Parfois, le sujet traité par Faye se révélait plus intéressant que prévu. Le directeur de la rédaction était alors bien obligé de lui accorder une place dans le journal du soir. Il ne le faisait qu’en rechignant. Lorsque le reportage était bon, il en attribuait tout le mérite au correspondant sur place. S’il n’avait pas l’impact espéré, toute la responsabilité en revenait à Faye, éternel bouc émissaire.