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3.19/5 (sur 55 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Mary Dorsan (un pseudonyme) est infirmière en psychiatrie.

Son pseudonyme est l’anagramme de Sandor Maraï, le grand écrivain hongrois qu’elle aime tout particulièrement.

Elle a travaillé dans un appartement thérapeutique rattaché à un hôpital psychiatrique avant d'exercer dans un hôpital psychiatrique.

En 2015, elle publie son premier roman, "Le présent infini s’arrête". Elle s’est mise à écrire pour se tenir au plus près de la réalité, raconter l’histoire de ce métier, donner une voix aux adolescents de 13 à 18 ans, des invisibles de notre société.

"Une passion pour le Y", son deuxième roman, est paru en 2018.


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Mary Dorsan Méthode éditions P.O l': où Mary Dorsan tente de dire de quoi et comment est composé son livre "Méthode", et où il est question notamment d'une ergothérapeute et de la souffrance au travail, de la différence ou de la confusion entre narrateur, un personnage de roman et un auteur, d'un permanence syndicale et d'une manifestation du premier mai, de Méthode Sindayigaya et de Georges Perec, du furur et du conditionnel, de souffrance au travail et d'hôpital, à l'occasion de la parution de"Méthode" aux éditions P.O.L à Paris le 29 avril 2021. "Méthode est un homme humilié. Ce récit est sa revanche. Mais il ignore tout de mon travail. Il ne me reste que l'écriture. Comment supporter autrement la grande douleur et la solitude de tant d'hommes et de femmes ?"

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Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Dans la chaleur, pourtant, le gel. Peut-il faire si chaud, peut-on transpirer autant au soleil sous un ciel bleu sans nuage et sentir sa peau se glacer ainsi dans le vent brûlant ?
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Quand on collectionne trop, ça devient une maladie.
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Malgré la douleur, Darius, se propulse hors de sa chaise, quitte la pièce en claudiquant. Au passage, lui balance un regard plus noir que ses vêtements, plus noir que le fonds d'un puits au coeur de la nuit, plus sombre que les fonds marins les plus profonds. Un noir où elle se noie.
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Pauline lorgne son propre grand verre de chocolat chaud, la généreuse portion torsadée de crème fouettée maison qui le coiffe. A l'aide de sa petite cuillère, elle décapite la crème poudrée de cacao, la gobe, se délecte de l'épaisseur sucrée qui s'enroule autour de sa langue.
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C'est quoi, ces mots, cette expression de "bonnes pratiques" face à ce tourment-là? Elle ne sait pas, cette femme-là.
Il pourrait exister une jouissance à approcher ce délire? Elle a entendu ce soupçon, ce serait une jouissance que de l'écouter délirer?
Non, il n'y a que de la tristesse, une terrible, une abominable tristesse, celle de savoir qu'elle ne peut rien pour lui, ou plutôt si peu. Il n'existe pas de remède pour les extrêmes de la folie. On peut offrir juste du temps, de la chaleur humaine. Rester autant que possible. Écouter vraiment, sans fuir. Essayer d'être vraiment avec l'autre.
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p.262 "Hier il nous montre qu'il ne sait rien d'eux, qu'en fait il ne s'intéresse pas à eux, à leur vie, à leurs souffrances. Et ça se voit ! Il le montre ! Et en plus il leur fait du mal ! Son ignorance ou son indifférence de leur histoire deviennent presque de la cruauté : il les a énervés hier soir, il les a agités. Les jeunes se sont couchés très tard, il a fallu les apaiser avant qu'ils puissent aller se coucher et trouver le sommeil !"
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- Oh ! Regardez les fourmis noires sur la table blanche ! Elles ont repéré des grains de sucre ! On dirait qu'elles écrivent de tout petits mots serrés les uns contre les autres !
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p.184 " Je ne me plains pas, j'ai eu l'augmentation de salaire que je voulais, j'avais la trouille mais j'ai bien négocié mon salaire, je ne regrette pas... Certains se plaignent, mais ils ne font pas le plus petit plus pour avoir ce qu'ils veulent... On ne peut pas avoir quelque chose pour rien. Si tu n'es pas content, tu changes de boîte..."
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Je cherche le vrai sous les couches de faux.
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Des paroles si tristes, une voix si désespérée, une âme résignée pour un constat amer : ce cœur cassé, cette cette âme brisée ne pourront pas être réparés - il existe des fêlures trop grandes, trop profonde pour réussir des réparations durables; on bricole, on tente de les consolider pour qu'ils se maintiennent un peu plus longtemps; on rafistole, on rabiboche, c'est tout. Ce monde, cette société, est trop dur, trop exigeant, trop égoïste pour les cœurs et les âmes les plus sensibles. Tant de méconnaissances, de frontières de murs séparent les hommes les uns des autres : on trouve toujours à commenter, critiquer, dénoncer ce qui se passe d'un côté ou de l'autre. Sans comprendre. Avec si peu de tolérance pour les différences.
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