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3.17/5 (sur 6 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1951
Biographie :

Martine Bazin écrit des histoires pour les enfants, notamment dans la collection "Les Petits Pâtres", ainsi que des contes de Noël et des scénariis de dessins animés (Pontmain, Anne de Guigné). Elle a collaboré également à diverses publications.

Écrit aussi sous le pseudonyme Marie-Pierre.

Source : Editeur
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Chez les Grecs, en effet, du temps d'Hippocrate, c'est au temple que le médecin soignait, consultant les oracles et interrogeant les dieux. Tel un prêtre, le médecin exerçait une sorte de ministère sacré. Sacré, parce que la vie humaine est sacrée. Pourtant, le médecin n'était pas seulement, pour le commun des mortels, un devin. On exigeait de lui de longues études, de parfaites connaissances, et ce n'est que lorsqu'il avait fait ses preuves qu'on l'autorisait à quitter le temple pour aller exercer son art, après avoir prêté serment.

L'ère chrétienne apporta une autre vision de la maladie : les médecins chrétiens, voyant dans les malades les membres souffrants du Christ, s'efforçaient de les guérir - non seulement par leurs remèdes - mais encore en invoquant le nom de Jésus. Pourquoi s'en étonner ? Jésus ne fut-il pas un puissant médecin, guérissant d'innombrables malades ? Saint Luc, lui-même médecin, comme nous le verrons dans les pages qui suivent, écrit : «De lui sortait une force qui les guérissait tous!» (Lc 6, 17-19).

C'est pour veiller sur ce bien très précieux qu'est la santé qu'une multitude d'hommes et de femmes ont consacré leur intelligence à l'étude de la maladie et à la compréhension des malades, ainsi qu'à la recherche de remèdes appropriés.

Certains furent plus illustres que d'autres : ils ont été reconnus comme saints et proclamés protecteurs des médecins, des chirurgiens, des infirmiers et infirmières, et de tout le personnel hospitalier. C'est leur vie que nous racontons ici, comme un hommage à ceux qui furent, et sont encore, liés en quelque sorte à notre destin...
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Don Jacuzzu a envie de rétablir cette coutume dans sa paroisse. Il veut organiser cette « bouchée du pauvre » : on dirait aujourd'hui les « restos du cœur ».

Malheureusement, son curé, à qui il doit obéissance, n'est guère emballé par ces projets. Ce sont finalement les événements qui précipitent les décisions et donnent raison à Don Jacuzzu. En effet, les problèmes sur l’ile sont si graves qu'en juillet 1866, l'Etat italien décide la fermeture des maisons religieuses. Or, c'est souvent dans ces établissements que les pauvres trouvaient un toit et un repas. Du même coup, une masse de gens se retrouve sans rien. C'est le désespoir, le suicide pour beaucoup. Avec la pauvreté, les maladies reviennent, le cholera notamment.
(...)

Du côté de l'Eglise, on accepte finalement cette idée devant l'étendue du désastre. Mais du côté du gouvernement, la chose est encore difficile. Bien entendu, on reconnaît les compétences et le dévouement du docteur Jacuzzu. Mais on n'aime guère les curés dans cette Sicile du XIXe siècle !

C'est en fin de compte le grand nombre des familles qui acceptent de suivre Don Jacuzzu qui va faire pencher alors la balance en sa faveur. La « bouchée » s'organise en bon ordre. Une collecte de nourriture est faite chaque jour. La redistribution est assurée par Jacuzzu et quelques bonnes volontés. 50 000 pauvres durant ces mois difficiles recevront ainsi à manger, des vêtements et les soins médicaux nécessaires.
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Jacuzzu (Jacques Cusmano) est encore un tout jeune homme... et le voilà déjà médecin et chirurgien ! Il s'installe à Palerme ; c'est un remarquable praticien. Son diagnostic est sûr, il est doué et, surtout, on l'aime parce qu'il est proche des gens. Il se met à la portée de tous : il comprend les soucis d'argent des plus pauvres. Alors, il n'hésite jamais à recevoir gratuitement et à payer de sa poche les remèdes.

N'imaginez pas pour autant que Jacuzzu est quelqu'un de doux, ce serait mal le connaître. Il a au contraire un caractère fort et entier. C'est un sicilien !

En politique, il tient à ses idées et elles sont même audacieuses. Comme il a un sens aigu de la justice, il ne tolère aucune inégalité. Pour le manifester, il refuse ainsi de saluer le roi Ferdinand II lors de son passage à Naples. Il le regarde passer en gardant son chapeau sur la tête...
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« Dieu a besoin des hommes » est le titre d'une très belle œuvre cinématographique de Jean Delannoy : oui, Dieu fait appel au médecin pour guérir l'homme blessé dans sa chair. Aussi serait-il bien hasardeux de ne pas vouloir recourir au médecin !

Mais j'ai acquis la certitude que la prière qui accompagne ses soins est bénéfique et accélère souvent le processus de guérison en soutenant le malade.

C'est au chevet de l'homme que Pantaléon, Luc, Come ou Damien ont rencontré Dieu, à travers les éternelles questions que la vie et la mort posent au médecin.
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"Il se laissait envoûter par cette montagne qui, telle une courtisane, ne dévoilait que rarement tous ses charmes à la fois. Quelquefois, elle se dissimulait derrière les nuages ou se paraît de voiles de brume et ne montrait qu'une partie de ses ligne, jouant les ingénues. Elle se dérobait les jours d'orage, changeait de couleur suivant l'exposition de ses versants et choisissait le luxe de l'hermine en hiver. Coquine, elle apparaissait grandiose après que le vent l'eut caressée toute une nuit et élevait au matin sa majesté drapée d'azur. Toutefois, si l'on ne prenait pas garde à ses messages, elle pouvait devenir inhospitalière, voire meurtrière."
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"Peut-être que, de l'au-delà, en regardant cette affluence, Léonce tirait des conclusions : nul besoin de courir après la gloire et les éloges, il suffit de mourir pour en être couvert."
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"Lui surveillait ses bêtes et moi j'allais me divertir dans les bals, les noces, les baptêmes du voisinage. J'étais un boute-en-train, alors on m'invitait partout. Parce que si l'on veut rester jeune, mon bon monsieur, il faut s"amuser, rire, valser !"
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"_Encore fallait-il que tu nous le demandes ! Et puis, des frasques ! Tu y vas un peu fort. De toute façon, quelle importance ! C'est de l'histoire ancienne.
_Ne joue pas avec les mots, Lily. Lorsque l'on soutient qu'il y a eu crime, tout a de l'importance, ancien ou pas, et surtout ce que l'on tait."
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"Pratiquement tous les matins, lorsqu'il sortait dans la cour de son mas, observait son domaine et voyait le soleil jouer avec les feuilles d'olivier pour les vêtir d'une parure d'argent, Léonce avait le sentiment qu'il avait réussi sa vie : une femme aimante, un fils bien marié, qui avait repris son entreprise et savait la gérer, enfin cette magnifique propriété dotée de ces arbres plus que centenaires et que l'on disait éternels."
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