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Citations de Mary Torjussen (21)


Je suppose que les rapports avec les beaux-parents ne sont jamais faciles.
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J'ai aussi eu droit à des commentaires sur ses retards - lui et Sheila le soupçonnaient de faire une pause en cours de route pour prendre un café. À l'entendre, on aurait cru qu'il se planquait dans une ruelle pour sniffer quelque substance illégale.
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Puis, Matt était arrivé et avait éclairé ma vie ; maintenant, il était reparti, et il faisait plus sombre que jamais.
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Je sais qu’une victime est souvent éclaboussée par le crime commis contre elle, mais je n’aurais pas cru me retrouver dans la position où je ne pouvais pas parler de la disparition de mon petit ami sans paraître étrange aux yeux de mes voisins.
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De la femme qu’il avait prétendu aimer. S’il était apparu devant moi à ce moment-là, je ne sais pas comment j’aurais réagi.
Et pendant qu’il planifiait sa sortie, il s’était comporté avec moi comme si de rien n’était. Cette pensée m’obsédait. Je ne voulais pas me souvenir de lui ainsi. S’il était mort, j’aurais été capable d’évoquer nos bons moments, nos rires, nos vacances, nos instants complices sur le canapé, nos corps se touchant par hasard. Maintenant, je risquais de ternir ces souvenirs en y mêlant ce terrible soupçon : À quoi pensait-il vraiment alors ? Était-il en train de préparer son coup ?
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À cette pensée, je me suis mise à pleurer. Comment pouvait-il m’abandonner ainsi, sans explications, au bout de quatre années de vie commune ? Et remettre en place mes vieilles affaires de cette façon ? C’était comme s’il n’avait jamais été là ! J’ai avalé le verre suivant presque d’un trait, lui aussi, et mes sanglots ont redoublé. J’aimais Matt. Depuis toujours, depuis le début. Il savait ce qu’il représentait pour moi ; je le lui avais dit tellement souvent. Nous étions inséparables, et l’idée de vivre sans lui me paniquait. J’ai tendu la main vers mon téléphone – j’aurais voulu parler à quelqu’un –, mais je me suis ravisée. J’avais honte de m’être fait larguer ainsi. Quelle humiliation ! Comment pourrais-je raconter à qui que ce soit ce qu’il avait fait ?
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Où que se pose mon regard, l'absence de Matt était criante. Je ne prenais conscience que maintenant de la place qu'avaient prise ses affaires ; elles avaient fini par envahir notre maison - ma maison, devais-je me rappeler continuellement. Je suis restée allongée sur mon lit les yeux clos, mais, chaque fois que je les rouvrais, je remarquais un autre objet manquant : sa pendule, sa radio... Tout ce qu'il possédait.

Plus que tout, je me sentais humiliée. Mes joues me brûlaient ; pas à cause de l'injustice de son départ, même si j'avais du mal à l'accepter, mais parce que j'avais honte.
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quand j'avais fait la connaissance de Matt, j'avais eu l'impression que mon existence, jusqu'alors sépia, prenait des couleurs. Il m'apportait une tranquillité d'esprit qui m'aurait suffi pour l'aimer. Avant, dès que quelque chose cassait ou tombait en panne, je me retrouvais complètement démunie, je me rongeais les sangs des soirées entières pour décider si je devais tenter de le réparer moi-même -une tâche qui en général, dépassait mes capacités -ou payer quelqu'un qui s'en chargerait. Mais qui ? A quel prix ? Et où trouver la bonne personne? Comment savoir à qui faire confiance ? Je perdais un temps fou à me tracasser, regrettant de n'avoir personne vers qui me tourner, quelqu'un qui m'aimerait et arrangerait tout pour moi.
Puis, Matt était arrivé et avait éclairé ma vie ; maintenant, il était reparti, et il faisait plus sombre que jamais.
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Les gens issus de familles heureuses ne comprennent pas qu’on puisse vivre dans une maison où il vaut mieux réfléchir deux fois avant d’ouvrir la bouche, bouger vite pour éviter les ennuis et détourner les yeux pour ne pas endosser la responsabilité d’autrui.
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Il est temps de faire face aux conséquences, Hannah.
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J'ai raccroché et j'ai fixé l'écran de mon ordinateur d'un air ébahi. J'avais déjà entendu parler de ces gens qui continuaient à faire semblant d'aller travailler - je me souvenais d'articles de journaux à ce propos -, mais j'avais toujours cru qu'il s'agissait de personnes en dépression. Et s'il n'y avait eu que ça, j'aurais imaginé la même chose dans le cas de Matt. Mais la façon dont il avait effacé la moindre trace de son passage m'indiquait clairement que ce n'était pas la bonne piste. Matt n'avait pas fait de dépression. Il me laissait ce soin.
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S’il était mort, j’aurais été capable d’évoquer nos bons moments, nos rires, nos vacances, nos instants complices sur le canapé, nos corps se touchant par hasard. Maintenant, je risquais de ternir ces souvenirs en y mêlant ce terrible soupçon : À quoi pensait-il vraiment alors ? Était-il en train de préparer son coup ?
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- Non, ai-je répondu. Ecoute, je suis très fatiguée et j'ai sommeil. Je ne dirais rien à Kathie si tu pars maintenant.
Depuis le pas de ma porte, j'ai regardé sa voiture s'éloigner. Ce ne serait pas le premier secret que je ne partagerais pas avec Kathie. On ne peut pas tout dire même à une amie. Mais la visite de James me mettait mal à l'aise. J'avais senti quelque chose en lui, en colère qu'il n'avait jamais manifesté depuis longtemps, depuis notre jeunesse.
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Katie avait toujours cru aux vertus de l’amour vache, du moins quand il s’agissait de donner des conseils aux autres.
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Difficile de se faire du mouron pour quelqu’un qui prend soin de débarrasser ta maison de tout ce qui lui appartient avant de disparaître sans laisser de traces. C’est même une perte de temps.
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Quand j’ai pensé à lui en train de plier bagage et de me quitter sans un mot, sans aucun signe avant-coureur, j’ai eu l’impression qu’un poing se refermait sur mon cœur et serrait de toutes ses forces. Je pouvais à peine respirer.
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La veille au soir, Matt allait bien ; mieux que ça, même, il était d'excellente humeur. Je m'étais levée tôt pour prendre une douche et me préparer en vue de mon séminaire à Oxford. […] Avant de m'en aller, je m'étais penchée pour l'embrasser sur la joue. Il avait les yeux clos et sa respiration était régulière. J'avais sent la chaleur de son visage sur mes lèvres. Il dormait, du moins l'avais-je supposé. Peut-être était-il réveillé, attendant mon départ, et, au moment où il avait entendu ma voiture sortir de l'allée, avait-il soudain ouvert les yeux et fait ses valises ?
À cette pensée, je me suis mise à pleurer. Comment pouvait-il m'abandonner ainsi, sans explications, au bout de quatre années de vie commune ? Et remettre en place mes vieilles affaire de cette façon ? C'était comme s'il n'avait jamais été là !
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J’étais folle de lui, raide dingue, et je pensais que la réciproque était vraie. Il ne m’avait pas encore dit qu’il m’aimait, mais ce n’était qu’une question de temps. Je le lui avais crié une nuit, alors que nous étions au lit, et, bien que nous ayons tous deux éclaté de rire, je savais qu’il ressentait la même chose.
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Je déteste que les gens se mêlent de ma vie privée, mais je connaissais suffisamment Sam pour savoir qu’il n’était pas du genre à répandre des ragots.
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J’avais la tête pleine et les yeux gonflés à force d’avoir pleuré, mais c’était plus que ça. Tous mes muscles me faisaient souffrir et j’avais l’impression que mes bronches étaient prises, que j’étais malade, grippée.
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