Dans le 152e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente La sage-femme du roi, album que l'on doit au scénario d'Adeline Laffitte, au dessin d'Hervé Duphot et c'est édité chez Delcourt dans la collection Mirages. Cette semaine aussi, on revient sur lactualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie de lalbum Deviens quelquun ! Que lon doit à Daniel Blancou et aux éditions Sarbacane
- La sortie de lalbum Dehors ! que lon doit au scénario de Ludovic Piétu, au dessin de Jika et cest sorti aux éditions Rouquemoute
- La sortie du cinquième tome de la série Stern que lon doit au scénario de Frédéric Maffre, au dessin de son frère Julien Maffre, un cinquième tome baptisé Une simple formalité quédite la maison Dargaud
- La sortie de lalbum Lanimateur que lon doit à Juanungo et aux éditions Delcourt dans la collection Shampooing
- La sortie de Lincroyable histoire de la bière que lon doit au scénario de Benoist Simmat, au dessin de Lucas Landais et cest sortie aux Arènes BD
- La sortie de lintégrale de War ans dreams que lon doit au scénario conjoint de Maryse et Jean-François Charles dont ce dernier en signe aussi le dessin, une intégrale sortie chez Casterman.
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On m’a dit que vous étiez un lâche, que vous aviez fui la justice des hommes, et que vous viviez ici, en Afrique, dans le péché ! Est-ce que je vous juge pour autant ?
Le roi vient de créer l’Ordre royal du Lion, qui récompensera ses fonctionnaires les plus zélés.
Les Belges craignent le progrès, et tout ce qui leur est inconnu… Moi, regardez, j’ai fait installer l’électricité. J’ai doté Bruxelles qui n’était encore qu’un gros village, de véritables avenues. Et vous savez ce que mon peuple a fait pour me remercier ? Il proteste ! et dit que je vais l’endetter avec mes rêves de grandeur ; et que la Belgique n’a que faire d’immenses territoires d’outre-mer. À La Louvière, en Wallonie, ils ont jeté des crottes sur mon carrosse, en m’adressant les pires insultes !!!
Sous le soleil de l’Afrique, tout mon monde s’écroulait. Les valeurs auxquelles je croyais n’étaient plus qu’un tissu de mensonges. J’avais honte de la robe que je portais, mais mon père m’avait dit : Fils, garde-la, ça peut toujours servir. Mon père ! Cet homme méprisé, détesté, dont je n’avais gardé aucun souvenir et que l’on appelait, ici comme à Bruges, le diable. Je l’avais enfin rencontré… Mais le diable n’était pas celui qu’on m’avait décrit…
Ouuuh ! …Tirer sur vieil éléphant blessé, pas bon ça !
1960, musée colonial de Tervuren – Nous allons traverser la route et visiter le musée. Il y a de nombreuses salles et je ne tiens pas à perdre l’un de vous. Aussi, vous vous donnerez la main deux par deux. Alors Jean…, tu viens ? C’est notre grand roi Léopold II, dit le roi bâtisseur, qui a donné le Congo à la Belgique. Il l’avait acheté, de ses propres deniers, pour apporter la civilisation à ceux qui étaient alors des sauvages, et aussi pour entreprendre chez nous des travaux colossaux qui allaient embellir notre petite patrie. En nous offrant ce pays 80 fois plus grand que le nôtre, Léopold II a légué à la Belgique un nouvel essor économique et une véritable prospérité. À présent, étudions la faune du Congo belge. Allez ! Avancez ! Et donnez-vous la main. Nous allons voir des félins : des lions, des léopards… et bien d’autres choses encore. Venez voir comme ces grands fauves sont impressionnants.
Ils disent qu’ils ont vu l’éléphant, le Baron, un vieux solitaire qui fait pas mal de dégâts dans les plantations…
Votre père, Dieu lui pardonne, a commis de lourdes fautes ! Il a préféré s’expatrier, abandonner son épouse et son fils plutôt que reconnaître ses torts et payer sa dette à la société. Pour nous, Paul, il est mort… Mort pour sa famille, mort pour ses amis et pour tous ceux qui l’ont connu bon, intègre et doué de capacités remarquables. Prier pour lui, Paul… C’est tout ce que l’on peut encore faire…
Le Seigneur n’est-il pas partout chez lui et sa Parole, un baume sur les souffrances des plus démunis ?
Je ne comprenais pas pourquoi cette jolie fille avait tant besoin de se rassurer, tant besoin de se prouver qu’elle plaisait. Elle était fantasque, irritable, mais surtout malheureuse… Une blessure du passé sans doute. Un fait est certain, c’était un être fragile qui avait tant à donner qu’elle ne pourrait que difficilement trouver la même affection en retour.