On apercevait le Ghât crématoire, qui n'avait pas l'aspect effrayant qu'il aurait eu chez nous en Grand-Bretagne, pour autant qu'on puisse imaginer qu'un jour on y autorise l'incinération des morts. Les corps étaient enveloppés d'un linceul blanc puis déposés sur un bucher. Des enfants trainaient de ce coté, des familles s'y promenaient sans aucune peur, sans aucun dégout, la vie et la mort étant intiment liées pour que s'accomplisse le cycle de nos existences.