec elle, allongé sous un arbre, à regarder les étoiles dans le ciel...

"Il se mit à rugir toutes les choses tendres qu'il aurait aimé écrire..."





-Pourquoi n'avez vous pas écrit vous-même ? Demanda la lionne, en levant son museau du livre de Joy Adamson: "Vivre libre".

- Je n'ai pas écrit, car je ne sais pas écrire. Balbutia le lion.





La lionne lui apprit alors l'ABC... du coeur ?

" Je voudrais lui dire je t'aime

Mais comment lui avouer

Mon secret, mes problèmes ?" Le Roi Lion, L'amour brille sous les étoiles.

Le lion, hélas, mange toujours (7 kilos de viande, avant la lionne ( seulement 5 kilos de viande). Pourtant c'est elle qui a chassé pour lui!.. #balancetonlion, du MLFL, mouvement de libération des femelles lionnes.

Le roi de la savane ne sait pas écrire, et alors ? Il peut rugir et tout le monde le respecte. Mais qu’aperçoit-on au loin.... une belle lionne lisant un livre ! Hum le lion aimerait bien lui écrire une lettre d'amour, mais... oh non il ne sait pas écrire !



Un album très chouette, personnellement j'adore les illustrations de Marc Boutavant !
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Les oies sont bêtes c'est bien connu...Enfin l'auteur nous le signale dès la première ligne. Anna et Emma, nos deux oies sont en train de se faire à manger au milieu de la cuisine mais évidemment le toit de paille prend feu.

Que faire ? A part cancaner pour savoir à qui elles vont demander du secours...

Chaque animal suggéré par l'une est rejeté par l'autre. Le renard? Impossible, il mange des oies. Le chien? il roupille toute le journée ? Le moineau? Trop petit...

" Et l'homme ? Trop bête " ( bien fait pour nous !!! )

Et pendant qu'elles caquettent la maison s'est totalement enflammée, jusqu'à ce que le toit s'effondre sur elles... Entretemps la fumée se fera plus épaisse et les flammes de plus en plus énormes avec nos oies toujours à l'intérieur..

J'ai trouvé cet album assez inquiétant, les enfants "vivent" les histoires qu'on leur raconte et je ne suis pas certaine que tous comprendront la pirouette en dernière page - inattendue mais drôle...

Sinon j'ai aimé la graphie, les dessins et l'humour de cet album qui m'a sidéré tout au long de sa lecture ( ....jusqu'à la fin )

Il était une fois deux oies.... Étonnant !

On dit souvent "bête comme une oie". Cet album drôle, à l'humour noir, nous le prouve. Anna et Emma sont deux oies tellement bêtes qu'elles cuisent leurs propres oeufs en plein milieu de leur cuisine sous un toit de... paille ! Et ce qui doit arriver arrive ; le feu prend gaillardement dans le toit, s'étend au reste de la maison tout au long de l'album, la fumée s'épaissit, alors que nos deux nigaudes imperturbables tergiversent, ergotent, réfléchissent (?!!!) et n'arrivent pas à se mettre d'accord sur qui leur sera d'un meilleur secours en cette circonstance, et elles restent cependant toujours et encore au coeur de l'incendie ! Qui pourra donc vraiment les sauver ? Est-il vraiment possible de sauver des êtres bêtes, si bêtes ? Une fable contemporaine qui donne à réfléchir sur la bêtise, sur l'ignorance, sur le mépris de l'autre.

Tout est dans le titre. Cet album raconte en effet l’histoire de deux oies dans leur maison en feu. Deux oies stupides qui passent en revue les animaux susceptibles de venir les aider sans qu’aucun, jamais, ne trouve grâce à leurs yeux. L’éléphant ? Ce gros balourd va tout piétiner. Le taureau ? Si ce vantard vient les sauver, elles vont en entendre parler jusqu’à la fin de leurs jours. Le chien ? Ce flemmard ne sortirait pas sa propre mère des flammes, c’est trop fatiguant. Plus le temps passe, plus elles tergiversent et plus l’incendie se propage. Au final, évidemment, c’est la catastrophe et les deux oies se retrouvent ensevelies sous les cendres.



Un album vraiment drôle, mais pas seulement. Bien sûr, la bêtise des deux volatiles et le langage relativement familier font sourire. Mais en filigrane l’auteur aborde la question de l’entraide, de la suffisance ou encore de l’importance de prendre des décisions quand la situation l’exige. Bref, il interpelle les enfants et sans donner une morale claire et précise, il les pousse à la réflexion ce qui est toujours une bonne chose.



Les illustrations de l’excellent Ronan Badel (Félicien Moutarde) vont à l’essentiel et complètent à merveille le texte. Un petit souci néanmoins avec le lettrage un poil trop tremblotant que les lecteurs débutants pourront avoir du mal à déchiffrer à certains endroits.



Voila en tout cas un album rigolo et intelligent à recommander chaudement.




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Il était une fois un renard rusé qui savait comment capturer ses proies et échapper aux chasseurs et qui aimait partager ses connaissances avec les renardeaux des environs. Ce renard vécu une longue vie et devint vieux. Avec l’âge, sa barbe blanchit et sa mémoire commença à flancher. D’abord il oublia quel jour on était. Puis il lui arriva d’oublier les anniversaires de ses proches. Le plus grave, c’est quand il ne trouva plus le chemin pour rentrer chez lui et qu’il oublia un jour de chasser. Les renardeaux le trouvèrent affamé, blessé et fatigué. Ils constatèrent avec tristesse que leur ancien professeur avait perdu la tête et décidèrent de veiller sur lui. C’est ainsi que le renard qui n’avait plus toute sa tête fut choyé et ne dormit jamais seul.



Parler de la maladie d’Alzheimer dans un album pour enfants, voila qui n’est pas courant (peut-être même est-ce une première ?). Le sujet pourrait être sacrément casse gueule s’il était traité avec trop de pathos mais ce n’est heureusement pas le cas ici. L’évolution des symptômes est facile à comprendre et la gravité des problèmes soulevés par la perte de la mémoire ne sombre jamais dans le catastrophisme absolu. Surtout, le texte se termine sur une note d’espoir avec l’altruisme dont font preuve les renardeaux à l’égard de leur ainé.



Un album qui pourra interpeller le jeune lecteur et soulever un tas de questions. Pour les familles touchées de près par cette saleté de maladie, l’occasion peut être belle d’aborder le sujet en douceur avec cette Histoire du renard qui n’avait plus toute sa tête.




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Aimez-vous les amours impossibles, jeunes gens ? 

(Qu'entend-on nous par Impossible ? 

Et bien quelque chose de simple :" nos parents ne sont pas d'accords pour que nous nous fréquentions", quelque chose comme ça, voyez ?)

Sachez- le, les amours impossibles se terminent toujours mal, vous serez ainsi prévenus (Les auteurs pensent que nous sommes plus attentifs à ce qui nous échappe).

Et les lecteurs en redemanderont car selon eux, ce destin contrarié sera d'une belle émotion.

Sigh! Ils auraient pu être heureux. Et puis, non...).



"Elvira et Otto" pourrait-être de ces aventures tuées dans l'oeuf (ou pas).

Otto est un éléphant et Elvira une gazelle et bien entendu la jungle ne se privera pas de leur offrir le fond mauvais de leur pensée (cette amour ne mènera à rien. C'est bien connu, n'est-ce pas, l'amour ne mène à rien ?

 Des petits éléphantelles? Des petits gazéléphants? Beurk ! 

Contre-nature et de la perte de temps, déconseillera en passant un buffle qui ne devra pas quitter ses petits espiègles des yeux ? (Ayons l'esprit pratique !).



Et pourtant, c'est ce qui sera drôle, tendre, dans cette histoire imaginée par Baltscheit et Fiedler, c'est bien cette affaire trop énorme pour qu'elle soit vraie (et comme on aime rêver un peu, cela tombe bien).

 Un amour unique, parce que c'est lui, parce que c'est elle et pas une mâle gazelle ou une éléphante, c'est ce qui fera le sel et le sucre de cette romance irrésistible pleine d'humour.

Un amour sincère comme dans les contes : cet énorme éléphant chavirant d'amour pour cette belle gazelle et vice versa, les deux s'aimant fiévreusement et respectueusement sous les regards jalousés près du marigot.

C'est une affaire à considérer mais qui ne se prendra pas au sérieux, puisque le couple décidera ensemble de passer à la vitesse supérieure de la relation et de voyager en couple.

Un jour, ils trouveront sur le sol un portable tombé d'une poche de touriste "paparazzi" (très friands de bêtes sauvages amoureuses). La connexion à "Siri" et les images de l'écran (vous savez , la base de données qui sait tout?) les entrainera à visiter le monde urbain, civilisé, moderne de technologie, pour vérifier que ce monde-là existe? (de l'eau courante d'un tuyau et de l'eau chaude ou droide à volonté, N'importe quoi!).

Cela va devenir à mourir de rire, forcément, avec une gazelle prenant le métro, autant imaginer un éléphant dans un magasin de porcelaine.

Et à partir de là, cela va devenir d'un décalé caustique à pouffer de rire.

Le duo rêvera d'une vie à deux bourgeoise et bohème en ville mais les autres n'auront pas cette vision de l'homme civilisé.

Va t-il les accueillir à bras ouverts (et vont-ils obtenir un de ses jolis appartements à l'incroyable vue comme dans le portable)?

C'est à découvrir.

Coup de cœur absolu pour cet album (particulièrement en cette période d’élections en France !)



D’abord, j’ai adoré les dessins de Marc Boutavant, chaque animal est vraiment « à croquer » !!

Quant à l’histoire, on se croirait à la télé en ce moment, la drôlerie en plus !

Mais en même temps, une excellente occasion de décrypter pour les plus jeunes tout ce qui se passe autour d’une élection.

Je l’ai lu à mon petit de presque 5 ans, et nous avons donc expliqué les candidatures, le vote à bulletins secrets ou pas, l’isoloir, le vote blanc. En parlant des élections au Conseil Municipal d’Enfants auquel participe sa sœur, et aussi des élections qui se profilent.

Tout très simple mais très compréhensible.

Un seul candidat, c’est pas terrible. Mais autant de votants que de candidats, pas l’idéal non plus.



Bref, un album à lire absolument, aux petits comme aux plus grands.
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Un lion qui rugit et montre les crocs est un lion accompli. Là où ça ne suffit plus, c'est quand notre roi de la savane, certes puissant mais analphabète, tombe sous le charme d'une jolie lionne érudite. Comment faire pour l'impressionner, si ce n'est en lui envoyant une lettre distinguée? Tous les animaux de la savane se plient en 4 pour aider notre lion amoureux, mais du singe au vautour, en passant par l'hippopotame, la notion de romantisme est bien subjective...

Un album très drôle, superbement illustré par Marc Boutavant, qui traite avec subtilité de l'illétrisme, et montre aux enfants l'importance de savoir lire et écrire.

Prix des lecteurs 2008

Cette histoire d'un lion qui ne sait pas compter a pour but premier de lutter contre l'illettrisme en montrant que la lecture et le calcul sont sources de liberté. Dans ce cas, il est vrai que le support "album" est très pratique.



Sauf que là, cette histoire n'est pas très accrocheuse. Ce lion bougon qui essaie de comprendre pourquoi un troisième individu entre dans le duo qu'il forme avec la lionne n'est pas très convaincant. Ce n'est pas toujours clair et je ne suis pas sûre que le but recherché soit atteint.

Par contre, les graphismes sont vifs et très sympas.

Renard était un renard accompli qui servait d'instructeur "aux renardeaux des environs". Il vécut une longue vie, "devint vieux" et "sa mémoire commença à flancher". "Il perdit la tête". Les oies, les poules, les moutons se moquèrent de lui. Mais les renardeaux l'entourent.

La dernière page est très émouvante.

Une oie c’est bête (enfin paraît-il). Ne dit-on pas « bête comme une oie » ? Ne dit-on pas « marcher au pas de l’oie » ?...

Oui, elles sont bien bêtes ces deux oies qui, à force de chercher qui pourrait les aider à éteindre le feu qu’elles ont bêtement («oitement») provoqué dans leur logis, vont finir par y laisser quelques plumes et même beaucoup plus…

Une histoire amusante, qui pourrait paraître aussi cruelle, si l’auteur dans une jolie pirouette finale ne faisait rebondir le récit du côté de l’humour une dernière fois.

Amusant à lire et à raconter et joliment illustré par Ronan Badel.

Merci à Babelio et aux éditions Glénat pour cet album reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique.



Voici un lion, amoureux d'une lionne, qui pensait que "rugir et montrer les dents" le rendait intéressant aux yeux de sa dulcinée. A quoi sert de savoir compter lorsqu'on est un animal, lorsqu'on est le roi de la savane, les instincts suffisent bien. Jusqu'au jour où un rival, très en beauté, à la crinière foncée, vient compter fleurette à sa compagne en lui offrant un bouquet de roses. "Jamais deux sans trois" lui confie le papillon, mais que signifie le chiffre trois pour un lion qui ne sait pas compter ? Il décide de partir à la recherche d'une personne pouvant le renseigner sur le sujet. Sur son chemin, il rencontre une licorne, des cygnes, des suricates, des oiseaux,... tout un tas d'animaux qui, chacun, ont un avis sur la question. Le lion trouvera-t-il une réponse à son interrogation ?



Cet album fait suite au livre intitulé "L'histoire du lion qui ne savait pas écrire" et aborde la thématique de l'illettrisme, et plus particulièrement ici de la dyscalculie. Annoncée grande cause nationale en 2013 par le gouvernement actuel, les éditions Glénat se sont associées à l'Agence de Lutte contre l'Illettrisme afin d'expliquer aux plus jeunes ces problèmes de lecture et de calcul plus présents qu'on ne pourrait le penser, de nombreuses personnes doivent faire face à l'illettrisme et sont dans des situations d'isolement. Réaliser un tel ouvrage est déjà une manière de lutter et de faire de la prévention dès le plus jeune âge, voire de permettre à des apprenants de renouer avec la lecture.

Martin Baltscheit, l'auteur, et Colonel Moutarde, l'illustratrice, mettent en scène un lion illettré partant à la quête du chiffre trois. Avec de l'humour, l'utilisation d'expressions et des jeux de mots, ils permettent à l'enfant d'apprendre à compter jusqu'à dix. Une idée joliment illustrée. Je regrette seulement la typographie qui, à mon sens, n'est pas très lisible et dérange la lecture.

Ce livre devrait être offert dans les écoles tant pour les enfants que pour leurs parents.

Le lion a toujours été le chef des animaux, tout le monde votait pour lui bien sûr, puisque personne d'autre ne se présentait. Mais un jour une petite souris décide de tenter elle aussi de se faire élire... il n'en faut pas plus pour que tous les animaux se mettent en branle pour tenter de se faire élire... mais le résultat est catastrophique...



Un chouette livre pour débuter une explication de ce que sont des élections aux petits tout en s'amusant.

J'aime beaucoup les dessin de Marc Boutavant qui ont un style un peu rétro.


Lien : http://scrambledspirit.wordp..

Un livre émouvant qui se présente sous la forme d'un conte en randonnée. Son objectif est de motiver au plaisir et à l'intérêt de connaitre les bases de l'écriture.



L'approche est drôle et joyeuse. Elle est servie par la traduction du texte en français réalisée par Bernard Friot, auteur lui-même en littérature jeunesse qui donne un super rythme à l'histoire.



Ce lion a déjà des compétences : montrer ses dents, pousser des rugissements mais étonnamment il ne sait pas écrire. Comment va-t-il pouvoir s'y prendre pour déclarer sa flamme à la lionne en respectant les règles de la galanterie ?



Je vous laisse découvrir ses aventures. Pour les grands comme pour les petits, une histoire riche en enseignements et en rebondissements avec un idée en arrière plan : quand on sait écrire soi-même directement ce qu'on ressent... c'est un peu plus au top.

Sorti juste bien pour les élections présidentielles, ce livre raconte une histoire de vote et de chefs. J'ai donc sauté dessus pour expliquer à mes loutrons de 10, 9 et 8 ans à l'époque ce qui allait se passer (en fait on a lu plein de livres sur le sujet, mais celui-ci avec ses animaux et ses contradictions, était le plus fun... et le plus beau ! Ah les dessins de Marc Boutavant !)

Un des livres favoris de mes enfants ! Ce lion est très attachant et ne sait pas écrire tout l'amour qu'il porte à une belle lionne... Alors, il demande l'aide des autres animaux de la savane, mais chacun fait à son idée ! Le lion est en colère, frustré de ne pas déclarer sa flamme à sa belle. Mais, l'entendant gémir et se tourmenter, la lionne s'approche et lui apprend à écrire.

Un lion à la crinière rousse qui ne sait pas compter ? C'est le héros de cette histoire ! Pour apprendre à compter jusqu'à trois et garder l'amour de sa belle qui se fait compter fleurette par un autre lion, il décide de se mettre à la recherche de quelqu'un qui pourra lui apprendre.



Un album sympathique et amusant pour les enfants qui apprennent à compter. Les chiffres sont totalement intégrés dans l'histoire. L'enfant doit donc les repérer, ce qui ajoutera à son amusement !

Les dessins mignons et très colorés illustrent parfaitement le texte plein d'humour et de jeux de mots.

Une idée originale et drôle mise en album et partenaire de la lutte contre l’illettrisme.



Par contre je regrette, comme Liliz, la typographie difficile à lire.

Un renard qui vieillit et qui perd la tête, voilà l'histoire de cet album formidable qui m'a presque tiré les larmes à la fin. Car si ce renard a eu une belle vie, qu'il a été reconnu et respecté de tous, aujourd'hui il déraille un peu. Parfois il ne sait plus où il est ni pourquoi... Déjà, les illustrations sont très belles, le parti-pris graphique est une réussite. Ensuite, je trouve que l'auteur a réussi le délicat exercice de nous placer dans la position du renard-Alzheimer, sans juger ni s'apitoyer. On ressent parfaitement l'enfermement mais aussi la solitude, réelle ou imaginée, de ce renard vieillissant. On comprend l'inéluctabilité de la maladie, mais aussi l'importance de l'entourage, et il y a un optimisme merveilleux quoique mélancolique à la fin... Génial !

Cet album a été très bien accueilli par les classes . Je vous le recommande donc chaudement!



Quand un lion ne sait pas écrire… il demande à ses sujets de l’aider à écrire une lettre d’amour pour la lionne. Mais tout le monde n’a pas la même vision de l’amour et le lion va vite s’en rendre compte… un livre très drôle !!