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3.93/5 (sur 509 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Cape May Point, New Jersey , le 10/07/1885
Mort(e) le : 14/10/1980
Biographie :

Mary O'Hara est une écrivain américaine née dans l'ouest des États-Unis.
Après la mort de sa mère, elle est élevée par ses tantes et passe ses étés à la campagne, en Pennsylvanie chez sa grand-mère, où elle tombe amoureuse de la nature et des animaux, ce qui va considérablement influencer sa vie et ses romans. A 8 ans, elle commence à écrire, d'abord son journal puis des nouvelles. Après le lycée, elle décide de ne pas aller à l'université et préfère voyager en Europe durant 2 ans.
A 19 ans, elle épouse un de ses cousins, Ken Kane Parrot et part vivre avec lui à Los Angeles. Mais ce mariage est un échec et Mary se réfugie dans la philosophie et la méditation.
Comme elle doit subvenir aux besoins de ses enfants, elle accepte un poste de scénariste à la Metro-Goldwyn-Mayer, où elle travaillera pendant 10 ans.
Suite à son second mariage en 1922 avec Helge Sture-Vasa, elle part vivre au Wyoming où elle écrit trois best-sellers destiné à un public plutôt jeune : « Mon amie Flicka » et ses suites « Le fils de Flicka » et « L'herbe verte du Wyoming ». Ses trois ouvrages racontent les aventures d'un jeune garçon et de sa pouliche, une belle histoire d'amitié inspirée de sa propre histoire.
Elle publie ensuite Le ranch de Flicka, qui est quasiment une autobiographie, où elle raconte la vie qu'elle mène dans les Rocheuses, à travers ses personnages. Elle et son mari expérimentent l'élevage des chevaux, mais aussi les difficultés et le bonheur de vivre dans la nature.
Après la guerre, Mary divorce à nouveau et retourne dans le Connecticut. Mais elle n'oublie pas les plaines du Wyoming et leur dédie une histoire d'amour intitulée Comme un poulain sauvage. Elle écrit également une autobiographie (Wyoming Summer).
Ayant enfin tourné la page de ces années, Mary se consacre à des thèmes nouveaux, comme la philosophie (Le fils d'Adam Wyngate) et compose une comédie musicale.
Les livres ont été adapté à l'écran dès 1941. Une nouvelle adaptation au cinéma par Michael Mayer est sortie en 2006.
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Source : Wikipédia
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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
En se projetant sur la clôture, elle en arracha vingt mètres; prise dans les fils supérieurs, elle fit une culbute complète, tomba sur le dos, ses quatre pieds entraînant les fils de fer et l'y entortillant tout entière.
-Le diable emporte ces barbelés, dit McLaughlin... si seulement j'avais les moyens de les remplacer par des palissades convenables!
Ken, la mort dans l'âme, suivit les hommes qui s'étaient rapprochés de la pouliche et la regardaient se livrer à des efforts héroïques et vains pour se libérer: elle ne fit que se ligoter davantage dans le réseau acéré qui lui déchirait la peau et la chair. [...]
Gus, avec ses cisailles, se mit à couper le fil de fer; les hommes réparèrent la clôture, traînèrent Flicka au milieu du pré et placèrent à sa portée une caisse d'avoine et un seau d'eau.
-Je serai étonné si elle s'en tire, dit McLaughlin. Ce sera tant mieux. Si ce n'avait été ainsi, c'eût été d'une autre manière. Un cheval fou ne vaut pas un fifrelin.
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A l'intérieur des fermes parois de chair qui le tenaient captif, le poulain ruait rageusement. Il refusait de naître, les violentes contractions des murs de sa demeure qui se faisaient sentir inopinément dérangeaient sa longue croissance paisible et le mettaient en fureur. Alors il se déplia et rua à plusieurs reprises.
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Lady, tout comme Ken, assistait à ce spectacle, tendue et tremblante d’émotion. Les poulinières aussi, sans bouger, suivaient la course des yeux.

Comme elle courait, cette petite pouliche ! Rocket trottait avec nervosité, allant et venant, près des poulinières; Banner fit demi-tour et se précipita sur Rocket. La pouliche passa devant Ken, comme un éclair; il vit des yeux effrayés au milieu d’une crinière flottante, des jambes minces, et pendant une fraction de seconde, ces yeux apeurés lui adressèrent comme un appel. Il fit faire volte-face à sa monture et suivit la petite alezane. Un coup d’œil jeté en arrière lui montra Rocket repartant au galop, Banner à ses trousses; puis elle s’arrêta; le grand corps de l’étalon s’éleva au-dessus du sien et la masse unique des deux chevaux se sculpta sur le ciel orageux.

[…]

Le poulain de Rocket — un yearling, une pouliche — la sienne à lui. Il n’avait pas eu à la choisir, elle s’était donnée. Elle lui appartenait parce que d’un regard elle lui avait demandé secours. Elle lui appartenait à cause de sa beauté sauvage, de sa vitesse, et parce qu’à sa vue, à sa seule pensée, il sentait faillir son cœur.
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Nous vînmes donc dans ces vastes plaines herbeuses et, en découvrant les hauts plateaux de la région, élevés en leur milieu et plus bas sur l'horizon, non seulement je sus, mais je me rendis vraiment compte pour la première fois que la terre est ronde. Je regardais de tous mes yeux, je m'émerveillais et ne pouvais me rassasier de contempler le déroulement infini des plateaux vallonnés tapissés d'émeraude.
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Comme elle gravissait la petite éminence, Carey s'aperçut qu'il ne neigeait plus. Elle se retournait continuellement pour suivre les cavaliers des yeux. Ils progressaient en une formation serrée, suivis d'un nuage de poussière. Quand elle atteignit le sommet, elle arrêta sa monture et chercha, au moyen des jumelles, à distinguer Ken et Howard. Puis, dirigeant la lorgnette de droite et de gauche, elle étudia tous les détails de la plaine qui, enfermés dans un cercle restreint, prenaient une importance surprenante. Ils n'avaient pas du tout l'air réel, mais semblaient avoir été crées pour elle spécialement.
Un magnifique tableau surgit à sa vue dans le petit cadre rond: la statue d'un cheval d'un blanc pur, debout sur une crête escarpée. Immobile, légèrement tourné, la tête relevée, chacun de ses muscles paraissaient tendu et prêt à l'action.
Carey abaissa sa lorgnette. Son cœur battait. Était-ce Thunderhead ? Non... ce n'était pas un être vivant, c'était une illusion que lui présentaient les jumelles..."
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- Kennie, dit-elle ; tu es libre de monter n’importe quel cheval du ranch ; pourquoi tiens-tu tellement à avoir un poulain ?
- Oh ! Mère ! ce n’est pas seulement pour le monter. Je veux un poulain pour que nous soyons amis. Je veux qu’il soit à moi, tout à moi, Mère...
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j adore mais comme le film sa fait pleure
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