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Critiques de Martine Moriconi (6)
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En finit-on jamais d'aimer ceux que l'on aime

Annoncé par un titre puissamment évocateur et une couverture vivifiante, « En finit-on jamais d’aimer ceux que l’on aime? » est un roman que j’ai trouvé fort plaisant et rafraîchissant. Même si l’auteur y aborde des sujets lourds comme le suicide ou le chômage, le ton m’a paru léger et la lecture bien agréable.



Mais faisons connaissance avec les protagonistes : "les" car si le récit tourne essentiellement autour de Pauline, il concerne avant tout une bande de copains, à l’approche de la cinquantaine. Guillaume son amour de toujours, Pierre et Elizabeth, un couple un peu perdu, Olivier qui décide d’arrêter les frais, Benjamin au caractère toujours jeune. En retrouvant Guillaume, Pauline retrouve sa jeunesse mais la vie à deux n’est pas plus simple qu’elle ne l’était à vingt-cinq et le temps passé va-t-il atténuer les douleurs d’hier ou au contraire…



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En finit-on jamais d'aimer ceux que l'on aime

Les problèmes rencontrés par les couples à la cinquantaine sont bien décrit comme les soubresauts d'une passion naissante à cet âge.

Par contre le couplet sur la difficulté du travail dans les médias m'a un peu fatiguée.

Les "flashs back" sur cette jeunesse enfuie et enfouie donne un sacré rythme au roman et je pense que c'est la raison pour laquelle j'y ai tout de même trouvé de la profondeur.

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En finit-on jamais d'aimer ceux que l'on aime

Une lecture agréable...
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En finit-on jamais d'aimer ceux que l'on aime

Lecture



Six amis ont été inséparables à vingt ans. Depuis chacun a évolué différemment. Les ruptures, les unions, les réussites et les échecs les ont séparés. Vingt ans plus tard, le décès de l'un de leurs amis communs les rapproche à nouveau. Les vieilles amours et rancœurs resurgissent mais les acteurs ont changé.



Avis.



Malgré ses 200 pages, ce livre se lit rapidement, très rapidement même, en quatre heures dans mon cas. Le style d'écriture est léger, l'enchaînement rapide, ne poussant pas à s’attarder.



En parallèle de l'histoire actuelle de ce groupe, on suit dans des retours en arrière les événements qui, il y a 20 ans, ont créé les échos actuels. Les amitiés se font et se défont. Les couples se créent, se trahissent, se déchirent où se retrouvent. Cette légèreté, cette vitesse font que tout cela se passe sans que l'on ait vraiment le temps ou la volonté de s'attarder ou de s'attacher. Le nombre de personnages et la variabilité des relations créent une espèce de mouvement qui floute les personnages sans que la mise au point de l'objectif n’ait le temps de se faire sur l’un ou l’autre. Les personnages secondaires sont encore plus des figurants éphémères et dispensables.



À trop papillonner d'une histoire à l'autre, d'une époque à l'autre, je me suis senti étranger à toute cette agitation. Et cela d'autant plus que à plusieurs reprises, les comportements des protagonistes m'ont semblé factices, purement scénarisés et non naturels. Jamais de point d'ancrage, l'auteur ne prend pas le temps de poser des chapitres où ils pourraient consolider leurs sentiments, asseoir leur réalité. Il manque des repères où s'arrêter pour pouvoir les écouter et les comprendre.

Tout tourne, souvent à vide. L'impression demeure que le but était de caser tous ces éléments dans un nombre astreint de pages.



Le seul personnage qui gagne un peu de profondeur est Pauline, la narratrice principale du livre. Mais son histoire est à la fois si décousue et éparpillée dans celles des autres acteurs que l'attention s’en détache facilement.

Elle est cependant la seule qui permette à l'auteur de mener une réflexion sur l'évolution des personnages. Sur le fait que la volonté d'absolu d'un amour de 20 ans ne saurait se satisfaire d'imperfections, tandis que la sagesse désillusionnée d’une quarantenaire pourrait y trouver son bonheur. Et là je ne partage, mais alors pas du tout, cette approche. Elle laisse entendre que la vie rabote la passion pour ne laisser que des restes avariés dont une âme usée peut se satisfaire. Je ne m'y retrouve absolument pas.

Une seule petite étincelle de rêve lors du match de foot laisse pourtant entrevoir ce qu'aurait pu être ce livre s'il était moins resté engoncé.



Conclusion



Un livre léger raconté plutôt qu'écrit.



Ma note 11/20
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En finit-on jamais d'aimer ceux que l'on aime

Martine Moriconi écrit ici un roman doux-amer sur l'amitié, le couple et les aléas de la vie. on retrouve une bande de copains vingt ans après. Le temps a marqué les personnes et les couples ont évolué suite aux situations sociales difficiles, au chômage,à la difficulté de travailler dans le monde des médias. C'est un monde difficile parce qu'il faut toujours trouver de nouvelles idées, gagner à l'audimat, éviter si possible de faire de mauvaises séries. Martine Moriconi nous parle ici en professionnel puisqu'elle est scénariste pour le cinéma et la télévision. Elle a un regard lucide sur ce milieu.

Mais, c'est avant tout un roman sur l'amitié, ses mensonges, ses tromperies et la difficulté de faire durer un couple. Parce que l'on ne réagit pas de la même manière à vingt ans qu'à cinquante, il faut passer de l'espoir de rencontrer l'homme de sa vie à la résignation, la seule volonté de se faire plaisir et d'éviter la solitude.

Le style littéraire est moderne et dynamique. La construction en paragraphes alternant les situations actuelles et les actes de jeunesse permet de distiller habilement des éléments d'analyse, de compréhension.

J'ai aimé le ton et l'atmosphère car Pauline analyse avec beaucoup de délicatesse la situation. elle constate plus qu'elle ne regrette, ce qui en fait un livre positif.

J'ai ainsi repensé au livre de David Foenkinos La délicatesse. Même si il n'y a pas le même degré de finesse, on en retrouve l'esprit d'équilibre entre amour et amitié.

Martine Moriconi a réussi un livre agréable à lire , lucide. Un premier roman réussi.
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En finit-on jamais d'aimer ceux que l'on aime

Un roman doux amer qui parle de la vie tout simplement et en particulier celle de nos six amis Pauline c’est d’ailleurs en grande partie elle que nous suivons, Guillaume, Olivier, Benjamin, Elisabeth et Pierre. Entre passé et présent, l’auteur nous plonge dans le tourbillon de leurs joies mais aussi de leurs peines. Les retours dans le passé se font sur un chapitre complet, daté et surtout en italique ce qui permet de ne pas se perdre et je dois avouer que cela facilite grandement la compréhension.



Ne vous attendez toutefois pas à rire aux éclats, Martine Moriconi aborde des sujets durs tels que le suicide, le mensonge, la trahison ou encore le chômage. Des sujets plus que jamais d’actualité. Rassurez vous, l’amitié, l’acceptation de l’autre tel qu’il est ou tout simplement l’amour sont aussi des sujets présents ce qui allège le récit.



Drôles, émouvants, attachants mais surtout tellement vrais, les personnages ressemblent à monsieur et madame tout le monde avec leurs qualités et leurs défauts mais aussi leurs forces et leurs faiblesses. Malgré tout, je trouve que certains sont un peu clichés que ce soit dans leur caractère ou encore dans leurs péripéties, je pense en particulier à Elisabeth et Benjamin, mais je vous laisse découvrir par vous-même pour ne pas vous spoiler. Une des choses que j’aurai aimé, c’est d’avoir un récit à la première personne afin de mieux m’imprégner des personnages.



Nous avons ici à faire à un roman adulte, non qu’il contienne des scènes de violence, ou encore du sexe mais tout simplement parce qu’il traite de sujets adultes dans lesquels, les ados ou encore les jeunes adultes auront beaucoup de mal à s’identifier. J’ai moi même eu par moment du mal à me mettre dans la peau de Pauline et ce malgré mes trente ans.



Pour lire l'intégralité de mon avis, je vous invite à vous rendre sur le blog :)
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