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Citation de Artiola


Lorsqu’il atteignit les rues, elles n’étaient pas animées. Quelques personnes marchaient sur les trottoirs à l’abri des arcades, mais aucun magasin n’était ouvert. Et pas un seul colporteur ne proposait la moindre marchandise. Par comparaison avec les années d’avant-guerre, Nicholas se crut dans une ville fantôme.
D’ailleurs, songeait-il, en marchant, les gens s’apparentaient bien à des fantômes. Ils étaient maigres, décharnés, marchaient de façon indolente sans aucun dynamisme ni réel objectif. Il remarqua que presque tous avaient des poignets et des chevilles très maigres. La peau de leur cou était tirée et leurs pommettes saillantes. Nombre d’entre eux avaient les yeux creux et cernés d’une teinte grise.
Nicholas se dit que tous ces signes révélaient une sous-alimentation avancée.
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