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Critiques de Martin Provost (94)
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Bifteck

Cet ouvrage est un Ovni, un morceau de météorite venu d'on ne sait où, si ce n'est de l'imagination fertile d'un homme tendre et affectueux.

Cette fable est à la fois une ode à l'amour charnel et à l'amour paternel. La paternité multiple assumée par le héros est tellement invraissemblable que nous avons l'impression de passer du romanesque au fantastique puis à la science fiction...

Ce père se révèle à lui-même à un âge très précoce presqu'à la sortie de l'adolescence, mais devenu brutalement orphelin il prend sa paternité à bras le corps.

Il embarque toute sa progéniture à bord d'un navire avec pour destination le Nouveau Monde. Le voyage durera plus longtemps que prévu,véritable épopée proche de l'Odyssée mais au bout du voyage, il sera surpris de découvrir que ses enfants sont désormais adultes.

Qu'est-ce donc qu'être parent sinon être une protection puis un tremplin pour passer le témoin à des êtres qui deviendront autonomes et qui pourront se passer de nous?

Le tout est emballé avec un bel humour qui ne gâte rien, on dit bien qu'un bel éclat de rire vaut un bifteck n'est-ce pas?
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Bifteck

André Plomeur, doué pour faire "chanter le bifteck" puis la chair des femmes, vu sa grande habilité manuelle, se taille une sacrée réputation dans la bavette et plus si affinités. Ce boucher, né dans la boucherie familiale, dont le premier mot "gravé dans les annales" fut Bifteck (d'où le titre), pas très beau mais "précoce en amour" voit fleurir, "sept immaculées conceptions" sur le seuil de sa boutique quimpéroise, au lendemain de 14-18 car les femmes, jadis esseulées, se doivent à leur devoir conjugal et, intouchables, à leur moralité.

Le lecteur comprend aisément le côté burlesque de ce conte qui prend des allures d'aventures picaresques lorsque ce père de famille nombreuse s'embarque sur le "Gretchen" (du nom de sa fille "végétarienne qu'il aime malgré ses différences) avec ses sept petites têtes brunes ou blondes (pour fuir un préfet irascible suite à une dénonciation anonyme) puis des allures fantastiques, lorsque accostant sur une île,après avoir bravé mille épreuves (dont "l'Ankou", l'ouragan et le naufrage) avec sa marmaille devenue grande, il fait l'amour avec la Terre-Mère.

Outre l'humour déployé (ex:apprentissage de l'alphabet: A comme abats,B comme bifteck,C comme côtelettes...) ou du plus noir (style:on lui donne un "os moelleux à ronger dans son lit") c'est surtout la tendresse quasi maternelle de ce père qui est touchante.

Beaucoup de fantaisie et de poésie dans ce Bifteck là dont la viande du début se transforme en amour (ex: ses enfants font des pétales de leurs corps pour se refermer autour de lui comme une fleur) jusqu'au "hamburger" de la fin.Amérique oblige! Une certaine philosophie de la vie et du bonheur où cet homme là trouve le sien dans l'amour distribué et sa communion avec la nature souveraine.

Rien à voir avec le boucher rouge sang de Comme une bête de Joy Sorman mais un gentil Robinson Crusoë débrouillard, un papa poule aimant qui pousse ses enfants à prendre leur envol et un gai luron sensuel dont "l'archet" fait trembler les "Stradivarius".

Vite lu et très gai Bifteck, tendre à souhait, se déguste sans modération!

Martin Provost, cinéaste et écrivain a, entre autres, adapté Séraphine au cinéma.
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Bifteck

Attirée par le titre j'ai été bien déçue.

Après une mise en bouche intéressante (une allure de conte) le plat de résistance (un copieux mélange des genres) s'est révélé pour moi indigeste et le dessert, une conclusion cousue de fil rouge.

Cette fameuse réflexion sur la paternité, j'ai préféré la retrouver dans d'autres romans.

Bref c'est un livre qui ne m'a pas du tout nourri et dont je n'ai même pas trouvé de beauté à l'écriture.
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Bifteck

André est un boucher précoce et très doué.

Durant la première guerre mondiale, tous les hommes de Quimper comme les autres, sont partis à la guerre. André s'occupe aussi bien dans sa boucherie, à servir les femmes restées seules, qu'à leur donner rendez-vous pour leur faire oublier l'absence de leurs maris .

Aussi, un jour, retrouve-t-il devant sa porte un panier avec un bébé, puis un second....

Très joli conte écrit par l'écrivain et cinéaste Martin Provost réalisateur du film Séraphine.

Un livre à déguster rapidement ( 120 pages) pour se détendre.
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Bifteck

André Plomeur est le fils des Plomeur, une famille de boucher-charcutier de Quimper (Bretagne) depuis plusieurs générations. Ses premiers mots sont onglet, bavette, et bifteck, lorsque d'autres de son âge se limite à l'éternel "papa" ou "maman". Lorsqu'il arrive à l'âge de la puberté, il se découvre un talent qui peut paraître étonnant chez un boucher : il est véritablement ce que l'on pourrait qualifier en langage familier de "bon coup". Et voilà que la file d'attente chez Plomeur se met à enfler, car la chanceuse qui repart avec l'"araignée", la meilleure partie de viande de l'animal, a gagné un rendez-vous secret avec le fils, derrière l'église (si je me souviens bien), histoire de gagner le 7e ciel.



Je n'en dirai pas plus. La première moitié de l'ouvrage est fort sympathique et touchante. La fin dérive et le lecteur se perd un peu pour finalement se retrouver sur les dernières pages à deviner le pourquoi du comment qui termine ce texte de façon alambiquée et presque maladroite je trouve. On ne comprend pas vraiment le rapport avec l'histoire, et cette fin paraît quelque peu artificielle.

Je ne garderai donc que le meilleur, à savoir une histoire attendrissante sur la fibre paternelle. Pour ce qui est du reste, une petite déception.
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Bifteck

Qu'est-ce donc que ce livre? le début s'annonçait prometteur jusqu'à l'arrivée des sept bambins ,fruit des 7 adultères, les maris étant partiscombattre dans les tranchées ,mais après l'auteur nous embarque dans un conte d'une stupidité !J'ai cherché un message ,une morale sous cette deuxième partie de l'histoire ,je n'ai rien trouvé !!A mettre bien vite aux oubliettes,livre prêté par une amie qui m'avait prévenue qu'elle ne l'avait pas plébiscité ,moi de même !!⭐
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Bifteck

Quel curieux livre, structuré comme un conte pour enfants (la fratrie de 7 dont un se distingue des autres, le voyage initiatique, les énumérations, et la résolution...ici pour le moins inattendue!) prenant ses racines dans cette terre de légende qu’est le far west armoricain et dont le thème central est....la viande. Sortant d’un roman végétarien( «La forêt des 29») le changement de décor a été brutal!



Donc dans notre Quimper à l’époque de la première boucherie mondiale, c’est justement une boucherie (locale) qui voit naitre le héros du récit. Un viandard assumé qui vit pour, dans, avec les morceaux nobles aussi bien que les abats, qui apprend à lire sur les étiquettes et panneaux du magasin, à compter avec la recette. Son passage à l’adolescence en fait un serial-séducteur qui choisit ses victimes en leur tendant une tranche d’un morceau pour connaisseur : l’araignée. C’est ainsi que de conquête en conquête, la fin de la guerre et donc le retour des maris qui ont survécu André se retrouve entouré de sept marmots. Les velléités de vengeance d’un époux cornu ne lui laissent pas le choix : c’est la fuite à bord d’un rafiot, pour des terres lointaines. Les enfants grandissent au cours de ce long voyage. Et puis une terre promise, mère accueillante et femme offerte sera la fin du périple. Quant aux enfants il ne faudra pas moins qu’une faille océanique pour les propulser aux quatre coins du monde, élaborant chacun de leur côté un élément d’une extraordinaire invention dont je tairai bien entendu la nature....
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Bifteck

Bifteck, c'est l'histoire d'un boucher de Quimper, aussi doué pour ficeler les rôtis que pour contenter ces dames (pour "faire chanter la chair", dit l'auteur).

Un drôle de livre, en deux parties bien distinctes. La première est assez jubilatoire, avec un style léger, sous forme de conte. La seconde, plus pesante, gâche le bon effet du début. Avec une transition bizarre, comme s'il manquait un chapitre ou deux au milieu.

La conclusion est étrange, mais comme c'est un conte, va pour la morale sur la paternité.

Mais pour ce qui de l'épilogue, il est complètement ridicule.

J'attribue 3 étoiles pour les 67 premières pages et la magnifique illustration de couverture.
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Bifteck

« Bifteck » de Martin Provost, romancier et cinéaste, est un conte fantaisiste, agréable et rapide à lire, une espèce de farce énigmatique où j’ai souri, attendu en vain qu’il se passe quelque chose pour voir où ça allait nous mener. Et bien, nulle part. Va falloir qu’on m’explique...
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Bifteck

André est boucher et possède un don assez spectaculaire : celui de "faire chanter la chair". Durant la guerre, les hommes étant au combat, les femmes du village viennent se consoler chez André ! Lorsque la guerre prend fin et que les hommes sont de retour, il retrouve 7 enfants à sa porte. Il décide alors de fermer la boucherie pour s'occuper et materner ses petits. Mais le père d'une des fillettes menace André. Ce dernier choisit alors de s'enfuir avec ses enfants...



J'avais repéré ce titre depuis un bon moment et sa sortie en poche m'a poussée à la lire. L'histoire du début est assez comique et m'a beaucoup attiré... puis petit à petit, ça devient un peu n'importe quoi. Alors oui, il s'agit bien évidemment d'un conte assez fantasque, mais je n'ai pas du tout accroché à partir du moment où André s'en va avec ses enfants par bateau vers les Amériques... Je n'en dis pas plus, mais je suis ressortie de cette lecture, assez déçue. C'est dommage surtout que le début semblait assez prometteur... mais bon ce n'est que mon avis personnel !

Il faut vraiment avoir une ouverture d'esprit car la deuxième partie du roman, est complétement fantastique et donc non réaliste... J'ai vraiment du mal à le conseiller ou même à en dire du bien, ce qui est pourtant assez rare venant de ma part...

Il se lit très vite (malgré la fin étrange ... je sais je me répète !) car il s'agit d'un très court roman (et heureusement, sinon j'aurais très vite abandonné...)




Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Bifteck

Ce roman m'a d'abord attirée par son titre, assez insolite il faut le dire.

Son propos est également assez inhabituel: pendant la guerre, André, fils de boucher à Quimper, est convoité par toutes les clientes malgré un physique un peu ingrat. Il possède en effet un don assez particulier: celui de faire chanter la chair des femmes.

Leurs maris partis au front, ces dames trompent leur ennui avec André, et se

font faire un enfant illégitime. Au retour de leurs hommes, elle apportent les bébés à leur père, qui décide de les garder et de les élever. Prenant son rôle très au sérieux, il choisit d'emmener sa progéniture au loin quand un des maris, furieux d'avoir été trompé, décide de se venger. Commence alors un voyage en bateau, censé emmener le père et ses rejetons en Amérique...



Si l'auteur commence son roman sur une idée originale, voire même surréaliste, il se perd ensuite en cours de route, et c'est bien dommage. Les livres absurdes et farfelus sont suffisamment rares pour être soulignés, mais ce récit qui s'annonçait comme prometteur finit par tourner en rond.



A partir du moment où commence le voyage en bateau, l'histoire perd son sens, et l'on finit par s'y perdre: comme il n'y a aucun repère temporel, difficile de dire s'il s'est écoulé quelques jours ou quelques années. Le père, si protecteur envers ses enfants, vieillit, et passe du modèle à suivre à l'adulte dépassé: les bambins ont grandi, et l'image paternelle s'est ternie.

La fin est également décevante, comme si l'auteur avait hâte d'en finir, mais sans savoir comment. Le clin d’œil à une grande enseigne de restauration rapide n'était, à mon sens, pas nécessaire...



Au final, ce qui aurait pu être une petite fable bien sympathique et onirique tourne au récit ennuyeux. J'ai bien failli mettre ce livre de côté, car j'avoue avoir eu de la difficulté à le terminer, et pourtant il n'est pas très long en terme de pages. Comme je n'ai pas vraiment accroché, j'ai l'impression d'être totalement passée à côté de l'histoire...



En bref, si l'idée de départ était très bien trouvée, il est dommage qu'elle ait été mal exploitée...
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Bifteck



Qu’est-ce donc que cet écrit ? Une fable, un conte ? En tout cas un récit qui m’a semblé n’avoir ni queue ni tête et qui est très loin de mes centres d’intérêt.

Pendant la 1ère guerre mondiale, en Bretagne, le fils du boucher, adolescent donc non appelé, fait le délice sensuel des femmes laissées seules à l’arrière.

A l’armistice, 7 couffins seront successivement déposés devant la boucherie, avant le retour des valeureux guerriers.

André les adoptera tous et les emmènera dans un périple complètement absurde.

Le début était drôle et prometteur, ensuite…je ne sais pas…je me suis perdue en route.

Heureusement, la dernière page était la 122ème, j’ai vite retrouvé mon chemin vers des romans qui me correspondent davantage.

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Bifteck

Je vais faire court pour ce livre lu très rapidement qui a de plus de nombreuses critiques... Comme moi, sachez-en le moins possible pour le commencer. C'est un conte plein d'humour, où le fils d'une famille de boucher devient la coqueluche, et davantage encore, de toutes les femmes de Quimper. Il fait « chanter la chair » comme pas un, et toutes, même les végétariennes, craquent pour ses talents cachés. S'ensuivent quelques petits bébés trop encombrants qu'elles laissent devant sa porte. Un mari jaloux l'oblige à fuir et l'aventure se poursuit sur les mers.

Si vous aimez les contes, les histoires qui se poursuivent comme une sorte de jeu d'imagination où le plus loufoque et le moins réaliste s'enchaîneraient, allez-y. J'avoue que pour moi, ça se laisse lire agréablement, mais que je préfère voir les faits plus ancrés dans la réalité. J'ai eu un peu du mal à m'intéresser aux péripéties de la famille Plomeur, même si la fin à laquelle on ne s'attend pas du tout ajoute du sel à l'ensemble... Si vous ne l'avez pas encore lu, c'est que vous n'êtes pas vraiment attirés, aussi je ne vous dirai pas de l'ajouter à la liste de vos lectures indispensables.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Bifteck

Je reste perplexe concernant ce livre.

En prenant connaissance du résumé de bifteck dont l'histoire débute dans la ville de Quimper que je connais, je me suis laissée tenter.



André PLOMEUR, jeune boucher de Quimper, est un prodigue de la chair. Les femmes en l'absence de leur mari parti à la guerre, se pressent à la boucherie pour devenir l'élue d'un moment de plaisir charnel. Mais tout à une fin, la guerre se termine, les maris rentrent et reprennent leurs droits dans le lit conjugal. Dans un même temps, André récolte les fruits de son travail et le voilà père de 7 enfants. Souhaitant le meilleur pour ses petits, il décide de partir pour les Amériques. S 'en suit un voyage et une découverte.



J'ai trouvé cette histoire totalement ubuesque, proche de la fable pour enfants. L'auteur a-t-il voulu nous démontrer l'amour incommensurable d'un père pour ses enfants ? Ou il est tout simplement parti dans un délire que je n'ai pas pu suivre ?



Bifteck se lit vite et tant mieux ; en tout cas, aussi court soit ce livre, j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.
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Bifteck

BOF ! Le début est drôle et prometteur. André est un boucher breton qui a beaucoup de succès avec les femmes en cette année 1914. Il se retrouve à devoir élever 7 enfants.

Mais lorsqu'il part en bateau pour l'Amérique, là ça devient n'importe quoi...

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Bifteck

A Quimper, alors que la guerre 14/18 bat son plein, le jeune André apprend le métier de boucher dans la boucherie familiale. Mais il se découvre aussi un don pour combler physiquement les femmes et en ce temps de disette, André fait fureur auprès des femmes de son village. Mais a la fin de la guerre les maris reviennent et André trouve sur son paillasson un bébé puis un deuxième pour se retrouver a la tête d'une famille de sept enfants.







Petit livre de 120 pages qui se lit d'une traite. Ce conte démarre très bien et on s'amuse beaucoup a lire l'initiation bouchère et aussi sensuelle et sexuelle du jeune André. L'idée de ce jeune homme a la tête d'une famille de sept bébés est bien trouvée et permet a l'auteur d'écrire un hymne a l'amour paternel, un hymne sortant des sentiers battus entre gros délire et une certaine poésie. Un gros délire parfaitement maîtrisé jusqu'au 3/4 du livre et avec lequel on adhère. Mais arrive la partie où André et ses enfants débarquent sur une île déserte et là ça part un peu en eau de boudin. L'auteur a voulu faire une métaphore sur l'émancipation des enfants et là on décroche car l'auteur rentre dans un univers fantastique qui détonne avec la première partie du livre et qui déroute le lecteur. Quand a l'épilogue qui marque une autre rupture dans le récit même s'il est sympathique, il n'apporte rien au récit et semble rajouté pour étoffer le nombre de pages de ce roman.



Un petit livre (120 pages) qui aurait gagné a être réduit d'une trentaine de pages. Ma note 6,5 pour ce livre et son début de récit réussi.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Bifteck

Dans la famille Plomeur, on est boucher de père en fils depuis plusieurs générations : André n'échappe pas à la règle, et est instruit sur le tas à la boucherie. Les femmes du village, restées seules à cause de la guerre en cours, découvrent rapidement que ses talents s'étendent à tout type de chair. La guerre terminée, André se retrouve sept enfants illégitimes sur les bras, et doit s'enfuir à cause d'un mari pas vraiment dupe. Il veillera sur ses enfants avec beaucoup de tendresse, et les verra grandir, puis finalement s'éloigner de lui.



L'histoire est un conte plaisant sur la paternité. Toutefois, j'ai trouvé que l'histoire partait un peu dans tous les sens : j'ai eu l'impression d'avoir lu plusieurs morceaux d'histoire, assemblés au petit bonheur la chance, et sans réel fil conducteur.
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Bifteck

A Quimper, la boucherie Plomeur fait un tabac. Toutes les dames de la région viennent y faire la queue et pas seulement pour les succulentes viandes que l'on peut y trouver. C'est devant André, le jeune boucher, que ces dames, pauvres ou riches, jeunes ou vieilles, se pâment, en attendant le retour de leurs maris partis à la Grande Guerre. Elles ne souhaitent qu'une chose, se voir attribuer l'araignée, ce morceau de gourmet, qui viendra désigner celle qu'André rejoindra dans l'après-midi. La guerre finie, les maris reviennent. Apparaissent alors devant la porte de la boucherie, un, deux, trois ... puis sept bébés chacun dans un panier en osier. André décide de s'en occuper et, poursuivi par un mari jaloux, de quitter sa chère Bretagne pour l'Amérique.



Ce livre commence un peu comme une fable ou un conte : un jeune boucher, pas très riche, pas très beau, se découvre le don de "faire chanter la chair" des femmes. Même la femme du sous-préfet et la comtesse tombent sous son charme ! Puis, il décide de se consacrer corps et âme à ses sept enfants qui font véritablement partie de lui. J'ai bien aimé l'ambiance qui m'a un peu rappelé ce que j'avais ressenti en lisant Le Livre des nuits de Sylvie Germain. Mais l'ambiance est ici plus "carnivore" : beaucoup (trop ?) de viande, de chair et d'abats.



Le conte devient par la suite fantastique : la fuite d'André et ses enfants les amène sur une île déserte où les arbres donnent de la viande et où l'on se sent sans cesse observé par les deux lunes dans le ciel qui font des clins d'œil... Tout se mélange, réalité et rêve, et devient par là-même un peu confus. On perd tous les repères temporels (les enfants grandissent si vite) et spatiaux (où se trouve cette île ?). J'ai moyennement apprécié la fin du récit bien trop rapide et qui m'a laissé un arrière-goût d'inachevé. L'épilogue, qui fait référence à la gastronomie américaine, m'a peu convaincue. Quelle déception ! Ce court roman pourtant commençait bien, mêlant humour et fantastique dans une Bretagne bien réelle, mais il part à vau-l'eau et devient un peu trop délirant à mon goût.
Lien : http://leschroniquesassidues..
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Bifteck

Un roman court et rapide à lire, mais surtout un roman truculent et succulent qui sent bon la Bretagne.

Un roman en forme de conte initiatique rempli d'amour d'un père pour ses enfants. André va vouloir sauver ses sept enfants d'un danger qui rôde sous la forme d'un mari fort mécontent de découvrir la tromperie de sa femme à son retour de la guerre. Pour sauver sa marmaille, toute la famille va prendre le large à bord d'un bateau de fortune pour tenter de rallier l'Amérique.

Le voyage va s'avérer plus compliqué que prévu, mais la traversée va être aussi la découverte d'un esprit de famille, la complicité entre les enfants qui apprennent à grandir en s'observant les uns les autres.

Et le moment venu, les cinq garçons, Tanguy, Yannick, Cédric, Pierric, Gunénolé et les deux filles, Maryvonne et Gretchen veilleront sur leur père en décidant de donner des noms aux étoiles qui leur permettront de toujours se retrouver si leurs chemins de vie les séparaient.



La dernière partie lance un clin d'oeil, probablement pas innocent, à une industrie qui a fait la fortune de deux frères aux Etats Unis depuis les années 30.



Une petite pépite avec une histoire toute en décalage, de l'humour, de la poésie..... même les végétariens y goûteront avec plaisir.
Lien : http://silvi.over-blog.com/a..
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Bifteck

Quand vous demandez à votre libraire un livre absurde, il faut lui faire confiance. C’est caché dans la collection Libretto qu’il m’a sorti « Bifteck ». Il m’a dit que c’était vraiment fabuleux. Je ne dirais pas forcément fabuleux comme terme pour le décrire mais plutôt intriguant.



Le début commence de façon plus ou moins normal. Un fils unique est formé dès son plus jeune âge à devenir boucher. L’éducation se limite à la maison et elle est faîtes par maman. Tout est dirigé autour de la viande. Si les mots n’ont pas à vertu de favoriser le travail cela ne sert à rien de lire toutes ces histoires. La vraisemblance était encore de mise.



Puis voilà que l’adolescent se transforme en étalon et qu’il ferait convertir des femmes. Elle aurait rencontré dieu pendant des ébats orgasmiques. Ce n’est pas le seul cadeau qu’il a fait pour certaines. Certaines sont tombées enceinte et sept lui ont donné leur bébé. A partir de là, le fantasque et l’absurde prennent le dessus. Les parents décèdent d’une façon bien étrange et André se transforme en papa poule aimant et dorlotant. Et s’il faut fuir pour les protéger, il le fera.



Alors direction la mer pour aller aux Amériques où tout est plus gros et la vie plus facile. Le souci, c’est lorsqu’on ne s’y connait pas trop en navigation, ce n’est pas facile de trouver la terre désirée. Ils trouveront une île mystérieuse, vivante où ils profiteront tranquillement de la vie. Puis le monde viendra à changer mais les enfants resteront à jamais liés. En plus, ensemble, grâce à leur talent, ils vont créer un objet qui va rentrer dans le quotidien de nombreux habitants de la planète terre. Mais personne ne sait que l’idée vient d’eux. C’est le secret breton le mieux garder.



Un livre qui fera sourire par l’étonnement provoqué par la capacité d’imagination de Martin Provost. N’hésitez pas à rencontrer l’homme qui a le don de « faire chanter la chair », cela vous donnera envie de croquer à pleines dents dans un bifteck.
Lien : https://22h05ruedesdames.wor..
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