- Agent Agawa… Libérez-nous des chaînes de ce village. (p. 180)
Ce ne sont pas des paroles en l'air et vous le savez.
Je peux tuer.
Je tuerai autant de fois qu'il le faut pour protéger ma famille.
Le climat est rude ici…Comme ce village.
Mais c’est parce que vous essayez de trouver un sens à tout ça que vous êtes faibles.
L'heure des générosités est terminée. La bataille déterminera quel camp survivra. Il n'y a qu'une solution à cette histoire...tuez-les.
Souvenez-vous de qui nous sommes. Rappelez-vous l'exaltation d'attraper une proie. La chaleur qui se dégage d'un corps tout juste dépecé. Et puis, l'allégresse qui gagne la langue, la mâchoire et finalement tout le corps quand on en mastique la chair.
Quel problème y a-t-il à bouffer des humains ? NOUS SOMMES CANNIBALES.
Et notre proie est juste sous nos yeux.
- Vous n’êtes pas des soldats de l’État japonais, ce soir. Vous êtes des chasseurs. Et eux, des bêtes sauvages. (p. 25-26)
Il est temps de conclure ton histoire, Iwao Gotô.
Tu n'étais pas obligé d'être si tourmenté par ton héritage. Tout ce que tu avais à faire, c'était suivre l'homme qui s'est débattu corps et âme pour trouver une réponse différente de celle de vos ancêtres.
Je vais abréger tes souffrances.
- Putain. Ils sont vraiment tarés. Dans ce cas, la seule solution, c'est de l'être autant qu'eux. (p. 13)
L’homme est apparu sur Terre il y a 200000 ans. Pour nos ancêtres, le cannibalisme était une culture comme une autre. Religion, soin ésotérique, simple désir. On le pratiquait à travers le monde pour diverses raisons, y compris au Japon, jusqu’à son interdiction officielle à l’ère Meiji. Cependant, cette culture serait encore présente à quelques endroits du globe et peut-être même dans certains villages japonais.