Masaki Ninomiya

Dans un village de la campagne japonaise, un tout nouveau policière arrive avec sa famille. Malgré des villageois accueillant, l'ambiance est malsaine et certains habitants sont très envahissant et inquiétants. Pour ajouter à cette ambiance tout sauf joyeuse, l'ancien policier a disparu, le meurtre d'une grand-mère par un ours (vraiment ?) et des suspicions de cannibalisme donnent le cadre où se déroule l'action de ce manga.

Le mangaka donne des le premier chapitre une ambiance angoissante et sanglante à son histoire. Cela donne le ton et l'intrigue est bien rythmée.

Je continue mon immersion dans ce village japonais glaçant où chaque fait et geste de la famille du policier Agawa sont épiés, commentés et colportés. Ce nouveau tome met l'accent sur cette communauté où rien ne lui échappe, et dès qu'une action ne correspond pas à leur manière de faire ou qu'une parole malencontreuse est dite ce sont les reproches qui pleuvent.



Agawa continu l'enquête sur le meurtre de l'ancien policier. De nouvelles pistes voient le jour et c'est encore plus sombre et violent que ce a quoi pensait Agawa.



Un tome qui continue à distiller une ambiance pesante que fait régner cette communauté bien moins accueillante qu'il n'y paraît.

Gannibal est un manga d'horreur / thriller d'ambiance en treize tomes de Masaki Ninomiya.

Ce troisième volume qui contient les chapitres 20 à 29 de la série.



Alors que les relations de Daigo avec le clan Goto sont au plus mal, heureusement, ses relations avec les autres habitants du village elles sont plutôt bonnes.

Enfin, c'est ce qu'il pensait, pourrait-il en être autrement ?

Après avoir appris dans le tome précédent que la famille de l'agent Kano avait des problèmes avec les autres habitants, et pas seulement les Goto, Daigo va se poser de sérieuses questions sur les habitants qui semblent un peu trop au courant de tout ce qui se passe.



Un tome fort en rebondissement (comme à chaque fois) qui nous fait nous poser encore plus de questions.

Agawa est retrouvé gravement blessé après son altercation avec la famille Goto.

Après sa sortie du coma, nous revenons à leur installation dans le village et l'accueil chaleureux des habitants. Ces derniers continuent de se montrer accueillant avec sa famille et lui.



Au cours de ce tome, nous découvrons pourquoi Agawa a été muté. Ce grave incident a impacté toute la famille mais sur sa fille.



Alors que nous pensons avoir identifier de qui doit se méfier Agawa, un doute subsiste. Et si chaque clan avait quelque chose à caché. Ce village en tout cas fait froid dans le dos.

Cette ambiance de petit village où tout le monde semble fou et coupable est vraiment excellente. C’est stressant à souhait et totalement dérangeant !



J’ai à nouveau adoré suivre Daigo dans son enquête dans ce nouveau tome qui nous fait prendre une nouvelle direction. J’ai l’impression qu’à chaque fois l’auteur referme une porte pour mieux en ouvrir une autre et nous faire réaliser que les deux communiquent. C’est excellent !



Alors bien sûr, ça surfe sur des codes du thriller et de l’horreur parfaitement huilé. Le cadre montagnard en quasi huis clos est excellent pour faire monter la tension, de même que ces villageois hyper soudés qui cachent quelque chose et espionnent le nouveau policier et sa famille, au point de le rendre totalement psycho. Sous le trait de l’auteur ces derniers font vraiment flipper. Ils sont inquiétants à souhait avec leur côté arriéré et leurs coutumes d’un autre temps. Glaçant !



D’ailleurs ce tome est l’occasion de revenir sur une coutume dont j’ai entendu parler il n’y a pas longtemps dans un autre manga : les sacrifices d’enfants non déclarés afin de satisfaire à une divinité. Pratique malaisante et horrible à souhait qui se glisse au coeur de l’enquête de Daigo et vu son passif avec ce qui touche aux enfants et à la sienne, c’est explosif. Vraiment cette ambiance « à l’ancienne », où on suit un groupe arriéré, un autre secret qui tient le premier par la peur et la coutume, c’est excellent.



La construction de l’histoire par l’auteur est parfaitement efficace, avec des montées de tension et malaise permanentes. Daigo poursuit son enquête et va de révélations en révélations, tentant de faire le lien entre tout ça et de récolter des preuves. Il s’oriente désormais vers une forme de complicité villageois-Goto, avec emprise et tout le tintouin. Lors du processus, il rencontre également de nouveaux informateurs qui sauront très bien l’orienter et dont l’un fait faire un bon à l’enquête, mais il est effrayant. Tout cela crée un vrai climat anxiogène où on se dit que le pire pourrait arriver à tout moment.



Thriller passionnant à suivre dont on continue de découvrir les pièces du puzzle au fil de l’enquête d’un Daigo de plus en plus cerné par le danger. J’adore l’ambiance dérangeante et stressante de l’histoire, le poids de ces villageois et leur aura malsaine. C’est malaisant et glauque à souhait, et ce sans montrer de gore pour autant contrairement à ce que je craignais. Quelle excellente découverte !
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Il y a une tension permanente, l’ambiance est pesante, le village est isolé, la méfiance des habitants, les mystérieuses disparitions, une rumeur étrange, tous les codes du Thriller horrifique sont présent, le scénario et les dessins sont de qualité rendant le récit plus vrai que nature, plus prenant, plus glaçant ! Le cannibalisme est abordé d’une manière plutôt intéressante ce qui me donnerai presque envie de faire quelques recherches.🤔



Quelle découverte ! Il s’est avéré beaucoup moins gore que ce que je pensais avec une tension palpable à chaque page. C’est un Thriller super prenant, le tome s’arrête en plein milieu de l’action ! On peut parler de “cliffhanger” même si la fin n’était pas forcément une surprise mais à voir que va advenir notre petite famille ! J’ai hâte d’avoir la suite !

Meian propose régulièrement de nouvelles petites séries, plutôt dans un registre violent voir gore (comme les 7 Ninja d’Efu) pour enrichir un catalogue dominé par le best-seller Kingdom. Gannibal est une série récente d’un auteur dont c’est (a priori) la première création… et je dois dire que c’est sacrément bien maîtrisé pour une entrée en matière! Commençant par une couverture très réussie, à la fois intrigante, inspirée par le sang et dynamique dans le cadrage, le manga démarre sans mise en place en nous expliquant dès la première page le pitch de départ. Au bout de dix pages le premier cadavre est trouvé et le policier menacé un fusil sur la tête par un membre du clan Goto. On peut dire que ça ne traîne pas et les dessins appuient bien cette tension par des cadrages très serrés et des visages aux yeux exorbités tout à fait parlant. Ninomiya connaît parfaitement ses gammes du cinéma d’horreur et enchaîne les séquences où le héros se trouve isolé, menacé et fourni de tout ce qu’il faut d’indices poussant vers la thèse proposée par le manga dès la première page: celle des cannibales. Tout l’intérêt de l’ouvrage est donc le doute entre ce qu’on nous annonce comme évident et l’aspect « trop gros ». On a pour le moment peu de doutes sur les mœurs de la famille Goto mais toujours un élément de doute vient nous titiller, surtout après une mise en place aussi rapide. Le déroulement implique deux possibilités: soit une confirmation qui va faire évoluer la série vers un survival terrifiant, soit une remise en question qui permettra de développer l’enquête. Le seul petit bémol est l’acceptation un peu grosse du policier face à toutes ces remises en cause violentes de son autorité, sans qu’il n’envisage de montrer les muscles, jusqu’à la séquence finale bien stressante. A la conclusion de ce premier volume on ressort plutôt conquis par un album parfaitement maîtrisé, sans défauts apparents ni addiction franche mais un ouvrage qui fait sacrément bien le job dans un genre pas si représenté en manga.



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Gannibal est un manga d'horreur / thriller d'ambiance en treize tomes de Masaki Ninomiya.



Dans ce premier volume, qui contient les 9 premiers chapitres de la série, on nous embarque à Kuge, un petit village du Japon où Daigo Agawa, un Policier, vient de prendre ses fonctions comme seul policier du coin.

Si son emménagement avec sa femme et sa fille se déroule assez bien, Daigo n'oublie pas pourquoi il est ici.

En effet, son collègue qui l'a précédé à son poste est déclaré disparu, et on sait qu'il avait des relations plus que tendues avec les habitants du village, il serait même devenu fou en disant que ces derniers étaient cannibales.

Que s'est il vraiment passé ? Qu'est devenu le policier ?



Masaki Ninomiya nous embarque dans une atmosphère malaisante et gère la tension et le mystère d'une main de maitre. Si le mangaka n'en est qu'au premier tome de sa première œuvre, il ne tombe pas dans de bêtes erreurs de débutant et nous livre un début de série solide où il parvient à affirmer son style aussi bien par la narration que par le dessin.

Règle numéro un, se tenir à distance du clan Gotô car ce qui se passe chez les Gotô se règle chez les Gotô. Transgresser cette règle et vous serez jugé par "lui".



C'est ce que va découvrir à ses dépens Daigo, un policier muté avec sa femme et sa fille à Kuge, un petit village situé dans les montagnes. Tout est d'apparence lisse et accueillante, mais la mort d'une vieille villageoise va tout faire basculer. La normalité laisse tomber son masque pour laisser place à la macabre vérité.



Pourquoi le prédécesseur disparu de Daigo prônait avec certitude que les villageois sont des cannibales et pourquoi donc laisse-t-il un message de mise à garde à Daigo ? Sur ce message un seul mot, un seul mot qui aurait pu tout changer "fuyez".



C'est avec toutes ses questions en têtes, que j'ai dévoré ce premier tome ! Les personnages sont intrigants, malsains, sombres, mystérieux et austères. Mais le plus énigmatique c'est ce "lui" qui vagabonde dans la montagne, c'est un être physiquement humain me pourtant à l'aspect inhumain, il est considéré comme un dieu à suivre.



J'ai vraiment ressenti l'oppression que les villageois portent à Daigo, tellement que l'on pourrait croire que la haine qu'ils portent nous est destinée ! Le dessin renforce grandement cette impression et se malaise, un réel plaisir pour moi qui suis une amatrice du genre.



Je ne peux que vous conseiller cette lecture à l'intrigue bien ficelée qui prend à la gorge ! J'ai hâte de lire la suite ✨

Nous ressentons toujours la même pression oppressante dès notre entrée dans le village de Kuge. Ils n’en sont jamais sortis. Ils ont leurs propres règles.

Que ce soit les Goto, que ce soit les villageois, ils font peur, il inquiètent.



Imaginez ce voisin, qui vient dès que vous faites quelque chose. Toujours là à prodiguer ses « bons conseils ».

Imaginez ensuite votre vie étalée sur la place publique, vous promenant et chacun vous lançant la même phrase.

L’ostracisme, chercher à vous faire rentrer dans le rang. Vous devez faire ce qu’ils disent ou vous ne serez pas accepté.

Terrible, n’est-ce pas ?



Une fête se prépare. Tous les soirs, les villageois se retrouvent pour les préparatifs. Elle est importante. Mais quelque chose ne cloche-t-il pas ?

Que font-ils finalement ? A part se souler et reprocher la moindre minute de retard.

Imaginez dès que vous êtes en retard, on vous demande des comptes sur vos activités.



Les menaces se font toujours à couvert. Rien de bien explicite, mais quelque part c’est clair.



Daigo reprend du poil de la bête. Il enquête comme jamais. Il a des pistes, une nouvelle rencontre et cherche qui aurait pu être allié avec Kanô.

Mais la moindre erreur pourrait lui coûter cher. Et surtout n’oublions pas que sa famille est aussi impliquée.



Sa femme doit aussi aller aux préparatifs et servir les boissons. La pression qu’ils font subir est tendancieuse et explicite.

Des règles, des regards, des mots qui font froid dans le dos.



Daigo a trouvé également quelque chose d’étrange sur les naissances dans le village.

Qu’est-ce qui est vrai ? Qu’est-ce qui est faux ? Et pourquoi les villageois accepteraient ils cela ?



Daigo qui nous démontre ses talents d’enquêteur. Des villageois intrusifs. Des doutes à nous glacer le sang.

Vivement la suite ! Tensions et palpitations garantis.



Très bonne lecture

Frissons garantis
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On suit Daigo agawa, un policier trentenaire qui a été affecté avec sa petite famille dans un petit village de campagne situé dans les montagnes, le village de Kuge. Bien que l'environnement idyllique et l’accueil affectueux que lui fais la petite communauté de kuge ... peu de temps après son arrivé, des événements étranges se produisent, dont la mort d'une vielle dame, qui remet en doute la paisibilité des lieux.

Quel secret cache le village de Kuge ? daigo et sa famille sont-ils vraiment en sécurité dans ce village à l'apparence chaleureuse ?



Voila en gros, pour le sysnopsis de base.



Concernant mon avis, je peut le dire direct, j'ai kiffé ! Je suis de base bien friand des récits horrifique avec des villages et communauté un peu fofole cachant des secrets. Je suis donc directement rentré dans ce seinen. Dans Gannibal, on est clairement dans un récit qui ma rappelé un peu Hot Fuzz( sans l'humour)ou un policier affecté est tout de suite exclu de la communauté a cause de son statut d'étranger et n'a absolument pas son mot a dire sur les différents événements du village ,car le village de kuge vivant selon ces propres règles ignorant totalement les autorités extérieurs. J'ai aimé le fait que le manga ne traîne pas et nous mette directement dans le bain. Le coté cannibale n'est pas vraiment mystifié, et l'auteur nous montre très rapidement certaines façade hyper vil et primitive des villageois de Kuge envers notre policier qui est un peu trop curieux pour eux.



Concernant le dessin, j'ai trouvé ça hyper réussis globalement, masaaki ninomiya a vraiment une bonne patte graphique bien vivante. les habitants de kuge ont tous des tetes de redneck japonais assez flippantes et l'auteur sait jouer sur l'angoisse et la peur en accentuant les noirs et le trait gras pour donner des ambiances malsaine et hyper pesante. Autre chose que j'ai aimé, c'est la manière de traiter le cannibalisme, qui n'est pas dans la surenchère de gore visuellement, laissant plus de subtilité et d’interprétation au lecteur.

personnellement j'ai toujours eu tendance à détester le gore pour le gore, je préfère les films horrifique avec des ambiances pensantes plutôt qu'un film juste violent pour choquer ... et Gannibal part plutôt dans la direction horrifique que j'aime.



Bref, Gannibal tome 1 c'est un gros coup de cœur❤. j'ai absolument dévoré ce premier tome, qui était passionnant et angoissant de bout en bout. j'avais plus l'impression d'avoir a faire a un survival qu'à un thriller enquête, tellement daigo est livré à lui même durant tout le tome . d'autant plus que la fin finis sur un cliffanger sympa qui donne envie d'avoir la suite tout de suite. meian qui continue a éditer du lourd après Kingdom !

Gannibal est un manga d'horreur / thriller d'ambiance en treize tomes de Masaki Ninomiya.



Dans ce deuxième volume, qui contient les chapitres 10 à 19 de la série, nous allons continuer de suivre Daigo, le nouveau policier de Kuge dont les débuts s'avèrent difficiles.

En effet, le représentant de l'ordre s'est fait remarqué par les Goto, une famille sur laquelle il émet des soupçons que se soit quant à leurs us et coutumes ou bien quant à la disparition de Kano, l'ancien policier du village.

En parallèle, un flashback nous révèle un évènement de la vie de Daigo qui s'est déroulé avant son arrivé au village de Kuge et nous comprenons ainsi comment la petite Mashiro a perdu la parole.



Ce deuxième volume continue de prouver que la série possède de belles qualités et Masaki Ninomiya gère très bien le suspens en nous offrant des éléments au compte goutte tout en gardant une bonne dose de mystère.

Et je dois avouer qu'en tant que père de famille j'ai particulièrement apprécié la partie consacrée au passé de Daigo.

Toujours dans ma phase manga d’horreur/épouvante



Le thème principal de ce manga d’horreur est bien sûr le CANNIBALISME ! Thème qui me rend toujours très CURIEUSE !



La première chose que l’on peut remarquer c’est que le que le dessin est assez bien travaillé pour honorer ce thème horrifique.



C’est une histoire assez simple, un policier et sa famille se retrouve à emménager dans un curieux et étrange village, où semble t-il la population serait cannibale. Sachant que l’ancien policier aurait disparu de façon bien mystérieuse après avoir accuser le village de ses possibles vices.



J’ai pu avoir plusieurs réactions durant ma lecture, j’ai été assez déconcerté, étonné par les comportements excessifs de certains personnages (clairement c’est un manga assez wtf) et finalement c’est une lecture divertissante, TRÈS curieuse de découvrir le tome 2, chose dont je vais m’atteler sous peu.


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Dessin très expressif. Par certains aspects, rappel attaque des titans (côtés monstrueux, bouches énormes…).

Intrigue qui avance vite, haletant. Des mises en scène très dynamiques. Des personnages antipathiques voir incohérents perturbants ! Atmosphère glauque validée 🫣 hâte de lire le tome 2 ! ☠😱

Je dois dire que ce manga a été une très bonne lecture ! Les dessins vont parfaitement avec le genre. Le mangaka nous plonge dans un thriller horrifique, plein de mystères et de suspense.



Le lecteur se retrouve lui aussi isolé, dans un petit village loin de tout, peuplé d’habitants un peu particuliers, avec des pratiques un peu particulières… Le récit, haletant, est addictif, et se lit très rapidement.



J’ai été totalement immergée dans ma lecture ! Une véritable atmosphère vous attend entre ces pages. Hâte de lire la suite et d’en savoir plus !
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Ce manga est quelque part une véritable claque, et semble très prometteur. Pourquoi ? Il joue sur plusieurs niveaux, et je peux vous dire ambiance garantie.



On peut commencer par la belle édition soignée. Le plaisir de passer ses doigts sur la couverture totalement inquiétante, ce titre qui semble ressortir comme du sang, et il rime bien avec cannibale aussi.

Le titre ressort et brille, vous pourriez presque vous dire que vous touchez du sang séché.

Et cela tranche totalement avec la quatrième de couverture qui nous montre un village plein de verdure, et une famille tout sourire, il y a même une petite fille, mais ce sourire est-il vrai ?

C’est le policier qui a été envoyé sur cette île avec sa petite famille.



Nous n’avons peut être pas de pages couleurs, mais quel plaisir de voir les premières pages en papier glacé, qui nous mettent tout de suite dans de bonnes conditions de lecture
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Un premier tome très prometteur ! J'ai découvert ce manga et cette maison d'éditions en farfouillant sur Amazon. de là, je lis le résumé et il m'a énormément intrigué. Un policier, Daigo Agawa et sa famille, emménageant dans un village reculé, pour remplacer l'ancien disparu mystérieusement. Mais ce n'est pas tout, direct, on nous fait sous-entendre que les villageois sont cannibales, enfin, c'étaient les derniers mots de l'ancien policier avant qu'il ne disparaisse...



Ce manga est un pur thriller horrifique par excellence. Attention, il n'est pas à mettre entre toutes les mains ! Rien qu'on tourne les premières pages nous sommes mis direct dans l'ambiance, elle est pesante, malaisante, terrifiante par moments ! Les dessins, les expressions des personnages nous font vraiment ressentir que quelque chose de morbide se passe ici. Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises ! La nouvelle famille fait des découvertes de plus en plus malsaines. Même eux pour moi ne sont pas trop nets avec leur fille. Daigo Azawa veut tout faire pour résoudre l'affaire de l'ancien policier disparu, mais... à ses risques et périls, font clairement comprendre les villageois... Surtout la grande famille Gotô.



En Bref, si vous aimez ce genre de manga, je n'ai qu'à vous dire : Foncez !!



Sur ce, je file lire la suite de cette superbe saga !

Quand on touche la couverture, c’est comme si on touchait de la peinture, voire du sang séché, là où il y a le titre. On est tout de suite bien mis dans l’ambiance.

Encore une fois la précision du graphisme fait mouche, et surtout nous restons sous tension constante. Il y a de quoi devenir fou, y perdre la tête, mais là tout serait fini.



C’est vraiment une série avec une ambiance unique de dingue, une tension permanente, qui nous trompe en permanence, et nous donne mille interrogations. Nous nous demandons vraiment à quelle sauce nous allons être mangé. Des surprises, des rebondissements, de la stupeur et des tremblements.



Chaque une action qui nous paraît suspecte se fait démanteler par autre chose, comme pour adoucir, de quoi mettre un doute permanent. Et quelque part c’est magistral et glaçant.

Vous êtes un peu là « Wow » et ce jusqu’à la fin, et fébrilement vous allez attendre la suite.



Nous alternons des moments d’enquêtes, des moments de vie familial, des moments au village. Ce village semble être la salut de la famille, un peu leur dernière chance. Ils sont dans un endroit paisible, qui pourrait contribuer à assagir notre policier : Daigo.

Ou bien, est-ce l’enfer ?

Pourtant l’accueil semble bon, ils partagent des moments. Il y a du rire, et par moment toute l’ambiance devient pesante, tout s’arrête, du genre si vous mentionnez quelque chose qui ne leur plaît pas.



Nous voyons également cette famille tentée de se reconstruire, de se remettre de ses blessures. La femme, la mère, Yuki, est très attachante. Mais quand un lien se renoue enfin, tout semble à nouveau péricliter, un nouvel élément vient tout obscurcir.



Et nous allons apprendre ce qui est arrivé, pourquoi Mashiro n’a plus parlé pendant un moment. Un de ses exposés de classe est également renversant.



L’air de rien, nous questionnons des choses profondes comme ce qu’on peut ou non pardonner, sur la violence, sur jusqu’où peut aller même pour de « bonnes raisons », sur la justice, sur la loi, sur nos relations aux autres, sur les différents aspects qui peuvent ressortir d’une personne, etc.

Et plus que jamais, nous voyons également une des souffrances les plus insidieuses : rejet, harcèlement, être ignoré, et tout ce qui peut en découler de terrible.



Vivement la suite, mais il faut bien s’accrocher ^^.

Frissons garantis.



C’est puissant, intéressant et malaisant. L’ambiance nous prend aux tripes.

La chronologie des évènements s’alterne pour mieux nous saisir par sa force.

Quelque part, ça me fait aussi penser : Quel meilleur moyen de se débarrasser de quelqu’un, de le discréditer, que de le faire passer pour fou ?
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Il y a quelque temps j’étais tombé sur sur Gannibal et la couverture me plaisait vraiment mais je voulais attendre que la série soit finie pour éviter de commencer une série à rallonge. Et là le treizième et dernier tome vient de sortir donc, pourquoi pas?

Pour commencer parlons des dessins, ils sont vraiment plaisants, à certains moments on a l’impression que l’auteur dessine de façon réaliste, en mélangeant photo et dessin, surtout pour les grand angles et panorama. C’est violant (je m’attendais à plus) mais sans tomber dans le gore, c’est plaisant mais à certains moments j’aurais aimé plus de gore pour plus nous marquer.

Au niveau de l’histoire j’ai beaucoup pensé à Resident Evil 4 avec les cannibales et le village isolé. Elle est pas mal mais j’ai pas ressenti de moments marquant, il n’y a pas vraiment de moment de pression, c’est plus un thriller policier que de l’horreur. Je m’imaginais les habitants de ce village plus « malade mentaux » alors qu’ils sont plutôt calmes. Le personnage principal lui est basique et on s’attache pas vraiment à lui.

Malgré ces points négatifs la fin m’a laissé sur ma faim et j’ai envie de savoir qui est « Lui » donc je penses continuer mais j’espère que l’histoire sera plus nerveuse et qu’il y aura plus de tensions.

"Gannibal", de Masaaki Ninomiya est une jolie pépite.



Vous allez y suivre Daigo, père un peu à la ramasse mais essayant tant bien que mal d'être présent pour sa famille, prendre son poste de policier en chef au village de Kuge. Bien rapidement, ce dernier va être plongé dans la tourmente: le cadavre défiguré d'une vieille femme vient remettre au goût du jour de macabres rumeurs autour des villageois... Qui seraient cannibales.



Notre bon shérif va ainsi se confronter à l'inhospitalité d'un clan en particulier, aussi mystérieux que sordide, et s'enfoncer dans un chape de mystère, en étant bien seul dans ce bled paumé... Un "étranger" pur et dur.



Le manga est extrêmement bien rythmé, travaillant son ambiance bizarre grâce à quelques jolis jeux de perspective. Du malaise, vous en aurez, sans oublier une certaine angoisse devant des rites et des coutumes que vous devinerez toujours sans en avoir la moindre certitude. L'auteur, qui livre ici son premier manga, maîtrise son récit comme son dessin, pour finalement m'obliger à une unique conclusion: "Gannibal" est parfaitement bizarre, complètement jouissif.