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3.23/5 (sur 31 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Philadelphie, Pennsylvanie , le 22/01/1924
Mort(e) à : Menton , le 24/03/1996
Biographie :

Marvin Albert est un écrivain et un scénariste américain, auteur de romans policiers et de westerns ayant utilisé plusieurs noms de plume.

Il a utilisé les pseudonymes Albert Conroy, Al Conroy, Nick Quarry, Anthony Rome, Ian MacAlister et J. D. Christilian.

Il a servi dans la marine marchande comme officier radio pendant la 2e Guerre mondiale.

Il a été directeur d'une troupe de théâtre pour enfants à Philadelphie puis s'est installé à New York en 1950, où il a travaillé comme rédacteur et éditeur pour les magazines Quick et Look.

Il est devenu écrivain à temps plein après le succès de son roman "The Law and Jake Wade" (1956).

Il a écrit des westerns populaires, des romans policiers et des novélisations de films hollywoodiens, une biographie de l'explorateur polaire Ernest Shackleton.

Il a écrit également avec Theodore Roosevelt Seidman un ouvrage d'obstétrique "Becoming a mother", réédité chaque année depuis 1958 par les éd. Fawcett.

Marvin Albert vivait en France depuis les années 60 et résidait à Saint-Laurent-d'Eze (Alpes-Maritimes).
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Bibliographie de Marvin Hubert Albert   (35)Voir plus

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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Du fond de la gare obscure, une voix épaisse grommela:
- Et si vous alliez en enfer, direct?
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Monte-Carlo se préparait au grand sommet de la saison d'été, le gala de la Croix-Rouge, un évènement où la présence du prince Rainier et de sa famille est garantie. C'est l'apogée de la petite guerre mondaine. Tout le jet-set, de Saint-Moritz à Palm Beach en passant par le Koweit, converge cette semaine-là sur la minuscule principauté pour se confirmer dans son standing. Le jeu consiste à se faire inviter aux réceptions qu'il faut et à éviter celles où, comme l'insinue la rumeur publique, les personnalités ne viendront pas.
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Je n'ai pas pu résister à la tentation. Au lieu de filer au bureau, j'avais démarré du bout de mon appontement à Dinner Key, mis les voiles en direction du Gulf Stream, me permettant une journée de pêche et de plongeons à poil tout autour des récifs. Voilà ce qu'on risque à élire domicile dans un bateau, au sud de la Floride.
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L’homme était vautré sur le dos en travers du lit défait. Autour de la blessure par balle sous son sternum, le sang était encore humide et brillant. Il avait un autre trou dans le front, d’où un filet de sang avait coulé dans les yeux grands ouverts.
La femme était couchée en chien de fusil sur le tapis près de la porte. Elle avait tenté de s’enfuir. Elle avait été tuée d’une balle entre les épaules et d’une autre derrière l’oreille.
Du travail de professionnel. Rien que deux balles pour chacun. Un dans le corps pour abattre la victime, l’autre dans la tête pour l’achever.
Deux personnes avaient cessé d’être des personnes très peu avant mon entrée dans la maison.
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Le Garand tomba de l'arbre. Puis Spiro suivit, mais pas jusqu'au sol. Il glissa de branche en branche, apparut la tête en bas, et resta suspendu, un pied coincé dans une branche fourchue.
Cela ne sembla pas le déranger beaucoup. Il continua à se balancer, le corps oscillant légèrement et les bras ballants, tendus mollement vers le sol. Spiro se fichait éperdument de tout et pour toujours. (p.137)
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Il n’y avait personne dans le living-room et aucun désordre. J’attendis un instant, en tendant l’oreille. Je n’entendis rien.
Il y avait aussi de la lumière dans la grande chambre à coucher. La porte était ouverte. J’y allai et m’arrêtai net.
Ils étaient nus tous les deux, leurs vêtements dispersés sur le plancher.
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Il s’en allait en boitant à travers le quartier, appuyé sur sa béquille tronquée. Poussé par une volonté amère, il travaillait comme cireur ou commissionnaire et acceptait, après les heures d’école, le dimanche ou pendant les vacances, de multiples petits boulots. Déjà, à l’époque, toute son énergie était tendue vers un seul but : économiser pour l’avenir, pour un monde d’adultes dans lequel son intelligence pourrait enfin compenser son handicap physique.
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Je m’étais promis à moi-même, qu’un jour, malgré mon infirmité, je serais un homme comme les autres. Respecté. Admiré. Et même envié. C’était mon but et je pouvais l’atteindre en m’inscrivant à la faculté de Droit. J’ai choisi le Droit criminel, parce que c’était le moyen le plus rapide. Maintenant, on me respecte. Il y a, dans cette ville, des magistrats qui ont peur de moi et des hommes politiques qui me haïssent. Mais ils me respectent tous.
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Du travail de professionnel. Rien que deux balles pour chacun. Un dans le corps pour abattre la victime, l’autre dans la tête pour l’achever.
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Elle était la reine de la soirée, enfin sortie de l’enfance… La robe qu’elle s’était faite était aussi jolie que celles des autres, peut-être même plus jolie. Elle mettait en valeur les rondeurs de sa jeune poitrine et d’autres riches et douces promesses. Et c’est l’éclat irrésistible de sa jeunesse qui l’avait fait distinguer par Clem, parmi toutes les autres danseuses.
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