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3.84/5 (sur 189 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1951
Biographie :

Martine Laffon est titulaire d'un doctorat de lettres-philosophie.

Elle a écrit de nombreux livres tant pour la jeunesse que pour les adultes et s'intéresse depuis longtemps à la mythologie et aux épopées.

Martine Laffon est également éditrice de la collection Le temps de penser et Philo Seuil et de la collection Le temps de rêver aux Éditions du Seuil. On lui doit l’adaptation en français du best-seller mondial Le Monde de Sophie (Seuil).

Source : www.prix-chronos.org
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Bibliographie de Martine Laffon   (107)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Martine Laffon : La vie de Gandhi au fil de l'amour
Sur un banc du jardin du musée Rodin, Olivier BARROT propose une découverte de GANDHI à travers une fiction "La vie de GANDHI - Au fil de l'amour" publié chez Albin Michel. BT illustrations du livre.

Citations et extraits (126) Voir plus Ajouter une citation
« Depuis le début de la guerre, bien que de milieux différents, ils étaient devenus proches. Blanchard, paysan de la Beauce, costaud, trapu, la moustache brune ne bataille, ne se faisait aucune illusion sur l’humanité. Il essayait souvent de convaincre Drouault, l’instituteur parisien raffiné, épris de poésie et de littérature, empreint d’idéalisme avec un sens exacerbé du devoir, de l’imbécillité de la vie et de la terre toute entière. (p.19)
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"Ulysse a besoin de temps pour revenir à Ithaque, son île natale. Ce sera pareil pour nous."
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140 000 Chinois, travailleurs civils et volontaires, furent envoyés durant la première guerre mondiale en France, comme main d’œuvre, de 1916 à 1918.
40 000 furent recrutés par les autorités françaises, et furent répartis dans toute le France dans les usines, les ports ou les mines, les exploitations agricoles ou forestières.
100 000 furent incorporés sous autorité britannique (Chinese Labour Corps), pour des travaux pénibles de terrassement, dans la zone du front, ou à l'arrière, et aussi pour travailler dans les usines d'armement. Certains creusèrent des tranchées ou construisirent des abris militaires, réparèrent les routes ou des voies de chemin de fer. Les camps étaient situés à l'arrière, non loin du front, et principalement dans le Nord de la France. Leur contrat de travail stipulait que les travailleurs chinois ne pouvaient pas participer aux travaux militaires et devaient rester au minimum à 16 km du front. Plusieurs camps furent bombardés par les Allemands.
La Chine jusqu'alors neutre depuis le début des hostilités européennes, entra officiellement en guerre contre l'Allemagne en 1917; elle espérait grâce à l'effort de guerre fourni par ses travailleurs, obtenir la restitution des territoires du Shandong passés sous le contrôle allemand à la fin du XIXè siècle. Mais "les alliés décidèrent de livrer au Japon les concessions allemandes de la province du Shandong d'où venait la majorité des travailleurs", ce qui déclencha, en 1919, de nombreuses protestations et manifestations patriotiques dans cette province, prolongées par l'idée qu'il était urgent de construire une Chine désormais moderne et puissante. Le parti communiste chinois naîtra en juillet 1921.
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Les héros meurent à la guerre, sur le champ de bataille, ils font leur devoir de soldats et s'écroulent pour la patrie. Mais les salauds de lâches sont encore vivants. Pourtant, Ulysse était rentré chez lui et c'était un héros. Personne ne l'avait reconnu sauf son chien. (...)
Il se bouchait les oreilles chaque fois que sa mère l'appelait en criant: "Jean-Jean, tu es là?" Il avait l'impression qu'elle lui reprochait de ne pas pouvoir porter le deuil, comme toutes ces femmes admirables dont le fils avait été tué au front. (p.115)
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"Debout donc, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la Patrie ! Remplacez sur le champ de travail ceux qui sont sur les champs de bataille. Préparez-vous à leur montrer demain la terre cultivée, les récoltes rentrées, les champs ensemencés..."
- Préfecture de la Marne, "Avis aux femmes françaises", 17 août 1914.
(p. 122-123)
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Combien d'années, combien de saisons à se battre?
Ils allaient repartir au front, à l'assaut, sous les balles et les obus, la peur au ventre. Maintenant, il en était certain, il ne reverrait jamais les blés murs de la Beauce en été, et il n'entendrait plus, sans doute, le chant du rossignol à la tombée du soir et tout ce qu'il aimait parce que c'était chez lui, parce que c'était sa terre. C'était bête, il n'avait jamais connu ça avant, ce sentiment là, l'angoisse terrible de mourir pour rien, d'être sacrifié.
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Quand elle est arrivée ici, Louise, on lui a donné un tablier bleu comme aux autres, elle n'a rien dit, ni merci, ni rien. Depuis, toute la journée elle fixe un point n'importe où, sur le mur, au plafond, par terre, la tache sale au pied du lit, et elle croit voir sa maison aux volets verts, le potager au fond du jardin, les bordures de thym et de sariette, et les touffes de romarin...
Louise se balance sans rien dire, son regard perdu suit le tour et les détours de sa vie. Une petite vie de rien avec un rien de bonheur pas plus grand qu'une graine de capucine.
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Archi s'endormit...
La nuit et la neige glissaient sans bruit sur le toit
De sa maison.
Et ziiiiiip !
Elles lui tricotaient des rêves...ziiiiiip !
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« Drouault repartait quand Li Jian le rattrapa par la manche. Il lui sourit, gêné. Comment cet homme, qui avait tant de compassion pour les autres sortirait-il de cette guerre ? Ou plutôt...pensa Li Jian, qu'est-ce qui le ferait tenir ? Leurs regards se croisèrent et, tout à coup, ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre, comme des camarades, et Drouault lui donna le poème. Ils se séparèrent ainsi ; l'un avec le dessin d'une pie, ignorant qu'elle était le symbole du bonheur, l'autre avec deux strophes de Baudelaire qu'il ne savait pas lire. »
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Blanchard en avait rêvé de ces soirées paisibles, après une longue journée à travailler sa terre. Et aux sifflements des obus, il avait opposé courageusement le chant du rossignol qui, dans le verger, lançait ses trilles amoureux. Un tableau idyllique, une image sacrée, pour ne pas sombrer. Mais il ne retrouvait rien de ce qu'il avait imaginé.
[...] Trois ans de combats, déjà. Blanchard était foutu, bousillé, cassé, incapable de retrouver sa place dans un monde qui n'était plus le sien. Un matin, il était allé acheter du pain au village et la vendeuse lui avait juste demandé "Comment ça se fait que vous n'êtes pas mort ?" (p. 114-115)
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