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Critiques de Mary Balogh (399)
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Une partie de campagne

Période Régence anglaise , début 19ème siècle.

Anthony, futur duc est rappelé auprès de son père avec qui il est brouillé. Celui-ci est très malade et veut marier son fils aîné avant sa mort. Mariage arrangé depuis la naissance de la mariée.

Anthony ne l'entend pas de cette oreille, il désire continuer à vivre sa vie de plaisirs à Londres.

Il a l'idée de passer une petite annonce pour trouver une soi-disant gouvernante qui jouera le rôle de son épouse officiellement avec papiers signés mais qui le laissera libre de vivre comme il l'entend.

Charity Duncan , appauvrie par la mort de son père et ses dettes, accepte le marché pour toucher une rente pour élever ses frères et sœurs et assurer le confort à son frère aîné.

Ils partent pour le château en vue de rencontrer la famille mais les évènements tourneront tout autrement.

Un aussi beau roman que "La perle cachée" avec une écriture tout aussi élégante, un joli suspense, un thème différent et toujours une honnêteté et de beaux sentiments dans une ambiance hors de notre temps.

La maîtrise d'elle-même, le culot et la répartie de Charity m'ont beaucoup plu.

Une lecture que j'ai beaucoup appréciée.

Je me suis littéralement téléportée dans une autre époque en tant qu'observatrice.
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La perle cachée

Fleur Hamilton, orpheline, quitte son domaine, harcelée par son tuteur. Elle croit avoir tué l'homme qui la maintenait à la merci d'un acte inévitable de la part du tuteur.

Désespérée, elle arrive dans les bas fonds de Londres, sans un sou, prête à se prostituer.

Elle appartient à un homme avec une grande cicatrice effrayante au visage. Celui-ci semble la prendre en pitié.

Elle parvient à trouver une place de gouvernante auprès d'une petite fille de 5 ans, au service du duc de Ridgeway.

Quand elle le voit arriver, elle découvre l'homme à qui elle a appartenu quelques semaines plus tôt. Elle est prise d'une peur effroyable...vraiment ?

Ce livre est passionnant si on ne recherche pas trop le côté réaliste des choses.

Les scènes d'amour sont même un peu "gnangnans" vers la fin. La scène de prostitution du début est relativement cruelle mais ça, ce n'est pas de l'amour.

Tant pis, j'ai beaucoup aimé cette lecture.

J'ai aimé la franchise de Fleur, son caractère.

J'ai aimé les beaux sentiments, l'honnêteté, la loyauté du duc.

J'ai lu que Mary Balogh, l'auteure de référence du roman historique de la Régence anglaise était connue pour développer ces caractéristiques dans ses romans.

Elle a reçu de nombreuses récompenses pour l'ensemble de son œuvre et j'ai passé un très bon moment de lecture.
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La magie de Noël

Que-ce-que les défis vous amènent à faire !

Je devais trouver un traineau et me voici partie à lire une romance.

Je ne suis pas familière du genre et là nous sommes en plein dedans :

Un je t’aime mais impossible de me l’avouer,

Un autre je t’aime mais la société ne l’acceptera pas ; je ne suis pas assez bien pour toi.

Une vengeance, des enfants attachants, des belles robes, des bals, de la neige, des personnages qui se dévoilent, des tantes bienveillantes et la magie de noël.

On n’échappe pas à des rôles un tantinet caricaturaux entre homme et femme.

Les chapitres sont très courts et les pages défilent sans une seconde avoir un doute sur la fin.

C’est comme revoir Sissi une fois par an ; cela ne fait de mal à personne et cela vous donne le sourire.



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L'épouse de lord Carew

J'ai bien aimé "L'épouse de Lord Carew", une romance où Mary Balogh revisite le mythe de la Belle et la Bête, mais pas tout à fait… Il y a bien une très belle jeune femme : Samantha, une beauté qui fait tourner toutes les têtes à Londres. Il y a aussi un homme guère séduisant, Hartley, non parce qu'il est monstrueux mais parce qu'un accident de cheval l'a laissé infirme. Toutefois, la ressemblance avec le conte s'arrête là car l'entente est immédiate entre les deux jeunes gens...



Tout au long du roman, le ton reste léger, mais il n'y a pas peut-être pas autant d'humour et d'ironie que dans d'autres titres de l'auteur. Il faut dire que la complicité entre les deux héros est telle que cela laisse peu de place aux chamailleries ; et lorsqu'un troisième larron tente de s'immiscer dans leur histoire, l'affaire est trop grave pour prêter à sourire.



Le dénouement sur un ring de boxe m'a moyennement plu



Tout cela pour dire que, cette fois encore, j'ai passé un délicieux moment avec une romance de Mary Balogh et que je pourrais vraiment finir par développer une forme d'addiction...

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Le petit défaut de lady Rotherham

J’ai passé un très bon moment avec cette romance historique toute en légèreté.



L’intrigue ne présente pas de grande surprise si ce n’est que la Lady Rotherham du titre n’est pas l’héroïne du roman, mais la belle-mère de Diana notre héroïne, et elle est bien décidée à jouer les marieuses à l'occasion de la partie de campagne qu'elle a organisée pour l'anniversaire de son époux. Malgré un manque de subtilité flagrant, elle est d’une redoutable efficacité : même en sachant qu’ils se font manipuler, ses victimes ne peuvent résister aux complots bienveillants de Lady Rotherham.



C'est ainsi que nous assistons à l'éclosions de deux histoires d'amour.

A l'arrière-plan, Ernest résiste de toutes ses forces aux manigances de sa mère pour le jeter dans les bras d'Angela, une toute jeune fille pleine d'énergie et de fantaisie, qui est éperdument amoureuse de lui depuis l'adolescence.

Au premier plan, dans une intrigue plus développée, les deux personnages principaux du roman, Jack et Diana, sont très attirés l'un par l'autre mais elle refuse de céder aux avances de cet homme qu'elle sait être un libertin et qui reconnaît juste chercher à passer un peu de bon temps (par contre, il ne lui avoue pas qu'il désire avant tout la séduire pour gagner un pari...).

Cependant la seule volonté des uns et des autres ne suffit pas pour résister aux manœuvres de Lady Rotherham et aux sentiments qui s’épanouissent bien malgré eux.



Le style de Mary Balogh est agréable et l'ambiance reste toujours légère, mais j’ai trouvé que le dénouement est un peu rapide bien que l'épilogue ne manque pas de piquant.



J’ai donc beaucoup aimé "Le petit défaut de lady Rotherham" et il se pourrait que je sois en train de développer une dépendance aux romances de Mary Balogh...
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Celui qui me comblera

Je me réjouissais de lire le neuvième tome de la série des Westcott, mais j'en ressors un peu déçue. L'histoire m'a semblé un peu "vide".



La romance est bien menée, mais elle m'a donné l'impression de rester au second plan. En effet, une grande partie du récit est consacrée aux problèmes de famille du héros, Justin : les relations compliquées avec sa sœur, son bannissement de la famille par son père dans des circonstances troubles, la disparition de son ami simple d'esprit. L'autrice se répète beaucoup sur ces sujets, comme si elle avait peur qu'on ne retienne pas ce qu'elle nous avait déjà expliqué quelques pages plus tôt.



La famille Westcott est très peu présente (sauf dans les tous derniers chapitres).

En revanche, la famille de Justin et sa sœur occupe beaucoup de place dans le récit, similaire à celle des Westcott dans les précédents tomes, mais cela fait beaucoup de personnages secondaires qui entrent en scène d'un coup. J'ai eu une impression de foule un peu floue : difficile d'identifier et de situer à coup sûr tous ces nouveaux personnages (sans compter les derniers chapitres où s'ajoutent une pléiade de Westctott).



Le happy-end s'étire longuement pour raconter les six semaines entre la demande en mariage acceptée et le bal de noces. Il n'y a pas vraiment de péripéties sur toute cette partie du roman : l'autrice décrit les préparatifs des uns et des autres pour le mariage, encore une occasion de souligner l'importance d'une grande famille unie…



La plume de Mary Balogh est plaisante, mais les longueurs et les répétitions font que ce roman "sonne creux" par rapport aux autres titres de la série).

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Le Noël de toutes les promesses

Cette romance est avant tout une histoire de Noël qui réunit tous les ingrédients incontournables de la saison : réunion de famille, balades en traineau, spectacles d'enfants, baisers sous le gui, repas festifs, courses de luges, chorales de chants de Noël, etc.



Le récit commence toutefois dans une toute autre ambiance avec un deuil et un mariage arrangé, presque forcé même. Du moins est-ce ce que ressentent Randolph et Ellie, les deux héros, qui ont du mal à échanger autres choses que des reproches (et on est loin des chamailleries qui pourraient évoquer le flirt plutôt qu'une véritable dispute). Le héros m'a semblé plus accessible et sympathique que l'héroïne qui a tendance à se renfermer ou à sortir ses griffes dès qu'elle se sent en difficulté, jugée, mal à l'aise... Il finit d'ailleurs par la surnommer "son petit hérisson".



Au final, j'ai passé un bon moment avec "Le Noël de toutes les promesses", surtout une fois que le couple s'installe à la campagne pour les fêtes de fin d'année et qu'il se retrouve entouré de l'exubérante famille de la jeune femme.



N.B. : la quatrième n'est pas tout à fait juste donnant une vision caricaturée de ce qui se passe réellement.
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La saga des Westcott, tome 8 : Celui qui me..

J’ai passé un très bon moment avec ce huitième tome de la Saga des Westcott dont l'intrigue se déroule dix ans après le Grand Cataclysme (pour reprendre l'expression de rigueur) qui, au premier tome de la série, a remis en question toute l'existence d'Harry, le héros de "Celui qui me chérira". Alors qu'il semble avoir enfin digéré les événements et surmonté ses blessures de guerre, il prend conscience que la solitude qu'il appréciait jusque là ne le satisfait plus vraiment et justement la veuve du pasteur, farouchement attachée à son indépendance, sent également la solitude lui peser. Mais la réputation d'une jeune veuve est bien fragile, surtout dans un petit village où tout le monde connaît tout le monde et garde un œil sur ses voisins...



La romance est agréable, bien plus douce que ne peut le laisser penser la quatrième de couverture qui évoque une veuve décidée à prendre un amant. Toutefois il manque quand même un petit quelque chose (une touche d'humour, une pointe de suspense ou autre chose...) qui aurait donné du piquant à l'histoire de Lydia et Harry.



Dans ce tome, la famille Westcott est présente au grand complet, toujours en pleines manigances pour assurer le bonheur d'un des leurs, même à son insu.



Ce huitième tome m'a donc bien plu et il ne me reste qu'à patienter jusqu'à la sortie du prochain volume de la Saga des Westcott. En effet, on pourrait imaginer la série va s'arrêter là puisque toutes les "victimes" du Grand Cataclysme semblent avoir trouvé le bonheur, mais il y a un neuvième tome (pas encore traduit) qui va s'intéresser à Estelle Lamarr, la fille de Marcel Lamarr qui a épousé Viola, la veuve du méchant bigame, dans le quatrième tome. Il pourrait donc y avoir de nombreux autres tomes si Mary Balogh raconte les amours de tous les jeunes gens de la nouvelle génération des Westcott...

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Miss Catastrophe

Sitôt sorti, sitôt acheté, sitôt lu. La collection Regency est pour moi un petit péché mignon que je déguste à chaque saison, emportée par la légèreté, l'humour et la romance que nous proposent ces différents récits.



Une sur deux est de la plume de Mary Balogh. C'est sur lui que s'est porté mon choix. D'autant que le résumé avait l'air alléchant à souhait et se confirme à la lecture!



A la croisée entre Orgueil et Préjugés et Bridget Jones, on retrouve un jeune couple mêlé dans des quiproquos et des imbroglios qui font tout le sel comique de ce récit. D'autant plus que l'autrice multipliant les points de vue narratifs, multipliant ainsi les erreurs et confusions, tandis que le lecteur se délecte, se sentent lui, en revanche, omniscient.



Notre couple principal est attachant. J'ai apprécié que Mary Balogh n'en fasse pas la perfection incarnée. Lui n'a pas un physique à se retourner sans être laid et vit une vie respectable mais morne, chose dont il est conscient et qu'il cherche à épicer avant de se ranger. Elle est naïve et fougueuse, provinciale à l'extrême et inconvenante à souhait: un caractère qui en fait une proie facile, d'autant qu'elle est très bien dotée, pour les séducteurs, la mettant ainsi dans des situations des plus embarrassantes. Une complémentarité s'installe donc et rend leur relation évidente (pour le lecteur) et attachante.

J'avoue que l'aspect "écervelé" de Joséphine est peut-être un peu poussif mais, bien que je m'en sois fait la réflexion, cela ne m'a pas empêché d'apprécier qualités et défauts de ce personnage.



Les différents revirements de situation font qu'on est facilement happé par le récit sans en avoir le tournis. L'autrice a su doser le rythme; nous offrant de beaux moments de divertissements.
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La lady au parapluie noir

Plus qu'une romance historique, La Lady au parapluie noire est une véritable comédie romantique grâce à son héroïne hors norme. Cette jeune femme (même si elle se considère comme une vieille fille décrépite malgré ses 25 ans) n'écoute que son bon cœur et son bon sens tout relatif pour intervenir dès qu’elle le juge nécessaire, se moquant des conventions sociales et du qu'en dira-t-on, au point d’apparaître comme une excentrique aux yeux de tous.



Et bien sûr, le destin met sur sa route un jeune homme très attaché au respect des convenances et extrêmement soucieux de sa réputation. Réputation qui se voit mise à mal quand la jeune femme le sauve avec son parapluie noir alors qu’il est victime d’un guet-apens dans une auberge. Elle règle aussi ses dettes auprès de l’aubergiste, y compris pour la nuit passée avec une serveuse, ce qui aggrave l’humiliation du jeune homme devenu la risée de tout Londres.



C’est le début d’une relation orageuse, où chacun est persuadé de prendre le dessus, surtout qu’ils ne doivent se supporter que le temps de la Saison et qu’ils n’ont aucune intention de faire des concessions.



L’histoire est très amusante, mais la personnalité excessive de l'héroïne la rend souvent caricaturale (chez Jane Austen, elle aurait pu incarner un de ces personnages secondaires hauts en couleurs délicieusement agaçants mais impossibles à prendre au sérieux). Du coup, j’ai passé un bon moment mais quelques passages m’ont paru un peu longuets.
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La maîtresse cachée

Le titre du roman trouve son explication très tard dans le roman, ce qui m'a fait m'interroger longuement sur cette "maîtresse cachée" et a ajouté un petit suspense à ma lecture. Pour le reste, l'intrigue est assez classique bien qu'elle m'ait semblé un peu longue à démarrer. Au contraire, la partie de campagne aurait mérité d'être davantage développée : j'ai trouvé très amusante la façon dont les uns et les autres essayent de se manipuler mutuellement (pour leur bien, évidemment).



Les deux héros ne se démarquent pas tellement, sauf en ce qui concerne les chapeaux criards de la jeune fille : Angeline est jeune, enthousiaste, amoureuse ; Edward a quelques années de plus, beaucoup de responsabilités et des idées bien arrêtées sur ce qui fait une bonne épouse. D'ailleurs il a déjà choisi celle qu'il épousera, même si cela ne correspond à ce que sa famille attend de lui et que la jeune femme en question a décliné sa demande en mariage. Autrement dit, il n'y a pas la moindre place pour Angeline dans la vie d'Edward malgré son attirance inexplicable pour la jeune fille...

Le livre met aussi en scène de nombreux personnages secondaires autour des deux héros (essentiellement leurs familles) ce qui donne de l'épaisseur à l'histoire. D'ailleurs, d'autres couples se forment au fil de La Maîtresse Cachée.



La plume de Mary Balogh est agréable et la romance reste toujours légère, sauf pour l'épilogue qui du coup ne m'a pas semblé dans le ton du roman (trop sérieux, tirant presque vers le mélo). J'ai néanmoins trouvé étonnante (et peu digeste) la tendance des personnages (l'héroïne, mais pas seulement) à se lancer dans des tirades interminables.



J'ai donc passé un bon petit moment avec cette romance de Mary Balogh même si elle ne restera pas parmi mes préférées de l'autrice (je crois qu'Une Partie de Campagne n'est pas prêt d'être détrôné...).
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Dans les bras du capitaine - Un mystérieux étra..

Deux récits indépendants dans ce livre, donc deux critiques, même si l'impression d'ensemble est unanime... et pas très enthousiaste.



- Dans les bras du capitaine

J’aime bien ce qu’écrit Mary Balogh habituellement (c’est souvent assez drôle), mais cette fois elle m’a perdue dès le premier chapitre, lorsqu’elle a commencé à parler de réincarnation, de vies antérieures, de grand amour passé à retrouver… 

Du coup ça ne m’a pas semblé si romantique ce couple qui se lie parce que c’est le destin, c’est inévitable, etc alors qu’ils viennent à peine de se rencontrer. Ce n’est même pas comme un coup de foudre qui initie une relation qui se consoliderait ensuite…

Je n’ai donc pas adhéré à cette histoire, et j’ai même bâclé la fin de ma lecture (j’aurais interrompu ma lecture si ça avait été plus long).





- Un mystérieux étranger

Comme pour la première nouvelle, je n'ai pas réussi à adhérer à l'histoire. Le point de départ était pourtant intéressant : une jeune veuve trouve à sa porte un inconnu gravement blessé et amnésique qu'elle soigne et, bien sûr, les sentiments ne tardent pas éclore.

L'intrigue est assez classique (ce qui ne me gêne pas en soi), mais l'auteur décrit des situations absolument pas crédibles.

En plus, il y a des maladresses dans la traduction ce qui ne rend pas la lecture plus agréable.
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Une partie de campagne

J’ai beaucoup aimé cette romance historique au ton résolument moins léger que ce que pourrais laisser penser la couverture au couleurs pastel et aux ornements floraux.



Les deux héros sont attachants et forment un joli couple qui évolue doucement du rôle d'associés en affaire ayant des intérêts communs à celui d'amoureux, amis et amants.



L'héroïne dévoile peu à peu une personnalité plus affirmée et chaleureuse que ce qu'escomptait son mari lorsqu'il l'a sélectionnée pour tenir le rôle d'épouse terne de basse extraction afin de contrarier son père despotique. Elle est comme un grain de sable qui vient perturber le fonctionnement trop froid et inflexible de cette famille de la haute aristocratie.



Quant au héros, on le voit évoluer peu à peu tandis qu'il prend conscience qu'il a aussi des torts dans la brouille qui l'a tenu éloigné de sa famille, que rien n'est tout noir ou tout blanc ; et il se rend surtout compte que le mariage n'est finalement pas une si mauvaise chose...



Le style de Mary Balogh est très agréable et le récit très bien mené, ce qui fait que j'ai passé un excellent moment avec Une Partie de Campagne. J'ai juste regretté d'arriver trop vite à la dernière page.
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La famille Huxtable, tome 1 : Le temps du m..

Avec Le Temps de l'Amour, j'entame une nouvelle saga familiale signée Mary Balogh et je dois dire que cela commence très bien.

Je suis très vite entrée dans l'histoire des Huxtable, dont le benjamin, âgé de seulement 17 ans, vient d'hériter du titre comte, ce qui change tout pour lui et ses trois sœurs qui menaient jusque là une existence modeste dans un village reculé. Le jeune comte refuse de rejoindre son nouveau domaine sans ses sœurs et son nouveau tuteur, déjà peu enthousiaste, se retrouve en plus en charge des trois jeunes femmes. L'une d'elle finira par le séduire...



Le mariage (de raison) arrive assez tôt dans l'histoire et j'ai eu l'impression qu'après les ajustements nécessaires pour arriver à couple amoureux et heureux, l'intrigue s'étirait un peu sur la fin.

L'autrice insiste peut-être trop sur le sourire de la jeune femme, en soulignant trop souvent qu'elle n'est pas vraiment jolie. Cela m'a paru assez désobligeant...



J'ai passé un bon moment avec cette romance toute douce et j'ai hâte de découvrir le deuxième tome qui est consacrée la plus jeune des sœurs, Katherine, le membre de la famille qui m'a semblé le plus effacé.

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La saga des Westcott, tome 6.5 : Someone to..

J’ai beaucoup aimé cette courte romance qui nous propose les retrouvailles improbables de Matilda et Charles, éperdument amoureux l'un de l'autre à vingt ans. Trente-six ans ont passé. Elle est restée vieille fille, demeurant auprès de sa mère vieillissante pour prendre soin d'elle. Il a mené une vie de libertin, s'assagissant à peine après son mariage qui lui a permis d'avoir trois enfants à présent adultes.

J'ai trouvé leur histoire très touchante : amenés "par les circonstances" à retourner sur les lieux de leur première idylle, ils donnent l'impression de revivre leur premier amour, étape par étape, au point d'oublier parfois les années qui ont filé et le ressentiment causé par leur séparation. C'est très romantique, presque trop, mais je ne vais pas bouder mon plaisir.

Cette novella est aussi l'occasion de retrouver la nombreuse famille Westcott et de la voir continuer à évoluer et à s'étendre (de nouvelles naissances, des jeunes qui arrivent à l'âge adulte et jouent un rôle plus actif dans l'histoire,...). Les réactions de la famille lorsque la tante Matilda annoncent qu'elle va se marier sont d'ailleurs amusantes car très contrastées, entre l'enthousiasme de la jeune génération, la méfiance bien-pensante de ses sœurs mariées depuis des décennies et l'approbation très catégorique (et surprenante) de sa mère...

Juste pour le plaisir de pinailler, j'ai été un peu surprise que l’aspect physique de la relation amoureuse soit complètement occulté, ce qui est assez rare dans ces romances historiques. Il faut croire que l'âge pose quand même des limites...

Comme je l'espérais, j'ai donc passé un excellent moment avec Someone to Remember…
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Une partie de campagne

Je découvre la plume de Mary Balogh dans cette collection J'ai Lu Regency que j'apprécie tout particulièrement, notamment avec l'illustration signée Magalie Foutrier.



Comme toute romance digne de ce nom, nous avons une histoire très irréaliste à laquelle on ne manque pas pour autant de fondre. Un véritable délice, toute en légèreté et en émotion.

Anthony, marquis de Staunton, a des comptes à rendre avec son père. Désireux d'annoncer indubitablement son indépendance vis-à-vis de lui, il décide de revenir à sa fête de fiançailles (prévues depuis qu'il est tout jeune et bien sûr arrangée) après huit ans d'exil, marié! Marié qui plus est à une jeune fille désargentée, obligée de gagner sa vie en étant gouvernante : Mle Charity Duncan. Les termes de l'accord sont ceux-ci : ils se marient et par la suite elle obtient une rente confortable. Ce qui n'est pas sans tirer la demoiselle d'un mauvais pas, sa famille étant endettée.



L'histoire se met donc en branle, Charity devenant un pion dans le jeu du père et du fils, en toute connaissance de cause. N'étant pas une souris grise terne telle qu'on pourrait le penser de prime abord, l'auteure nous offre une vive personnalité dotée de beaucoup de sensibilité et très imprégnée des valeurs familiales. La discorde qui règne dans cette famille n'est pas tolérable et elle compte bien y mettre son grain de sel tout en volant le coeur du futur duc au passage...



C'est une romance historique sans surprises qui remplit au contraire toutes ses promesses avec un dénouement délicieux. Les personnages sont attachants, à commencer par celui de Charity. L'histoire est positivement prévisible et leur relation se développe rapidement mais naturellement. Les chapitres se lisent rapidement et le livre se dévore ainsi en quelques heures. Une lecture légère qui fait indéniablement du bien au moral!



LC Babelio Juin 2021 Moins de 100 lecteurs

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La lady au parapluie noir

J'ai découvert la collection Regency et Mary Balogh cette année. Une jolie découverte qui permet de passer des après-midi coocooning à souhait.



La lady au parapluie noir se lit d'une traite selon moi. Giles Kincade, vicomte de son état, est défendu lors d'une agression par une jeune femme en chemise de nuit armée d'un parapluie. Alors qu'on vient de lui voler sa bourse, il promet sur son honneur de gentleman de rembourser différentes dettes. Pas cru, la jeune lady part à nouveau à sa rescousse en payant ses dettes... Il n'en faut pas plus pour alimenter le gratin londonien et faire de Giles Kincade la risée du beau Londres. Lui, qui a des soucis familiaux en tête : sa jeune soeur est victime d'un coureur de dot. Et voilà que la lady au parapluie noir, Daisy, est à nouveau sur sa route.



Le personnage de Daisy est excellent. On sourit, on rit. Faisant fi des convenances, Daisy n'hésite pas à arrêter la circulation pour sauver un chien, à interpeller un gentleman un peu trop brutal avec une prostituée, bref à se mettre dans des positions qui entachent sa réputation pour ses "saintes croisades". Un état d'esprit "provincial" et rafraichissant à souhait durant la saison londonienne et qui n'est pas sans émouvoir le vicomte, bien malgré lui. Le personnage de Daisy est tout altruisme et naïveté. Une lecture distrayante avec une romance qui fait du bien. Pas trop crue, un brin romanesque, je finis ce petit livre enchantée, avec la douce envie, moi aussi, de me balader au clair de lune à Vauxhall...





LC Octobre : Cap au Nord!

Challenge Coeur d'artichaut

Challenge Plumes féminines

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Le double pari

Le double pari du titre n'est presque qu'un détail du roman, l'élément déclencheur en quelque sorte, mais tout est réglé au premier tiers du livre et les paris sont à peine évoqués ensuite. Le véritable enjeu du roman, c'est la façon dont deux personnes qui se connaissent à peine et n'ont a priori rien en commun vont réussir à être heureux dans un mariage décidé sur un coup de tête.



D'une part, il y a Marcus, le héros, qui transpire le dédain mais qui se révèle un époux attentionné, aux petits soins pour son épouse et sa famille.

D'autre part, nous avons l'héroïne, une toute jeune fille aux allures de garçon manqué qui ne supporte pas l'idée d'être une "faible femme", jusqu'à se faire appeler Henry plutôt qu'Henrietta. Son caractère emporté lui fera d'ailleurs frôler la catastrophe alors que son mari l'avait mise en garde contre son cousin héritier mal intentionné.



Cependant, j'ai eu du mal à croire à la relation ente Marcus et Henry. Ils passent très peu de temps ensemble (du moins en tête à tête).



Même si la lecture de cette romance est plaisante, Le Double Pari ne restera pas parmi mes titres favoris de Mary Balogh...

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Le club des survivants, tome 7 : Rien que l..

Avec ce tome 7 du Club des survivants, je termine cette belle saga de Mary Balogh.

Ce club a été formé par le duc de Stranbrook suite aux décès de son fils à la guerre et de sa femme. En accueillant de nombreux officiers blessés lors des guerres napoléoniennes surtout en Espagne, il leur a redonné goût à la vie en soignant les douleurs physiques mais aussi morales.

Les effets des chocs post-traumatiques ne datent pas de notre époque.

Un petit groupe de six officiers sont devenus de grands amis du duc après leur passage dans son domaine de Penderris Hall. Un médecin spécialisé dans ce genre de traumatisme l’a aidé à les remettre sur pied.

Cette saga de sept livres nous raconte pour chacun d’entre eux, leur retour à la vie normale et à la société. Dure affaire pour chacun d’entre eux entre.

Entre Ralph, Hugo, Vincent, Benedict, Flavian et Imogene la seule femme du groupe, ils retrouveront petit à petit grâce à lord Stanbrook, et à leur volonté à tous de se construire une autre vie en compagnie de leurs conjoints respectifs, le goût et la joie de vivre. Rien n’est oublié, mais apaisé.

J’aime bien la plume de Mary Balogh. Nous sommes dans de la romance Régency, cela peut sembler mièvre mais la thématique de la reconstruction de chacun des personnages est bien menée. C’est un combat pour chacun d’entre eux et l’auteure prend soin de nous raconter la psychologie de chacun.

Et puis ma foi, en cette période si difficile, de bons romans d’amour font du bien à lire. Cela se lit facile et apporte détente et émotions.

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Miss Catastrophe

J’ai adoré :-)



Un vaux-de-ville burlesque à souhait, j’ai ri tout du long. Une héroïne écervelée qui ne manque pas d’imagination, un héro trop sérieux qui découvre l’aventure, un intrigant qui présente bien, une famille soudée peut-être un peu trop protectrice, une cavalcade de quiproquos…, quelques heures d’une détente assurée :-)



Une auteure qui ne déçoit pas, à lire sans modération ;-)
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