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Citations de Mary Hoffman (23)


Sky hésita. C'était un truc de fille de vouloir conserver un flacon de parfum dans sa chambre; pourtant la petite fiole l'attirait de façon inexplicable.
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Tu commences à t'y habituer? demanda Luciano. Ce masque en dentelle argenté est magnifique, je trouve.
Hum, fit Arianna. Si on veut. Mais ça n'a pas d'importance, finalement. Je crois que bientôt, je ne serai plus obligée de porter un masque.
En disant cela, elle adressa à Luciano un sourire de vraie Duchessa.
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J'ai commencé par citer l'exemple d'un homme sur le point de poignarder un enfant. Qui d'entre vous ne turait pas l'agresseur pour sauver l'enfant? Et pourtant, aujourd'hui, vous allez assister à la mort d'une demi-douzaine de petits être innocents sans faire quoique que ce soit pour l'empêcher.
Défendre les faibles, sauver un camarade, libérer un pays ou une ville d'un tyran. Combattre en temps de guerre. Protéger sa famille ou son foyer. Dans des cas extrêmes, sauver sa vie.
Mais je vous le demande, citoyens, les Manouches, menacent-ils votre famille ou votre foyer? Leurs célébrations religieuses sont-elles un danger pour vous? Sont-ils source de conflit ou de tyrannie dans l'enceinte de cette ville? Et pourtant nous sommes sur le point de les faire mourir par le feu! (...)
aujourd'hui, j'ai moi-même failli mourir, poursuivit Luciano. (...)
une telle expérience fait réfléchir à l'essence de le vie et de la mort. Le corps est une entité fragile qui contient quelque chose de plus important : l'âme. (...)
C'est un acte terrible que d'ôter la vie. Mais plus grave encore que les souffrances est la perte de trente âmes condamnées à rejoindre leur proches défunts sans autre cérémonie. C'est déjà bien assez de provoquer la colère des morts!
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Depuis quelques jours, Cesare ne quittait presque plus l’écurie. Sa jument préférer, Starlight, était pleine, et tant qu’elle n’avait pas mis bas, il se devait de rester près d’elle. Il allait jusqu'à dormir sur la paille dans la stalle voisine ; résultat, ses cheveux châtain viré au blond a cause de la poussière et ses vêtements le grattait.
Après avoir avalé son dîner avec un lance-pierre pour retourner a l’écurie en quatrième vitesse, il pensa la jument grise en sifflotant entre ses dents. La crinière de Starlight était argentée au crépuscule et, quand Cesare la peignât, la jument le rabrouât en soufflant à travers ses naseaux. Elle s’agitait dans sa stalle.
La famille de Cesare vivait non loin de l’écurie du Bélier car le père, Paolo, était maître d’écurie du douzième du bélier. Il avait confié à son fils la responsabilité de veiller sur Starlight et Cesare voulait se montrer digne de cette mission.
- c’est pour bientôt, ma beauté, lui murmura-t-il,
Et la jument hennit comme si elle acquiesçait, hochant sa tête blanche dans la pénombre de l’écurie.
Les autres chevaux s’agitaient, eux aussi. Ils avait tous du sang arabe et était très nerveux. Le Bélier ne s’intéresser qu’aux chevaux de course. Dans la stalle situer en face, Arcangelo, un jeune hongre alezan, tressaillit dans son sommeil et remuât les oreilles ; sans doute rêvait-il d’une victoire.
Cesare se couchât sur la paille pour dormir et lui aussi fit des rêves de victoire. Il rêver la même chose, jour et nuit : Monter le cheval du Bélier lors de la course des étoiles et la remporter.
Un petit chat gris se frottât contre la porte de l’écurie et s’approchât a pas feutré de Cesare. Il se nichât dans le creux de son bras et se mit à ronronner.
Un peu avant minuit, du bruit se fit entendre à l’intérieur de l’écurie. Starlight ne tenais plus en place. Cesare se réveillât et sentit immédiatement la présence de son père. C’était agaçant, à force. Paolo savait toujours quand on avait besoin de lui, et où. Il avait apporté une torche. Il la coinçât dans une applique installer en hauteur afin que d’éventuelles étincelles ne mettent pas le feu a la paille. Cesare se levât d’un bond, délogeant sans le vouloir le chat qui allât faire sa toilette plus loin.
Dans la lumière dansante de la torche, le père et le fils s’occupèrent de la jument avec douceur. Elle était arrivé a terme. L’opération se déroulât sans problème ; ce n’était pas la première fois qu’elle mettait bas. Mais quand le poulain glissât dans les mains de Cesare, celui-ci eut un mouvement de recul comme si il s’était brûlé.
- qui as t’il ? Chuchotât Paolo.
On aurait dit que l’écurie elle-même retenait son souffle.
- je ne sais pas, répondit Cesare. Tu ne sens rien ? Ce poulain a quelque chose de différent. Quand je l’ai pris, j’ai ressentit un choc… Comme un éclair dans le ciel
Starlight tournât sa jolie tête pour lécher sa progéniture. C’était une pouliche. Sa robe était d’un noir profond, aussi dense que la nuit au-dehors, ou les cloches de l’église sonnaient minuit. Elle se levât d’un pas hésitant, cherchant a l’aveuglette le lait de sa mère, comme n’importe quel nouveau né.
La porte de l’écurie, laissait ouverte par Paolo, s’ouvrit en grand sous l’effet d’une bourrasque. Un rayon de lune vint frapper la stalle. Cesare ne put retenir un cri. Dans l’éclat argenter de la lune et la lueur dorée de la torche, la pouliche qui venait de naître ressembler a un animal mythique.
Le petit animal aux longues jambes fine, occuper a téter sa mère, sécher rapidement dans l’air doux de la nuit. Avec sa robe d’un noir brillant, on devinait qu’il deviendrait un excellent cheval de course. Mais ce n’était pas tout. Alors qu’il tester ses muscles tout neuf et prenait de l’assurance sur ses jambes grêle, il fit jouer ses épaules et de son dos jaillirent deux ailes noire et luisante, de la taille de celles d’un jeune cygne !
- Dia ! S’exclamât Paolo. C’est arrivé ! à nous ! ici, dans le Bélier, un cheval ailé est né !
Même le chat gris s’approchât pour voir de plus près. Et Cesare remarquât soudain que tous les autres chevaux, y compris Arcangelo, étaient réveiller et regarder la pouliche. Un sentiment violent s’emparât de lui. Il ne savait pas si il devait pousser des cris de joie ou fondre en larme. Il savait seulement qu’une chose magnifique venait de ce produire et que sa vie ne serais plus jamais la même.
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Le cheval ailé était recouvert d’une fine couche poussière. Il se trouver dans un coin de la vitrine encombrer d’une petite boutique d’antiquité et Georgia le contemplait chaque jour en revenant de l’école depuis qu’il avait fait son apparition. Elle avait économisé presque assez d’argent pour payer le prix indiqué sur la minuscule étiquette blanche fixé autour du cou de l’animal
Il lui avait fallut du temps pour rassembler cette somme car la majeure partit de son argent de poche servait a payé ses leçon d’équitation au centre équestre, une fois tout les quinze jours seulement.
- pourquoi faut il qu’elle ai un passe temps aussi coûteux ? Avait grommeler Ralph, son beau père, en s’adressant a sa mère lorsqu’ils avaient dut lui acheter une bombe et des jodhpurs. Elle pourrait s’intéresser aux mêmes choses que toutes les filles de son age !
- Parce que tu crois que ça revient moins cher ? avait rétorqué la mère de Georgia d’un ton moqueur, prenant pour une fois la défense de sa fille. Estime toi heureux qu’elle ne réclame pas de nouveau vêtements toutes les semaines, ou du maquillage, ou un téléphone portable… Et puis, elle se les paye elle-même, ses cours d’équitation.
Deux ans auparavant, Ralph avait épouser Maura et apporté dans ses bagage son fils Russel. En pensant a ce dernier, Georgia sentit sa bouche devenir sèche et ses paumes moite. Vite, il fallait qu’elle se concentre sur le cheval ailé.
Si on pouvait réellement trouver un cheval ailé, ce serais si facile alors de s’envoler sur son dos et de partit pour toujours. Georgia fermât les yeux et s’imaginât sur un cheval, passant du pas au trop, du trot au petit galop et du petit galop au triple galop et… oui, pourquoi pas a la vitesse supérieure ? Comme une voiture qui passe la cinquième sur l’autoroute, en douceur : les battements d’ailes ferait décoller le cheval et son cavalier et ils s’élèveraient dans la ciel, là ou plus personne ne pourrait les rattraper.
Des petits coup frappé à la vitre lui firent ouvrir les yeux. Un visage avec des cheveux gris et des lunettes la regardait et une main lui faisait signe d’entrer. Georgia reconnus le propriétaire de la boutique – M. Goldsmith, si le nom a demis effacé sur la vitrine était bien le sien. Elle poussât la porte.



Paolo savait que la pouliche noire devait quitter la ville le plus tôt possible. Si la nouvelle de cette naissance miraculeuse se répandait, l’animal susciterait la convoitise des malfaiteurs. Quelle chance formidable que cela soit arrivé dans leur quartier ! C’était de bon augure pour la course des étoiles de cet été, mais Paolo était catégorique : il fallait impérativement garder le secret.
- on ne pourras pas l’inscrire dans la course, dit il a Cesare. Jamais on ne nous laissera bénéficier d’un tel avantage.
- De toute façon, elle sera encore trop jeune, répondit Cesare.
- Pas sur. On dit que ces chevaux ailés ne sont pas comme les autres. ils ne grandissent pas au même rythme.
Le père et le fils montèrent la garde jusqu'à l’aube ; ils frottèrent la pouliche et la jument avec de la paille, leurs préparèrent une litière propre et leurs donnèrent de l’eau fraîche. Quelques heures seulement après sa naissance, la pouliche noire sembler déjà robuste et mature, mais tout les chevaux étaient comme ça. D’ailleurs, cela faisait partit des nombreuses chose que Cesare aimait chez eux ; cette façon qu’ils avait, a peine né, de se lever pour commencer a vivre. Contrairement a ses frères et sœurs, se disait il, qui avaient besoin de toute l’attention de leur mère et qui mettaient un temps fou a devenir de vrai personnes.
Il préférait mille fois rester à l’écurie avec son père, dans l’odeur tiède des chevaux, plutôt que d’être enfermer a l’intérieur de la maison surpeuplé toujours envahis de linge en train de sécher et de pot de semoule pour bébé en train de chauffer. Et c’était le seul endroit ou il pouvait inciter son père à parler, à évoquer les miracles comme ceux du cheval ailé.
- une chose pareille est assez rare à Remora, reprit Paolo. Elle se produit une fois par siècle environ. C’est le premier que je vois… Et dire que ça c’est passé dans notre douzième ! (il jubilait) C’est la plus belle chose qui soit arrivé au Bélier depuis que je suis né.
- Mais comment cela a-t-il était possible ? Demandât Cesare. On connait l’étalon. C’est toi qui as fait couvrit Starlight par ce cheval de Santa Fina, Alessandro. Il n’a rien de spécial, non ? Il est magnifique, bien sur, et il a déjà remporté la Stellata, mais c’est un cheval ordinaire, sans ailes.
- Ça ne marche pas comme ça. Répondit Paolo. Il observât son fils d’un air songeur et choisit avec soin ses mots. Il est impossible de prévoir la naissante d’un cheval ailé en étudiant le pedigree de ses géniteurs. Ce phénomène survint durant des périodes d’instabilité, comme maintenant, et c’est un bon présage pour le douzième ou le cheval est né. Mais la gloire n’est pas garantie pour autant. Et cela peut être dangereux.
Ils décidèrent d’emmener la jument et sa pouliche le lendemain soir. Il serait moins risqué de les conduirent à Santa Fina dans l’obscurité. Roderigo, le propriétaire d’Alessandro, était un homme digne de confiance et, là bas, la pouliche pourrait grandir en secret. Si son existence était connue, les rivaux du bélier, particulièrement les douzième des jumeaux et de la dame, remuerais ciel et terre pour la capturer et priver le Bélier de cet heureux présage. Mieux valait la présenter au public une fois passer la course de cette année.
- comment vas t’on l’appeler ? Demandât Cesare.
- Merla. Répondit son père d’un ton ferme. Merle. Puisse-t-elle voler loin et haut.
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Alors qu'elle se préparait un chocolat, Russell vint faire une razzia dans le réfrigérateur.
- Je sais pas comment tu fais pour fréquenter ce gamin, dit-il en feignant de frissonner. Avec sa jambe toute de traviole, moi, il me file les jetons.
Maura, arrêtée sur le seuil de la cuisine, paraissait scandalisée.
- Tu ne penses pas se que tu dis, Russell, si ?
- Non, je plaisantais, répondit-il aussitôt.
-Eh bien, je ne trouve pas sa drôle.
Maura avait rarement était aussi sèche avec son beau-fils.
Russell jeta un regard meurtrier à Georgia en sortant.
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Le Mariage avec la Mer

La lumière du soleil se déversa sur le couvre-lit en satin de la Duchessa lorsque la servante ouvrit tout grand les rideaux.
- C’est une belle journée, votre grâce, dit la jeune femme en ajustant son masque en paillettes vertes.
- Il fait toujours beau sur la lagune, répondit la Duchessa en s’étirant.
Une domestique déposa un peignoir sur ses épaules et lui tendis une tasse de chocolat chaud.
La Duchessa portait son masque de nuit en soie noire. Elle observa attentivement la jeune femme.
- Vous êtes nouvelle, n’est ce pas ?
- Oui, madame, dit la servante en exécutent une révérence. Et si je peux me permettre, c’est pour moi un grand honneur de vous servir en un si grand jour !
« Elle vas applaudir, si ça continue », pensa la Duchessa en sirotant son chocolat noir et épais.
La domestique joignit les mains d’un air extasié.
- Oh, madame, vos devez être si impatiente d’être au mariage !
- Oui, répondit la Duchessa d’un ton las. Comme chaque année



L’embarcation tangue dangereusement lorsque Ariana monte à bord en serrant contre elle son gros sac de toile.
- Attention ! grommela Tommaso qui aidait sa sœur à embarquer. Tu vas nous faire chavirer. Pourquoi emporte tu tant de choses ?
- Les filles ont besoins de beaucoup d’affaires, répondit Ariana d’un ton ferme, sachant que pour Tommaso tout ce qui était féminin recelait un grand mystère.
- Même pour un seul jour ? Demanda Angelo, son autre frère.
- Cette journée vas être longue, répondit Ariana d’un ton encore plus ferme, mettant ainsi fin à la discussion.
Elle s’assit à une extrémité du bateau, en tenant son sac sur ses genoux, pendant que ses deux frères commençaient à ramer avec les gestes lent et sûrs des pécheurs. Ils étaient venus de leur île, Merlino, pour prendre Ariana à Torrone et la conduire à la plus grande fête de l’année sur la lagune. Ariana était réveillé depuis l’aube.
Comme tout les habitants de la lagune, elle assistait au Mariage avec la Mer depuis qu’elle était petite, mais cette année, elle avait une raison particulière d’être excitée. Elle avait un plan. Et les choses qu’elle transportait dans son sac si lourd en faisaient partie.

- Je uis navré pour tes cheveux, dit la mère de Lucien en se mordant la lèvre pour s’empêcher defaire son geste habituel de réconfort qui consistait à passé la main dans les cheveux bouclés de son fils.
Les boucles n’existaient plus et elle ne savait pas comment réconforté Lucien, ne ce réconforté elle-même.
- C’est pas grave, Maman. Je serais à la mode comme ça. Un tas de garçon à l’école se rasent carrément la tête.
Aucun des deux n’osa faire remarquer qu’il n’était pas en état d’aller à l’école. Mais en effet, ses cheveux ne préoccupaient pas trop Lucien. Ce qui l’embêtait était surtout la fatigue. Il n’avait jamais rien ressentit de semblable. Ce n’était pas comme si il se sentait vidé après un bon match de foot ou après avoir nagé cinquante longueurs à la piscine. Voila bien longtemps qu’il n’avait put faire ni l’un ni l’autre.
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Divination

Dans une pièce situer au dernier étage d’une grande maison donnant sur le canal, un homme assis disposait des cartes sur un bureau recouvert de soie noire. Méthodiquement, il forme un cercle de douze cartes, face visible, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre ; il en plaça une treizième au cœur du cercle, puis se laissa aller en arrière dans son fauteuil pour contempler le résultat.
- Étrange, murmura-t-il.
La carte positionner au centre, la plus importante, était l’épée, synonyme de danger. Rodolfo était habitué à ce que ce symbole donne la tonalité de ses divinations. Il n’était pas non plus étonner de voir que la Reine des Poissons était la septième carte, à droite de l’épée. Le danger surgissait souvent à proximité de la femme la plus importante de Bellezza, et la reine de l’eau était assurément la Duchessa. Mais la Princesse des Poissons était la première carte, à gauche de l’épée, et Rodolfo n’avait aucune idée de ce que cela pouvait signifier.
Jamais il n’avait vu un acte de divination aussi étrange. Les seules cartes qui n’étaient pas des figures étaient toutes des « quatre », un de chaque famille : Poissons, Oiseaux, Salamandres et Serpents. Tels des garde, ils flanquaient la Princesse et la Reine. Les autres cartes étaient des atouts majeurs : les Amants, le Magicien, la Déesse, la Tour, la Jeune Fille et, la plus troublante de toutes, la Mort.
Rodolfo observât longuement l’agencement des cartes avant de les ramasser et de les battre avec soins pour les distribuer à nouveau : Princesse des Poissons, Quatre de Serpents, les Amants, le Magicien… Lorsque Rodolfo disposa l’épée au centre du cercle, ses mains tremblaient. Il avait tiré les mêmes cartes que précédemment, dans un ordre identique !
Il s’empressa de les réunir pour les envelopper dans leur étoffe de soie noire. Il les rangea ensuite dans un tiroir du bureau en bois sculpté et sorti, d’un autre tiroir, un sac de velours qui contenait des galet de verre. Les yeux fermer, il glissa la main dans le sac pour en sortir une poignée de pierre qu’il lança doucement sur la bureau ; elle scintillait à la lumière des bougies.
Au centre de chaque pépite de verre étincelant était gravé un symbole en argent. Étonné, Rodolfo identifia une feuille, un masque, le chiffre 16, une mèche de cheveux, un livre… Il sursauta en découvrant le dernier symbole.
Il se leva.
- Encore Silvia, murmura-t-il en tenant dans sa main le galet de verre pourpre et lisse qui renfermait la petite couronne en argent.
Il marcha jusqu'à la fenêtre pour admirer son jardin en terrasse. Des lanternes se balançaient doucement entre les arbres, éclairent les feuilles et les feuilles décolorées, privée de leurs couleurs vives de la journée. Au loin, un paon criait.
Rodolfo regagna le bureau et sortit d’un autre tiroir une paire de dé à douze faces. Il les lança et tira d’abord un 6 et un 10, puis deux 8, un 7 et un 9… Ou que se porte son regard ce soir, le chiffre 16 ne cessait d’apparaître. Ainsi que les symboles représentant une jeune fille et un danger. Quel que soit leurs sens caché, cela concernait la Duchessa et il devrait lui en parler. Connaissant Silvia, elle ne lui dirait pas ce que signifiait pour elle ces divinations, mais au moins pourrait elle se préparer au nouveau danger qui approcher.
Avec un soupir, Rodolfo rangea ses outils de divination et s’apprêta à rendre visite à la Duchessa.
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Quand est-il légitime de tuer un homme? Pour tout individu respectable, la première réaction à cette question serait sans doute un ''Jamais!'' horrifié. Mais, après réflexion, il est des circonstances dans lesquelles entre deux maux, il faut choisir le moindre. Par exemple, si vous surpreniez quelqu'un sur le point de poignarder un enfant, sans réfléchir, vous vous efforceriez de sauver le vie de celui-ci, même si cela implique de tuer l'agresseur. Je vais donc établir une liste des cas dans lesquels il est approprié, voire souhaitable, de tuer un autre être humain.
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"How can you tell when a piece is finished?" I asked.
"You can't," he said flatly. "All you can tell is when you can't do any more to it. And then you need to stop because if you don't, you will spoil it."
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A Monferrato, la cour demeura silencieuse. Iseut leur avait tout raconté. Ils avaient déjà entendu parler de ce qu’on commençait à appeler la croisade des Albigeois et des atrocités commises dans le Midi : la nouvelle du massacre de Béziers avait voyagé loin et vite. Mais ils ignoraient que les soldats de France avaient traversé le Rhône, pillé Digne et menacé Saint-Jacques.
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La prochaine fois qu'il reviendrait à Giardinetto, ce serait comme vengeur. il se délectait d'avance à l'idée de raconter à Monna Isabella comment son amoureux était mort.
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Isabelle sourit tristement. Cette jeune femme effrontée qui débordait d'une fruste vitalité, voyait tout à travers les yeux de quelqu'un qui n'avait pas même encore vécu deux fois dix ans.
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Le tableau tout entier était une masse de roses, de verts et d'or compensée par le ciel bleu foncé en fond
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C'était un rêve dangereux car plus dur était le retour à la réalité.
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Tant de choses désormais n'étaient plus l'affaire de Chiara, apparemment. Son univers n'avais jamais eu de très vastes horizons mais maintenant depuis une semaine, il avait rétréci aux dimensions de la petite chapelle, de la maison des sœurs et du jardin du couvent à Giardinetto.
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Brusquement Chiara se sentit submergée de tristesse devant le manque de couleurs de sa propre existence, devant l'avenir gris qui s'étendait devant elle.
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Perhaps only he knew haw much danger the city was in, threatened simultaneously by land and sea. There was nothing he could do now about the fleet; he had to trust in the two admirals and the bravery of their men. And in the strength oh their ships.
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Le pauvre, pensa Matt. Et, à cet instant précis, il n'aurait échangé sa place pour rien au monde.
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Sulien désigna le sol et Sky s'aperçut avec un choc que, à part l'ombre du moine, il n'y avait rien. Son ombre lui avait disparu.
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