Une soirée documentaire évènement, mardi 18 octobre à 21h10 sur France 2
Ce documentaire événement en deux parties nous raconte l'histoire de l'école en France de 1830 à aujourd'hui, en reliant nos récits et témoignages d'élèves à la grande Histoire de la Nation.
2x60 minutes, Raconté par Roschdy Zem avec plus de 40 intervenants dont Ariane ASCARIDE, Ramzy BEDIA, Philippe CONTICINI, Michel CYMES, Jean-Pierre DAROUSSIN, Daniel PENNAC, Edwy PLENEL, Kery James, Martin FOURCADE...
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Vous tenez dans votre mains une cible de biathlon à taille réelle.
Posez ce livre à 50 mètres et vous vous rendrez mieux compte de l'objectif qu'il nous faut atteindre, et ce, après un effort intense !
Couché comme debout nous voyons la même chose (cible de 115 mm). Cependant lors du tir couché, il nous faut atteindre l'intérieur du cercle blanc (45 mm) pour faire basculer la cible et la voir devenir blanche !
A l'image de la vie dans la nature, le sport de haut niveau est animal, impitoyable. Comme dans une meute de loups, les positions doivent être déterminées pour que la vie de groupe se déroule harmonieusement. Jusqu'à ce que le jeune loup se sente assez fort pour dominer l'ancien...
... et je me suis luxé l’épaule gauche. Je suis rentré tant bien que mal à mon appartement et, le lendemain, je voyais un chirurgien à Lyon qui m’assurait qu’il fallait m’opérer. ...
C’est dur à 20 ans, d’aller contre l’avis d’un médecin réputé. C’est pourtant ce que j’ai fait grâce à mon petit calcul. J’ai dit : « Foutu pour foutu, on tente le coup sans opération. » !
C’était sans doute un tournant de ma carrière. Si j’avais suivi la recommandation médicale, j’aurais raté les Jeux et je ne serais probablement jamais devenu celui que je suis aujourd’hui.
On ne peut pas réaliser de grands exploits sportifs sans un véritable adversaire...
D'ailleurs, je ne tiens pas particulièrement à ce qu'on se souvienne de moi. Je n'en ressens pas le besoin, j'essaie simplement de réussir tout ce qui se présente, le temps que ça durera.
"La perception que tu as de toi compte pour une part importante dans la réussite ou l'échec "

Je n’ai pas vu Simon, mon frère aîné de quatre ans avec qui je partage cette belle tranche de vie, celui que j’ai suivi dans sa pratique du biathlon jusqu’à le retrouver en équipe de France puis ici, aux jeux Olympiques, à Vancouver. Je ne trouve pas Simon, mais je sais qu’il est là.
Arrivé au Canada en position de numéro un mondial, persuadé que le destin allait lui offrir la consécration de sa carrière, il a traversé les Jeux comme un fantôme loin, très loin du niveau qui est le sien. La star de l’équipe de France, pourtant, c’est Simon… En le serrant dans mes bras dans l’aire d’arrivée, je lui ai dit : « C’est toi qui aurais dû avoir cette médaille. » Maintenant, je veux le trouver pour partager ce moment avec lui.
Mon sang se glace lorsque je le découvre enfin. En pleurs. Caché derrière le drapeau tricolore de mon père.
Je suis en train de vivre le plus beau moment de ma vie tandis que lui vit le pire. Je n’ai maintenant qu’une envie, descendre de ce podium pour le retrouver. En une fraction de seconde, j’ai perdu le sourire qui ne m’avait pas quitté depuis le matin.
Mon frère est en détresse et c’est plus important que n’importe quel podium olympique.
Mon frère est en détresse et c'est plus important que n'importe quel podium olympique.
C'est la septième étape de la saison, la première qui nous permet de skier sur de la neige naturelle. Si nous n'avions pas disposé de neige de culture lors de toutes les courses précédentes, la Coupe du monde n'aurais pas encore pu démarrer... Cela pose question sur l'avenir de notre sport, sur l'adaptation au réchauffement climatique et plus encore sur nos modes de vie qui nous y ont conduits.
Il ne faut surtout pas croire ceux qui te disent : « Tu es jeune, tu as le temps. » On n’a jamais le temps, il faut prendre tout ce qui est à prendre, maximiser à l’instant T. La chance passe vite et parfois elle ne revient jamais.