Citations de Mary E. Pearson (217)
"Tout le monde commet des erreurs, répondit-il en me prenant le balai des mains pour attraper les toiles que je ne pouvais pas atteindre?
Sa nonchalance m'exaspéra.
_Tromper délibérément quelqu'un, ce n'est pas une erreur. C'est une décision froide et calculatrice. Surtout lorsque la victime est une personne que l'on prétend aimer.
Il se figea comme si je lui avais donné une claque sur l'arrière de la tête.
_Et quand une personne n'est pas fiable en amour, alors elle n'est pas digne de confiance, ajoutai-je."
Choisis tes mots soigneusement, y compris ceux que tu ne prononces pas. Ils deviennent des graines ; les graines deviennent la réalité, et la réalité devient l'histoire.
Notre travail n'est jamais fini. Le temps est une route ; les évènements se répètent. Nous devons rester vigilants.
Croyez vous que je n'ai pas mes raisons, comme vous pensez avoir les vôtres ? Tout le monde se lasse d'attendre ce qu'il veut. La seule différence entre vous et moi, c'est que j'ai arrêté d'attendre.
- C'est gênant, hein ? lança-t-il.
- Quoi donc ? demandai-je d'une voix un peu trop aiguë.
- Ces moments où on ne se déteste pas.
Je n'ai pas de bouche, mais je me sustente
D'un regard ou d'une parole bienveillante.
Je n'ai pas d'yeux, mais je vois une âme fière
La seule qui me complète aujourd'hui comme hier.
Je m'éveille sous la main d'une Rahtan,
Ses caresses sont mon souffle et mon sang.
Je suis totalement perdu mais complètement trouvé
Détenu, prisonnier... attaché à jamais.
Je peux regretter que la vie ne m'ait pas distribué les meilleures cartes, mais je ne peux pas les changer, il me reste donc à décider comment je vais jouer avec ce que j'ai en main.
Et c'est ce que je fais.
Je joue de mon mieux.
Il n'est pas toujours nécessaire de recourir aux forces armées pour sauver le monde. Parfois, il suffit d'une personne qui refuse de laisser gagner le mal. Les héros comme Greyson et ses vingt- deux enfants sont ma plus grande inspiration.
Une pièce pour chaque enfant de cette ville. C'est entre les dieux et toi, Jase. Ça ne regarde pas les prêtres, ni personne d'autre. C'est ta promesse de les protéger avec ton sang, de la même façon qu'Aaron a versé le sien pour sauver le Vestige.
L'or plaît aux hommes, mais le sang sert aux dieux, parce que, en définitive, la seule chose que tu as à donner, c'est ta vie.
Aujourd'hui, un millier de rêve allaient mourir pour qu'un seul puisse éclore.
Elle écrivit quelque chose sur un bout de papier et fronça les sourcils.
- Je préférerais ne pas être obligée de revenir. Tu sais lire ?
Je redressai le dos.
- Couramment ? Dans trois langues, répliquai-je. Et je me débrouille dans deux autres. Caz ena, konass ?
La guérisseuse hésita. Elle ne comprenait pas ce que je venais de dire, mais un mot avait dû lui paraître familier.
Ecoute les mots qui ne sont pas prononcés, Kazi. Ecoute le souffle des gens, leurs pauses. Observe leurs poings serrés , leur regard, leurs larmes et leurs frémissements. Tout le monde peut entendre les mots prononcés à voix haute, mais rares sont les personnes capables d'entendre le coeur qui bat derrière.
Quelle fille était-elle, cette Jenna Fox, pour que personne ne l'aime ? Est-ce que je veux vraiment me souvenir d'elle ?
- Je n'y vois qu'un rappel que rien n'est éternel, pas même les constructions les plus grandioses.
- Certaines choses le sont.
Je me tournai vers lui.
- Vraiment ? Et quoi donc ?
- Les choses qui comptent.
"_Mais souviens-toi, mon enfant, même si nous avons chacun notre propre destinée, qui peut parfois nous sembler criblée d'infortune, nous faisons tous partie d'une histoire qui nous dépasse. Une histoire qui transcende la terre, le vent, le temps...et nos larmes.
Elle glissa son pouce sous mon œil.
_Les grandes histoires n'ont pas dit leur dernier mot."
On ne mesure pas le poids des secrets jusqu’à ce que leur fardeau disparaisse enfin.
Ce n'est pas le lieu qui est important, mais les pas qui nous y conduisent.
"_Peut-être. Peut-être pas.
_On ne saura jamais ce qui aurait pu se passer. S'appesantir sur les peut-être ne rime à rien.
_Tu as raison.
_On doit aller de l'avant."
"Les demi-dieux qui contrôlaient jadis les cieux étaient tombés de leur piédestal jusqu'à disparaître complètement. J'avais toujours l'impression d'entendre les ruines de leurs chefs-d'oeuvre chanter un interminable hymne funèbre. Je me détournai pour regarder les herbes folles qui frémissaient sur le plateau.
_Je n'y vois qu'un rappel que rien n'est éternel, pas même les constructions les plus grandioses.
_Certaines choses le sont.
Je me tournai vers lui.
_Vraiment ? Et quoi donc ?
_Les choses qui comptent."
Certains disent que tout a commencé avec les étoiles. Qu'elles ont apporté une magie que le monde ne pouvait pas contenir.
Non, répondait mon grand-père. Tout a commencé avec la colère des hommes.
Quel qu'ait été le but, nous sommes la fin.