AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Masashi Kishimoto (1042)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Naruto, tome 1 : Naruto Uzumaki

"Naruto" c’est vraiment le manga de la génération 2000 (bien plus que "One Piece" car on peut difficilement s’identifier à un homme caoutchouc à chapeau de paille), mais il est autant acclamé comme héritier de "Dragon Ball" que décrié comme manga pour kikoos. Et au final, tout le monde a raison…





Masashi Kishimoto rafraîchit, modernise et améliore le mythe du ninja en piochant dans la boîte à outil léguée aux mangakas shonens par Akira Toriyama, mais avec un style graphique propre plutôt plaisant pas très éloigné de celui de Yoshihiro Togashi. Et je crois même que plus on connaît sa culture ninja, et plus on apprécie le côté rafraichissant de Naruto qui puise plus dans les grands romans de Fūtarō Yamada et les grands gekida des années 60/70 que dans "Le Collège des ninjas" (remember Nicolas, le ninja adolescent ayant des problèmes de surpoids)… Mieux, Naruto ce héros auquel personne ne croit, marche dans les pas de Kamui, le ninja aïnou d’Hokkaido qui bien que haï par les siens s’était fait le défenseur de le veuve et de l’orphelin (et des oubliés du Japon du boom Izanagi, le miracle économique japonais, mais ceci est une autre histoire).

Je n’ai jamais eu de problème avec les furyos et les bozokus des années 80, les voyous et les racailles des années 90, mais les branlous je-m'en-foutistes des années 2000, appelés yankees au Japon, m’ont toujours prodigieusement gonflé… Et là aucun souci avec Naruto le cancre de la classe qui cherche à attirer l’attention sur lui avec ses pitreries : il est parfait pour le public ciblé, car le héros grandit en même temps que ses lecteurs ce qui fait de Naruto un chouette émule d’Harry Potter (sauf que la saga "Harry Potter" s’étend sur 10 ans et que la saga "Naruto" s’étend sur 15 ans… 5 ans de différence c’est beaucoup quand on a 18 ans). D’autant plus qu’on nous refait le coup du Héros aux mille et un visages avec un adolescent orphelin qui se bat pour les forces du Bien ! Et puis on prend plaisir à faire connaissances avec les personnages et leurs pouvoirs, et à les voir évoluer. Pour ne rien gâcher, l’apparition de chaque méchant est un petit événement…



Les tomes sont initialement bien remplis, bien rythmés et bien dosés. Là je redécouvre les premiers tomes et j’ai vraiment envie de me sentir narutard, mais je sais comment se termine la saga : en eau de boudin avec des ninjas zombies, un grande guerre ninjas qui se résume à 3 personnages, et un combat final de 14 tomes avec le méchant le plus débilement compliqué de l’histoire du manga et le pire boss à tiroir de l’histoire du manga… VDM

Du coup je ne pas m’empêcher qu’avec un tel désastre le ver était dans le fruit dès le départ, et effectivement dès le tome 1, Masashi Kishimoto vend la mèche : il est influençable donc se laisse dicter son histoire par ses éditeurs... Donc dès le tome 1 on adjoint au héros Naruto deux compagnons d’armes qui comme ils ne viennent pas de son imaginaire peut difficilement échapper aux stéréotypes :

- Sasuke… Le beau gosse ténébreux et mystérieux au lourd passé, OK c’est un cliché. Il n’est pas raté mais on ne peut pas aller bien loin avec ça. Pour rattraper le coup, Masashi Kishimoto a voulu en faire un Végéta inversé et l’idée était bonne (allié puis ennemi au lieu d’ennemi puis allié), mais force est de constater que c’est complètement raté, Sasuke geignant comme un ado en crise et changeant d’avis comme de chemise aux moments critiques.

- Sakura… J’ai pitié pour elle parce que malgré tout elle est sympathique, et puis elle rencontre son petit moment de gloire dans la forêt de la mort. Son rêve : emballer le BG de la promo, juste parce qu’il est BG… (soupirs) Elle suit un régime parce qu’elle se trouve trop grosse, mais déplore de ne pas avoir ce qu’il faut là où il faut et fait de la dysmorphophobie au sujet de son front. (soupirs) Elle passe son temps en retrait à encourager ses compagnons, et marche à fond dedans à chaque fois qu’ils lui disent qu’elle douée et indispensable. C’est festival de clichés shonens sur les filles présentées comme fragiles et puériles : il y a du boulot pour en faire un personnage intéressant, et la comparaison avec ses paires dans les autres séries mangas fait vraiment très mal !

Après je ne suis pas fan des univers achroniques, ici des ninjas en survêtement Adidas qui écoutent de la musique sur leur lecteur mp3 avant de prendre une bière au frigo ou de réchauffer un ramen au four micro-onde… Pour être efficace ou tu fais du ninja classique ou tu fais du ninja moderne (comme les action movies des années 80/90, mais en mieux s’il vous plait). Le mangaka essaie de faire un parallèle entre le monde des ninjas et celui du terrorisme / contre-terrorisme en faisant de ses personnages les membres de commandos d’élite au service des grandes puissances. Mais tout cela est hors-sol tellement l’univers développé tient sur un post-it. Ce n’est pas gênant en soi mais cela limite grandement le potentiel d’évolution d’un manga de 72 tomes !



Univers de Potemkine, héros archétypal, personnages stéréotypés puis clonés… On n’aurait pas dû aller très loin avec cette formule, pourtant le miracle eut lieu puisque le manga est cool est fun pendant une tripotée de tomes, mais il aurait vraiment dû s’arrêter sur la confrontation finale entre Naruto et Nagato (comme "Dragon Ball" aurait dû s’arrêter sur la confrontation finale entre Gohan et Cell).





Dans ce tome 1 nous découvrons le quotidien de Naruto Uzumaki, orphelin du village caché de Konoha, qui trompe sa solitude et son mal de vivre en faisant le pitre et le fanfaron. Il veut être le plus grand des ninjas, l’hokage le plus puissant de tous les temps pour que tous reconnaisse enfin sa valeur et son sens des valeurs. Il y a un petit côté Gary Stu dans le cancre aficionado de ramens, mais rien de méchant tellement le personnage incarne à la perfection le message basique mais positif de tous les shonens nekketsu : avec des efforts et de la volonté, de tout on peut triompher !

Naruto ayant du mal à générer un clone crédible, décide de voler un rouleau contenant une technique secrète au Grand Maître de Konoha… Du coup on assiste à la confrontation entre le fourbe professeur Mizuki qui manipule Naruto pour s’emparer dudit rouleau et l’intègre professeur Iruka qui lui a toujours ressenti de l’empathie pour Naruto. Le pathos est bien senti, et c’est pourtant c’est quelque chose de vraiment difficile à doser pour un premier tome !



Puis on a intermède avec Konoha-Maru, le petit-fils de Hiruzen Sarutobi, grand-maître du village caché de Konoha, qui veut prendre exemple sur Naruto pour être plus que le petit-fils du troisième Hokage…



Puis le school life reprend avec Naruto qui se fait passer pour Sasuke pour emballer Sakura, mais il est trop occupé à se faire remonter dans l’estime de Sakura que réellement profiter de la situation… ^^

Naruto, Sasuke et Sakura (dans le manga tout fonctionne par trois, l’auteur ayant vraiment du mal à gérer davantage de personnage) sont confiés au bon soin du professeur masqué Kakashi amateur de roman-feuilleton coquins dont l’épreuve de combat va se transformer en épreuve de valeur. On est donc bien dans un shonen classique avec ses belles valeurs positives, et gageons que l’auteur va aller de l’avant avec le mystère du démon-renard Kyobi scellé en Naruto et celui du massacre du clan Uchiwa… A noter que mêmes les blagues coquines sont réussies dans ce tome 1 (le sexy-méta et la technique du harem ^^) !
Commenter  J’apprécie          424
Naruto, tome 1 : Naruto Uzumaki

Maintenant que la saga est terminée, j’ai décidé de reprendre ma lecture de Naruto. J’ai dû m’arrêter à peu près à la moitié, et je pense que je vais avoir un autre regard sur cette seconde lecture mais cela sera positif, sans aucun doute.



Naruto est un shonen dans une lignée assez classique, avec un héros un peu marginal et un destin qui s’annonce rapidement assez grandiose. Cependant, il sort du lot et cela se voit dès le premier tome. Déjà avec un univers riche et complexe. Pas évident de s’attaquer au monde des ninjas en arrivant à lui donner un côté moderne, avec humour et émotions. Un bon équilibre qui n’est pas si évident que cela. Soit on bascule dans le pathos, soit dans un comique lourd et pompeux. Franchement, Naruto est attachant dès les premières pages. On comprend son attitude, et ses facéties, et il est facile de voir au-delà de la carapace. Et nous avons envie de le suivre, de le voir évoluer et même d’accomplir son rêve complètement fou.



Notre jeune héros a, sans grande surprise, quelque chose de plus. Son destin est lié à un démon renard à neuf queues. Autant vous dire que l’enfant est une sorte de bombe à retardement, et aux yeux des villageois c’est une menace, quelqu’un qui ne mérite que le mépris. Et combien cet enfant arrive à nous bluffer durant ce premier tome. Il est plus réfléchi qu’il n’en a l’air, plus fort et sûrement plus courageux que ceux qui le méprisent. Ils n’attendent rien de lui et bien tant mieux car Naruto n’a rien à leur prouver, et ses prouesses, c’est à lui seul qu’il les devra.



Alors pour l’instant, l’histoire se focalise sur l’apprentissage de notre jeune ninja. Nous le suivons ainsi que les deux membres de son équipe Sasuke et Sakura. Ces derniers sont plutôt sympathiques. Sakura est trop dans la caricature et son côté un peu bof m’irrite… Sasuke est l’archétype du personnage sombre et avec un lourd secret. A voir comment ils évolueront, ils ne sont que des ébauches pour moi pour l’instant. Kakshi, leur prof, est par contre très charismatique et envoie du lourd. J’adore.



Un premier tome qui pause bien les bases et qui donne déjà envie de poursuivre. Il y a du potentiel.

Commenter  J’apprécie          341
Naruto, tome 59 : Côte à côte...!!

Naruto est sur tous les fronts et l'Alliance Ninja gagne du terrain. Mais la résurrection d'un personnage remet tout en question quant à l'identité de l'ennemi principal : qui se cache en réalité derrière son masque ?



Un très bon tome avec un excellent retournement de situation, assez inattendu, qui bouscule la donne. L'escalade du gigantisme dans les combats passe encore un nouveau cap (oui, c'est possible).



Il faudrait cependant voir à ce que les choses ne trainent pas trop en longueur, ça risquerait de devenir lassant.
Commenter  J’apprécie          334
Naruto, tome 7 : La voie à suivre

Le tome six avait laissé nos héros dans une assez mauvaise posture, avant que leurs amis ne leur prêtent assistance. Mais tout n'est pas encore gagné pour notre trio. Il y a déjà le cas Sasuke qui est assez préoccupant. A n'en pas douter, si Orochimaru a jeté son dévolu sur le jeune homme, ce n'est pas pour faire joli... Reste à savoir si c'est pour en faire son disciple (vu qu'il nous a déjà dit qu'il manquait encore de "suiveurs") ou bien pour s'en servir comme arme tout simplement. Les deux solutions seraient bonnes, et le fait qu'il ait mandaté d'autres ninjas pour le tuer, irait dans cette idée. J'entends par-là qu'il souhait tester Sasuke. Beaucoup de manipulations, et franchement, cela ne me dit rien qui vaille.



Bon, bien évidemment le passage où Sasuke passe en mode "saiyan" pour casser du ninjas rebelles est au top côté dramatique et visuel. Mais, impossible de s'emballer. On voit très bien combien ce surplus de chakra est dangereux, exemple type avec Naruto et son démon. Du coup, on se retrouve avec l'un des héros en mode bombe à retardement, sans que cela n'inquiète trop les autres. On en arrive même à un moment où les trois continuent leur petit bonhomme de chemin comme si de rien n'était... Il faut continuer l'épreuve, certes, mais cela fait un peu pétard mouillé. A voir comment cela sera géré dans le tome huit.



On continue aussi à découvrir les autres jeunes participants avec notamment Gaara et ses deux acolytes. Pas de réelle surprise là non plus. Dès leur arrivée dans la série, on a bien vu qu'ils étaient puissants. Le fait que Gaara soit un psychopathe n'était pas forcément évident mais au moins, nous savons à quoi nous en tenir maintenant. Personnellement, ce qui m'intrigue le plus, c'est la raison de leur présence à Konoha. Je ne les vois pas être de mèches avec Orochimaru, ce qui ferait donc deux "dangers" qui pèsent sur le village. Oui, je suis soupçonneuse avec tout le monde.



En parlant de soupçon, une autre non-surprise avec Kabuto. A être trop serviable, c'est forcément louche. Il y a des signes qui ne trompent pas. Et pour le coup, cela fait tout de même beaucoup de choses qui ne surprennent pas au final le lecteur. Après, c'est peut-être un choix, pour se focaliser plus sur les plans machiavéliques des ennemis, mais je ne serais pas contre quelques réelles surprises de temps à autre. Le dernier combat était d'ailleurs un peu mou, et ne sert qu'à accentuer un peu plus les doutes sur Kabuto.



Une petite baisse de niveau pour moi, même si ma lecture a été tout à fait agréable.

Commenter  J’apprécie          310
Naruto, tome 3 : Se battre pour ses rêves

Kakashi blessé suite à son dernier combat, le maître de nos trois héros en profite pour continuer leur entraînement. Sage décision, autant du point de vue narratif que dans le choix du mangaka. Déjà, Masashi Kishimoto nous montre que le ninja n'est pas un surhomme et que malgré ses pouvoirs et sa maîtrise de l'art, il peut se retrouver face à plus fort que lui. Encore une fois, ce côté humble est quelque chose que j'affectionne beaucoup. Nous ne sommes pas dans la surenchère. Ensuite, cette petite phase de repos, nous permet de voir que les enfants ont chacun un niveau et des atouts différents. Sakura ne brille pas encore. Elle est trop passive et son côté amoureuse niaise a tendance à me taper sur les nerfs. Sans surprise, elle se montre plus douée pour les éléments de concentration. Alors oui, elle surpasse Sasuke et Naruto, mais c'est sans aucune gloire.



Les deux garçons, eux, doivent faire leurs preuves. Ils sont tous les deux des ninjas puissants en devenir, ce n'est pas une surprise. L'un ne contrôle rien, et l'autre veut tout contrôler. C'est assez drôle de les voir agir ainsi. On peut voir combien l'art qu'ils doivent maîtriser est un équilibre constant. Naruto se démarque, bien entendu, parce qu'encore une fois, il se moque bien de devoir demander de l'aide. Tout ce qu'il veut, c'est y arriver. C'est assez spontané chez lui, et j'aime cela. La rivalité entre les deux enfants se concrétise aussi. Elle est très bien traitée pour moi dans le sens où elle est "saine". Ils se poussent l'un et l'autre vers l'avant. Chacun à sa manière et je pense, contre toute attente, qu'elle sera probablement plus bénéfique à Sasuke qu'à Naruto. Même si cela ne se termine pas toujours bien, les amitiés/rivalités ont quelque chose de riche et d'émotionnellement fort. J'ai hâte de voir cela se développer.



Du point de vue plus structurel, le tome trois s'attarde sur la ville de Tazuna et l'histoire de sa famille. Il y a un côté mélodramatique qui est tout de même en bon équilibre avec la réaction de Naruto. Encore une fois, comme avec le petit fils de son Hokage, il parvient à redonner espoir et sourire au petit Inari. Notre jeune héros est généreux, et aussi très mature quelque fois, à sa manière. Bien entendu, il y a un certain côté très "héroïque" mais cela passe sans trop de mal. Le mangaka prend aussi le temps de nous exposer des éléments politiques et organisationnels avec l'importance pour une ville de ne pas se retrouver couper des autres et d'avoir des hommes et des femmes sur qui les villageois peuvent se reposer et porter en héros. Quand on voit Konoha, avec sa richesse et la paix apparente, les enfants vivent finalement dans une sorte de paradis sans s'en rendre compte. Une prise de conscience intéressante sans être trop moralisatrice.



Côté combat, on assiste encore à quelque chose de travaillé et d'ingénieux. Zabuza et Haku sont des adverses de taille, et autant sur le graphisme que sur la construction des combats, on ne s'ennuie pas. C'est plutôt pas mal car c'est un jeu d'équilibriste pas si évident que cela dans un shonen. Donc un bon point, encore une fois.

Commenter  J’apprécie          310
Naruto, tome 2 : Un client embarrassant

Un second tome qui commence plus rapidement que ce que j’aurais cru. Je m’attendais à voir le trio s’entraîner et accomplir des petites missions, mais le mangaka en a décidé autrement et nous voilà plongé dans une mission des plus périlleuse. Une très bonne occasion pour voir de quel bois sont faits nos trois apprentis ninjas.



Ce n’est pas plus mal, même si, on se rend bien compte que ce n’est pas non plus une mission qui sera un arc principal. Cependant, en plus de nous en apprendre plus sur l’univers de Masashi Kishimoto, cela nous permet d’appréhender aussi le niveau des trois héros. Sans grande surprise, Sasuke semble être un élève très doué. Il n’hésite pas à aller au contact et réagit assez bien. Il n’a pas encore tout à fait ce mental « travail d’équipe » bien que cela ne le dérange pas. Ce n’est pas un réflexe pour lui. Ce n’est pas non plus une surprise. On ne le connait que depuis deux tomes, mais il est facile de voir que l’enfant n’a pas eu une enfance facile et qu’il est très solitaire. Même si certain y verront un personnage assez peu original, je trouve qu’il a déjà beaucoup de potentiel.



Sakura est malheureusement le point qui fâche… Je n’y arrive vraiment pas. Entre ses réflexions et son attitude, elle fait plus adolescente puérile et gnangnante. C’est assez dingue. Même si nous sommes dans un shonen, les femmes puissantes ne sont pas des éléments qui manquent. Mais là, c’est assez la déception. Pour moi, elle est clairement le maillon faible. C’est dommage. Naruto, par contre, ne cesse de m’étonner. Il a envie de faire ses preuves. Il a envie d’aller plus loin, de leur prouver qu’il n’est pas qu’un gamin insignifiant. Et même ici, il nous prouve qu’il peut mettre en place une stratégie qui fonctionne. Alors oui, notre héros a ses défauts qui contrebalancent bien ce côté : il est fort ce gamin malgré les apparences, mais encore une fois, il se montre touchant et pas du tout « tu m’as vu ».



Un autre point que j’ai apprécié, concerne Kakashi. On le voit combattre et sans surprise, c’est assez impressionnant. Mais il ne vole pas la vedette à ses élèves, et ne prend pas du tout ombrage qu’ils arrivent à le sortir d’une mauvaise passe. J’aime ce respect.

Commenter  J’apprécie          310
Boruto, tome 1

Salut ! J'avais déjà vu les épisodes sur Netflix ainsi que le film, donc j'ai rien appris de nouveau, cet avis est par conséquent peut-être un peu biaisé. Le manga avance beaucoup plus vite que l'animé, qui comme de nombreux Shonen, joue sur les ralentissements gros plans visages du personnage pour voir l'émotion, pensées exprimées au milieu de l'action en prenant tout son temps, ça se ralentit. Un bouquin de Boruto représente peut-être dix épisodes de la version vidéo dudit fils de Naruto.



Après voilà le public est très ciblé c'est carrément « la crise d'adolescence » qui est mis en avant. On avait (non sans mal!) réussi à suivre Naruto dans des aventures plus matures et adultes, on « régresse » en reprenant les histoires de sa jeune progéniture.



Au moins, les combats sont vachement beaux, quasiment autant que pour Dragon Ball Super.



Sadara doit avoir douze ans, et elle à déjà la mini jupe au ras des hanches.:/ Qu'en pensez vous?



En fait rien de nouveau par rapport aux versions sur écran.



A réserver à ceux qui n'ont pas vu les animés.



Désolé cet avis est un peu court! Mais j'avais besoin de reprendre doucement après ces saloperies politiques.



NB : Du coup je vais donner ça à la bibliothèque.
Lien : https://charlyyphoenix.wordp..
Commenter  J’apprécie          308
Naruto, tome 28 : Le retour au pays

Le bond dans le temps que j'attendais est enfin arrivé ! Voilà deux ans et demi que nos héros se sont séparés pour poursuivre leur entraînement, et Naruto est de retour à Konoha. J'ai beaucoup aimé ce tome notamment parce que c'est un peu comme redécouvrir tout le monde. Ils ont vieilli, changé de look, évolué et j'adore ce genre d'événement, cela donne un nouveau souffle à l'histoire et il a une part d’excitation qui va perdurer pendant un petit moment.



Le gros point positif de ce tome réside dans Sakura. Enfin !!!!! Elle a son heure de gloire. Elle a progressé, énormément, et sa formation avec Tsunade semble vraiment avoir été bénéfique. Les retrouvailles avec Naruto sont vraiment mignonnes, d'autant plus qu'on a l'impression qu'ils ne se sont jamais quittés. Je les trouve même plus complices d'une certaine façon. Le fait qu'ils soient plus sur un pied d'égalité et qu'ils ont un peu mûri y fait sans doute beaucoup. Cela fait plaisir à voir et j'espère qu'ils continueront à grandir tous les deux ensembles. Il y a une belle amitié à travailler.



Deuxième point positif : on retrouve les ninjas de Suna ! J'aime l'idée que le village du sable soit maintenant un allié de Konoha, surtout que j'aime beaucoup la fratrie de Gaara. Je rêve d'une romance entre Shikamaru et Temari ! XD Ces deux-là sont parfaits ensembles, franchement, diamétralement opposés mais en même temps qui peuvent s'apporter beaucoup (mais oui, je sais, on est dans un shonen). Certains n'aimeront probablement pas l'évolution de Gaara, mais pour ma part, vu que j'ai tout de suite aimé le personnage, je trouve que cela lui rend justice. Il a ouvert les yeux, a décidé de changer et il y est parvenu. Après tout ce qu'il a subi, c'est une belle récompense qui va demander des efforts pour perdurer tout de même.



Le fait qu'Akatsuki revienne sur le tableau était assez inévitable. Cela veut donc dire que de nouveaux méchants vont débarquer, sûrement plus puissants si l'on suit la logique des shonens. Après, je ne sais pas si mettre en pause ou mêler Orochimaru à cet arc sera positif ou pas. Il reste six mois pour sauver Sasuke. C'est long et court à la fois. Cependant j'ai peur qu'en mélangeant les deux, on arrive un peu à un cafouillis... C'est compliqué... et puis ne pas voir Sasuke pendant une période trop longue... Je ne suis pas fan non plus.

Commenter  J’apprécie          300
Artbook Naruto : Uzumaki

Comme beaucoup de mes artbooks, celui-ci est en version originale (japonaise). A l'époque, l'édition des artbooks en France n'était pas vraiment d'actualité, et pour les fans, le meilleur moyen de pouvoir se procurer ces petits bijoux était de les acheter directement au Japon. Je ne pense pas qu'il y ait de différence (mis à part la traduction des textes de Masashi Kishimoto), donc je me lance.



Ce premier volume est vraiment un petit bijou pour les fans. Les illustrations sont vraiment magnifiques pour la plupart et il y a très très peu de textes, si bien qu'on peut apprécier tranquillement les travaux de Masashi Kishimoto sans avoir de blabla qui parasite les oeuvres du mangaka. C'est peut-être un détail, mais pour avoir des artbooks où les textes sont omniprésents au détriment de l'atout principal, croyez-moi, c'est important.



L'artbook en lui-même est "organisé" par personnage. D'abord Naruto, puis Sasuke, Sakura... Les dessins de groupe se mêlant peu à peu. On y retrouve un certain parallèle avec l'histoire. Le trio ne s'étant par réellement formé dès le départ. Naruto est toujours au centre de cet ouvrage (il en est le héros après tout) et son caractère facétieux est loin d'être caché.



Avec ses couleurs vives et pleines d'énergie, il est très facile de retrouver la dynamique du manga, et personnellement je ne me lasse pas de regarder les travaux de Masashi Kishimoto. La qualité du papier y fait aussi beaucoup.



La fin de l'artbook nous présente pas à pas comment la couverture a été réalisée. Sûrement très intéressant en français, tout comme les dernières pages car Masashi Kishimoto donne quelques explications sur chacune de ses oeuvres.



Un artbook à posséder si vous êtes un fan. Je n'ai pas les suivants, mais dès que je me replonge dans le manga, je tâcherais d'y remédier.
Commenter  J’apprécie          290
Naruto, tome 9 : Neji et Hinata

Une remontée de niveau alors que nous sommes toujours avec les affrontements éliminatoires de la troisième épreuve. Il faut dire que contrairement à celui de Sakura et Ino, les deux que nous voyons ont une source émotionnelle mais qui est vraiment mais alors vraiment mieux traitée.



Commençons par Naruto et Kiba. Dés le premier tome, nous avons vu que Naruto fait l’andouille pour attirer l’attention sur lui. Un moyen pour ne plus se sentir isolé, pour prouver qu’il existe. Mais cette attitude fait que les autres le dénigrent. Ils ne voient pas son réel potentiel, alors que Naruto fait partie des enfants les plus courageux et intrépides que l’on peut voir. Il a un potentiel incroyable, avec des techniques pas toujours orthodoxes mais qui fonctionnent. Il s’adapte. Kiba fait l’erreur de le sous-estimé, en ne voyant en lui que le pitre. Une erreur qui va lui coûter cher. Cependant, le jeune ninja est du genre sympathique. Le fait qu’il se batte avec un chiot aide, mais il a aussi une bonne mentalité. Et il apprend de ses erreurs. Je le vois bien devenir un ami voire un allié de notre héros dans le futur.



Le second combat oppose deux cousins aux caractères bien différents : Neji et Hinata. En découvrant leur passif, on voit que beaucoup d’enfants ninjas ne vivent pas dans une atmosphère très saine. Entre les rivalités et le fait de se montrer à la hauteur de ses ancêtres… Clairement, ouvrir une clinique psychiatrique ne serait probablement pas une mauvaise idée. On en vient à ne plus voir ces enfants comme des enfants. C’est triste et douloureux surtout en voyant ses deux-là. L’un comme l’autre sont à plaindre. Neji, car il est écrasé par le fait que ne faisant partie que d’une branche secondaire de sa famille, son potentiel ne sera jamais reconnu à sa juste valeur. Hinata, parce que sa faiblesse malgré ses efforts sera toujours vu comme un déshonneur. Neji en vient à haïr sa cousine, prêt à la tuer sans ciller. Tout cela à cause d’adultes « bien pensants »…



Hinata est par contre un personnage qui sort du lot. Encore une fois, c’est une fille et j’ai l’impression qu’elles n’ont pas le beau rôle dans cette saga… ce misogynisme lattent est un peu énervant, mais contrairement à Sakura, j’ai tout de suite eu de la sympathie pour la jeune fille. Elle est timide et presque effrayée, mais elle se révèle être aussi pleine de courage et de volonté. Elle me fait penser à Naruto d’une certaine façon et c’est un personnage que j’ai hâte de voir évoluer.
Commenter  J’apprécie          290
Naruto, tome 60 : Kurama

Naruto et Bee se retrouvent face à six Bijû, contrôlés par l'homme au masque, et notre héros tente tant bien que mal de les défaire de son emprise. S'il veut y parvenir, il doit définitivement faire la paix avec son démon intérieur...



Un très bon tome, bourré d'action. Même si certaines scènes versent parfois un peu trop dans les bons sentiments, on comprend désormais parfaitement le cheminement que l'auteur voulait faire parcourir à son personnage principal.
Commenter  J’apprécie          290
Naruto, tome 8 : Au péril de sa vie

Un tome huit en dessous des précédents. Mais ce n’est pas spécifique à la série Naruto. Quand on a des tomes en mode « compétition », où les combats se succèdent, j’ai tendance à m’ennuyer. Mais c’est le genre shonen qui veut cela.



La seconde épreuve étant fini, les équipes gagnantes se retrouvent pour la suivante. L’Hokage de Konoha nous révèle par la même occasion que cet examen est aussi une façon de prévenir des guerres entre les villages. Personnellement c’est quelque chose que j’avais ressenti dès le départ. C’est glauque d’une certaine façon car on oblige des enfants à se battre au péril de leur vie pour les adultes. Mais en même temps, il y a aussi une certaine logique comme l’explique l’Hokage. C’est avec ses futurs soldats que l’on peut juger la force d’un pays. Je ne suis pas d’accord sur la manière de faire, mais dans cet univers, c’est « censé ». J’aime que le mangaka ne cherche pas forcément à rendre tout trop lisse.



On en vient ensuite aux combats. Le point positif est que nous découvrons les techniques de personnages que nous n’avons qu’aperçus jusque là. Il y a de la recherche et de l’ingéniosité dans les arts de combat que chacun emploie. Masashi Kishimoto a une sacrée imagination. Fort heureusement car cela rend le tome moins ennuyeux.



Côté personnage, maintenant. Sasuke est toujours sous l’influence de la marque d’Orochimaru et cela l’empêche de combatte à son plein potentiel. Il met même sa vie en jeu. Mais c’est sans compter son intelligence et son don familiale. Reste à savoir comment tout cela va évoluer. J’ai un peu peur de ce qu’il va advenir de notre jeune héros. Sakura… alors oui, elle a pris du galon depuis peu mais j’ai aussi l’impression dans ce tome que c’est de l’esbroufe. Une évolution superficielle. Son affrontement contre Ino est plus psychologique car c’est son ancienne meilleure amie et c’est grâce à elle qu’elle a surmonté des épreuves difficiles étant plus jeune. Il y a un côté qui se veut émotionnel mais qui ne l’ai pas tellement en fin de compte.

Commenter  J’apprécie          270
Naruto, tome 6 : La détermination de Sakura

Sans grande surprise, et comme je l'attendais, ce tome six monte d'un cran au niveau de la violence. Âmes sensibles s'abstenir, on entre dans le vif du sujet et ça fait mal. Quelques indices nous avaient de toute façon mis la puce à l'oreille depuis deux tomes. Cet examen allait partir en sucette à un moment ou un autre. Reste à savoir maintenant le pourquoi du comment, et surtout qui sont les ennemis de Konoha et qui sont ses alliés. Nous avons bien vu dès le départ de la saga qu'il ne faut pas se fier aux ninjas d'un même village, la corruption étant à priori un fléau dans ce monde.



Le début de cette seconde épreuve commence assez fort pour notre trio, je dirais même très fort, surtout quand on se rend compte que le nouveau grand méchant de cet arc est l'un de leurs adversaires. Plutôt flippant et glauque, il a aussi du charisme, une combinaison qui ne fait pas bon ménage. Mais il y a aussi pas mal de mystères autour de lui. On ne sait pas réellement qui il est, ce qu'il veut, et pourquoi il a quitté Konoha et dans quelles circonstances. Cela ressemble bien à une vengeance, mais est-ce aussi simple ? A voir donc, mais pour un début de saga, je trouve que les ennemis sont tout de même sacrément au-dessus de la barre.



Le mangaka joue encore une fois sur la dynamique de notre trio. Sasuke connaît très bien ses deux compères et le montre. Il est très rapidement devenu le meneur, ce qui n'a rien de surprenant vu ses capacités, mais il lui manque encore quelque chose. Naruto est là pour le pousser hors de sa zone de confort. Bon, clairement, son côté tête brûlée leur attire des ennuis mais il parvient sans mal à mettre en avant le meilleur de ses camarades. Et le moment que je n'attendais plus est enfin arrivé, d'ailleurs. Sakura n'a plus d'autres choix que de passer à l'action et ENFIN elle montre ce qu'elle a dans le ventre. Elle n'atteindra jamais le niveau de Sasuke et Naruto mais je pense qu'elle pourra devenir un ninja de renom avec ses propres qualités, autres que celles du combat. Je ne dis pas qu'elle ne se débrouille pas bien, juste que nombreux de ses compères seront plus forts qu'elle. Je me trompe peut-être... mais en même temps, je trouve sympathique de développer son personnage dans ce sens, même si on retrouve un côté un peu misogyne dans cela.



Ce tome six nous montre aussi combien les élèves de Konoha sont dévoués et ne pensent pas seulement à eux. Je parle ici de ceux des trois groupes avec la quasi même tranche d'âge que nos héros. Cette solidarité est vraiment sympathique à voir, même si l'on sait qu'ils restent des adversaires. Ils ont un code, et ils le respectent. C'est comme cela que je vois un ninja, un vrai. En tout cas, je suis toujours autant enthousiaste avec cette relecture !

Commenter  J’apprécie          270
Naruto, tome 59 : Côte à côte...!!

Un tome des plus réussis encore une fois ! Si l'on peut dire que cette quatrième guerre dure, j'avoue que cela ne me dérange pas pour l'instant car Masashi Kishimoto trouve le moyen d'insérer dans ses affrontements des histoires en parallèle et de parfaire son univers. Je me suis d'ailleurs fait une raison, la guerre va durer jusqu'à la fin, soit le tome soixante-douze. Je ne vois pas trop comment l'inverse serait possible, donc pour ceux qui seraient déjà las... il va falloir prendre son mal en patience.



Comme je le disais, personnellement, cette "longueur" de me dérange pas plus que cela. Il se passe tellement de choses au final que j'absorbe au maximum le nombre d'information que le mangaka nous donne. Il met aussi en avant d'autres personnages qui n'avaient pas été tellement exploités jusqu'à présent, avec Gaara en tête. Le Kazekage, depuis quelques temps, nous montre combien il mérite son poste malgré son jeune âge. Il a réellement évolué, et il nous prouve aussi qu'il n'était pas qu'un réceptacle. C'est peut-être une fausse compréhension de ma part, mais pour moi un réceptacle était puissant en grande partie grâce au chakra de son démon. Donc, c'est vraiment une grande satisfaction de voir que Gaara est toujours au top de sa forme.



Naruto a donc aussi rejoint les différents fronts. J'adore son personnage, ce n'est pas un secret, mais ici son côté héros prend le dessus à un point qu'il en devient aveugle. C'est dans sa nature de vouloir sauver les autres, il ne fait pas cela pour la gloire, mais comme lui a fait remarqué Itachi dans le précédent tome, il oublie qu'il n'est pas seul. A vouloir trop agir par lui-même, il va finir par se perdre. Ses aînés le recadrent une nouvelle fois, essayant de canaliser notre jeune intrépide qui a tendance à foncer tête baissée. Là encore, j'ai trouvé cela très intéressant. Quand on prend du recul et que l'on voit l'évolution du personnage, c'est un peu comme l'avoir vu filer au sommet de façon trop rapide. Personne au début ne se saurait douté de ce qu'il allait devenir. Certes, il a eu de très bons maîtres et des amis, mais pas de guide digne de lui pour lui apprendre à devenir ce qu'il voulait. Il apprend sur le tas et ne comprend pas toujours. Cela en fait un humain, et surtout encore un enfant qui a beaucoup à apprendre. Sans le décrédibiliser comme héros, c'est une remise à plat nécessaire.



Une "grande" révélation a aussi lieu dans ce tome, concernant un personnage. Personnellement, je n'ai pas été surprise du tout, car l'identité de cet ennemi était beaucoup trop facile. Il n'y avait pas cette dose émotionnelle, si je puis me permettre. Pour moi, Tobi doit avoir un lien avec quelqu'un du présent, sans cela, il n'y a pas vraiment de raison à tout cela. Alors, j'ai ma petite idée depuis un moment, et j'espère qu'elle sera bonne mais que SURTOUT on nous donnera une explication valable vis-à-vis de cette haine. Encore une fois, si je ne me trompe pas, je ne comprends pas comment le personnage que je soupçonne d'être réellement Tobi a pu devenir ce qu'il est aujourd'hui.



Le gros point fort de "Côte à côte !" est bien entendu le fait que les cinq Kage se réunissent pour combattre côté à côte. Alors oui, un autre combat qui prend des proportions titanesques, mais je passe au-delà. Pour moi, le plus important est cette collaboration qui va entraîner la rupture de la haine des shinobis. Il y a vraiment un cap de passé et qui ne va pas durer seulement avec cette guerre. On assiste à une révolution, et en voir les prémices est assez exaltant. Sans compter que l'affrontement avec Madara a tout de même quelque chose d'épique au niveau graphique et dans son déroulement.

Commenter  J’apprécie          260
Naruto, tome 53 : La naissance de Naruto

Je pense que ce tome cinquante trois était celui que tous les lecteurs de Naruto attendait. Et on peut dire qu'il s'est fait attendre, même si au final, il arrive tout à fait au bon moment. Plus tôt dans l'histoire, je ne pense pas que notre jeune héros aurait eu la maturité nécessaire pour ce double "affrontement". Et oui, je n'ai pas honte de le dire, j'ai aussi versé ma petit larme. Ne pas croire qu'un shônen ne peut pas jouer sur la corde sensible, loin de là. Je sais qu'il y a certains préjugés les concernant, surtout ceux visant un public jeune, mais un bon shônen n'est pas seulement de la baston.



Bref ! Revenons à ce tome qui fait partie, selon moi, des meilleurs de la saga. Déjà, Naruto qui doit faire face à sa part d'ombre. Ne pas oublier que le bonhomme n'a que seize ans, qu'il en a déjà pas mal bavé, et qu'il a mais alors tous les droits d'être en colère contre la terre entière. Seulement voilà, contrairement à certains, il a eu la chance de recevoir de l'amour et de vivre dans une atmosphère de plus en plus "apaisante". Changement, qu'il ne doit qu'à lui-même soit dit en passant. Alors le voir si déterminé, si mature face à sa propre haine est déjà quelque chose de poignant. Il accepte pleinement sa partie sombre et ce n'est pas donné à tout le monde.



Deuxième moment tant attendu : la confrontation avec Kyubi. Graphiquement, rien à dire. Je trouve cependant que les choses se passent vite en un sens et que l'on ne comprend pas vraiment Kyubi et sa haine si violente et dévastatrice. Ok, il est prisonnier d'un hôte, c'est un démon, mais quand je vois Hachibi, je me dis qu'il y a une possibilité de réconciliation. Et je voudrais aussi comprendre pourquoi Kyubi est si rongé par la rancoeur. Si l'on en croit Kushina, pendant le temps où elle l'avait en elle, le démon renard était entouré par l'amour de cette dernière. Donc, oui, l'affrontement est bien dans sa composition, mais il manque un petit quelque chose.



Troisième moment : Kushina. Que ce personnage est réussi, et combien il va me manquer. La mère de Naruto n'est pas vraiment comme je me l'imaginais mais en même temps, elle est parfaite et tellement à l'image de son fils. On arrive à la cerner en si peu de pages et c'est assez impressionnant. Le peu de temps qu'elle passe avec son fils sont attendrissants et tristes à la fois. Mais je n'aurais voulu raté cela pour rien au monde. Minato est aussi présent car nous découvrons (ENFIN) comment Naruto a hérité de Kyubi. Et là encore, avec deux personnages aussi réussis... j'en veux un peu à Masashi Kishimoto de les avoir fait mourir...



La fin du tome est une réussite à tous les niveaux. Encore une fois, la maturité de Naruto me rend fière de ce petit bonhomme qui est juste extraordinaire. Je suis aussi heureuse pour lui. Même si cela a été très court, il a au moins eu la chance de rencontrer ses parents et de voir combien il a été aimé et combien ils sont fiers de lui. Et je pense que pour notre héros, ce sont des événements majeurs qui le conforteront dans la voie qu'il s'est fixée.

Commenter  J’apprécie          260
Naruto, tome 21 : Sans pitié

Pas de baisse de niveau non plus avec ce tome vingt-et-un et c'est plus que sympathique de voir cela, surtout dans un shonen. Bon, il reste encore une cinquantaine de tomes, donc il y a moyen de voir cela arriver à un moment donné, mais je me dis que pour l'instant, je vais en profiter un maximum. Pour preuve, j'enchaîne les tomes depuis plusieurs jours maintenant et je ne me lasse pas du tout.



Nous commençons ce tome avec la décision de Sasuke. Pas de réelle surprise ici, car vu son état d'esprit, il était clair qu'il allait rejoindre Orochimaru. Reste à savoir si l'influence du ninja au serpent déteindra sur Sasuke ou s'il parviendra à garder son intégrité. Même si je n'adhère pas à ce choix, je ne voyais pas d'autre solution pour lui. La haine qu'il a prend trop de place, malgré la présence de Sakura et Naruto à ses côtés. On le voit dans la confrontation entre la jeune femme et lui d'ailleurs. Il se montre blessant, mais elle s'en moque lui offrant un amour inconditionnel. On voit qu'il essaye de briser un lien qui pour lui est pour l'instant un fardeau, mais malgré cela, il y a une pointe d'espoir dans le "merci" qu'il glisse à son amie. J'avoue que j'appréhende et en même temps que j'ai hâte de voir cela évoluer. C'est un peu revoir ce que Jiraya, Tsunade et Orochimaru ont dû vivre, mais ici, il y a une possibilité de voir les choses s'arranger. Ce que j'espère grandement, car cela serait comme réparer une erreur en quelque sorte. Autre point super intéressant en perceptive : Naruto et Sasuke. Leur amitié pourra-t-elle survivre ? Sera-t-elle même la chose qui sauvera Sasuke s'il atteint un point de non retour ? Il y a pas mal d'émotions à venir, je pense, et j'espère que le mangaka sera gérer tout ce gros potentiel en devenir.



La plus grande partie du tome est consacrée à la mission de "sauvetage" de Sasuke. Shikamaru est chargé de cette mission et décide de prendre avec lui Naruto, Neji, Kiba et Chôji. Un choix intéressant, mais ce qui me titille le plus, c'est surtout de mettre Shikamaru en avant. D'enfin voir tout le potentiel de ce gamin. Et franchement, pas de déception. Si graphiquement, le personnage a déjà la classe, sa nonchalance ajoutant un peu plus à cet effet, ici, il nous montre qu'il n'a pas volé sa promotion.



Ce que je crains un peu par contre, c'est qu'on assiste à des duels à un contre un, en "perdant" en cours de route un élément de la team Konoha et un des ennemis. J'aime beaucoup la dynamique de groupe, ce n'est pas un secret. Et même si comme dans ce tome, cela permet de mettre un des ninjas en avant, c'est tout de même assez "facile" et répétitif. Après, j'ai apprécié le passage de Chôji. C'est un personnage qui a été trop peu mis en avant, et son côté caricature me gênait un peu. Mais voilà, Shikamaru vole la vedette à Naruto dans le remontage de moral, et surtout on voit que Chôji en plus d'être un amour, et aussi un guerrier qui en veut. Il fallait juste croire en lui.

Commenter  J’apprécie          260
Naruto, tome 4 : Le pont des héros

Et je poursuis avec le tome 4 avec les combats « Kakashi/Zabusa » et « Naruto/Sasuke/Haku » qui d'ailleurs vont prendre fin dans ce volume. Si dans le tome 3, les combats s'étaient montrés plus travaillés, ceux-là sont beaucoup moins passionnants. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'ils sont bâclés, mais je trouve qu'ils auraient pu être un peu plus étoffés et prendre « plus de place » dans l'histoire. Certes, il fallait bien à un moment ou un autre mettre en avant la force cachée de Naruto, mais là, Kyubi se réveille et Naruto met une raclée à Haku sans qu'il ait la moindre chance. Nous sommes au moins fixé sur un point : Kyubi est mortellement dangereux et on comprend pourquoi il a été scellé. Cependant, Naruto semble avoir un certain contrôle, dans le sens où sous la colère, il laisse le démon prendre le dessus, il parvient tout de même à reprendre le contrôle. Une question se pose d'ailleurs. Kakashi voit le potentiel de son disciple, mais est-ce avec ou sans les pouvoirs de Kyubi ? Je ne pense pas que cela sera traité tout de suite, nous sommes trop dans les débuts de la saga, mais j'ai hâte de voir cette cohabitation évoluer.



Kakashi voyant que Naruto perd le contrôle décide de passer à la vitesse supérieur et met aussi fin à son combat (on se demande d'ailleurs pourquoi il ne l'a pas fait dès le début pour le coup). Avec Haku sur le tapis, tout s'enchaîne rapidement. Il y a une très grande part consacrée à la relation entre Haku et Zabusa en parallèle. Elle est touchante et malsaine en même temps, mais je pense que ces deux-là sont devenus ce qu'ils sont à cause de ce qu'ils ont vécu. Je trouve dommage que ce soit vers la fin qu'ils se soient ouverts, même s'ils ont fini tous les deux par se racheter d'une façon ou d'une autre. Difficile d'en vouloir à ces deux ninjas ennemis. J'ai apprécié, cependant, j'espère que tous les méchants auront se sursaut de conscience. De temps en temps, oui, mais trop régulièrement, cela gâcherait l'effet.



Le tome se poursuit avec l'ouverture d'un nouvel arc : l'examen de ninja de rang moyen – Chuunin. Je trouve cet examen un peu précipité surtout que j'ai l'impression que le trio n'a eu un entraînement que très court, mais pourquoi pas. Ça sent par contre le coup fourré à plein nez, dans le sens où des villages rivaux participent. Cela donne du piment, mais je ne pense pas que cela sera de tout repos. Le gros point positif cependant et que nous découvrons d'autres enfants ninjas et leurs maîtres. C'est plus que sympa, même si certains sont effrayants à souhait.

Commenter  J’apprécie          260
Naruto, tome 52 : Réalités multiples

Un très bon tome encore une fois, et notamment parce que Naruto est réellement présent. C’est assez impressionnant de voir que sa présence change vraiment la perception que j’ai de l’histoire et du manga en général. Il faut dire que c’est un sacré personnage.



Le tome en lui-même n’est pourtant pas si palpitant que cela. Si la « confrontation » entre Naruto et Sasuke joue sur l’émotion et la détermination de notre héros, il n’en reste pas moins que le reste du « Réalités multiples » est surtout un entre deux. Néanmoins, la première partie reste un pivot. Il y a un changement de cap, en quelque sorte, pour Naruto qui va redéfinir globalement toute la suite de l’histoire. Et malgré les agissements de Sasuke, j’arrive encore à garder espoir. L’aura de Naruto passe même à travers les pages !



Les autres trois quart du tome sont ce que j’appelle un entre deux avec des moments de la vie de tous les jours, et la mise en place d’un nouvel entraînement pour notre héros. Et là, je suis un peu mitigée même si l’idée est bonne. Killer Bee est de la partie… Je n’apprécie pas ce personnage caricatural mais il reste un réceptacle et je me dis que Naruto peut apprendre énormément de lui. Ce qui me motive le plus dans cette lecture reste en fait l’espoir que Kyubi et Naruto pourront un jour avoir la même relation que Killer Bee et Hachibi. Et j’ai franchement hâte de voir cela.

Commenter  J’apprécie          250
Naruto, tome 27 : Le jour du départ

Après un tome vingt six très émouvant, je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Difficile d'enchaîner après cela, et pourtant, alors que je m'attendais à quelque chose de "moins" bien, il en a été tout autre. Surtout que Masashi Kishimoto nous réserve une petite surprise pour la seconde partie de ce volume.



Le mangaka reprend exactement là où il nous avait laissé avec Shikamaru et Tsunade discutant d'amélioration pour les prochaines missions. Même si l'entretien est bref et qu'on se focalise ensuite sur les blessés, j'aime voir le jeune homme s'investir encore plus vis-à-vis de son nouveau rôle. Le discours de son père a eu un bon impact sur lui, et je le vois très bien devenir un grand leader. On passe ensuite rapidement sur Chôji qui a lui aussi retenu la leçon de son dernier combat. Que de bénéfice, et quand on voit Neiji s'entraîner avec son oncle et avec un visage souriant et détendu... que ça fait du bien franchement. Je me dis que toutes les épreuves que ces enfants subissent ne sont pas veines, et que Masashi Kishimoto nous le montre.



La "confrontation" entre Naruto et Sakura est un peu douloureuse comme on pouvait s'y attendre. Naruto doit déjà faire face à la perte de son ami mais aussi à son échec et sa promesse brisée. Sakura, pour une fois et j'espère que cela sera de plus en plus récurrent, se montre censée et mature. Cela fait un bien fou de la voir comme cela. Elle a grandi et pris enfin conscience de beaucoup de choses. Sa décision de devenir la disciple de Tsunade est pour moi la meilleure chose qu'elle pouvait faire. Et bien entendu, cela accentue le fait que l'équipe numéro 7 est bien la "copie" de celle des ninjas légendaires. Copie n'étant pas vraiment le bon mot... surtout qu'elle sera sûrement un moyen de rédemption pour les trois anciens disciples du troisième Hokage. Un point rapide aussi sur Naruto qui se montre égale à lui-même et surtout il y a un reflet vis-à-vis de Sasuke. J'adore complètement.



Et là, je m'attendais à soit un bon dans le temps, soit une mise en bouche des entraînements respectifs de nos petits ninjas ! Mais non, rien de tout cela. A la place, et pour mon plus grand plaisir, nous retrouvons Kakashi, à environ le même âge que notre trio préféré, avec Hokage le quatrième ! Une très très grosse surprise. Minato est un peu une légende pour moi, vous savez ce personnage un peu mystérieux dont vous voulez tout savoir mais que le mangaka refuse de trop dévoiler. Alors là, le voir en action ! Et puis cet épisode nous permet aussi de mieux appréhender Kakashi et de découvrir comment il est entré en possession de son oeil. La mission en elle-même m'a beaucoup rappelé celle de Naruto, Sasuke et Sakura. Elle est aussi pleine d'émotions et nous ne sommes pas vraiment épargné, mais encore une fois, ce manga est clairement, et cela depuis le début dans une optique où la mort rôde à chaque page.

Commenter  J’apprécie          250
Naruto, tome 17 : La puissance d'Itachi

Pas franchement convaincue par ce tome dis-sept... Il mélange probablement trop de choses différentes, sans réellement s'y attarder, du coup, c'est une composition assez étrange. La première partie, déjà, nous "offre" un énième combat entre Itachi / Kisame et des ninjas de Konoha... Dans la suite logique des choses, je veux bien, mais franchement, le fait qu'Itachi retrouve Naruto si vite alors que Jiraya sait qu'ils sont à leurs trousses... Est-ce que scénaristiquement parlant Masashi Kishimoto voulait surtout que les deux frères Uchiwa se retrouvent ? Probablement, cependant, je trouve que cela fait trop redondant et casse le rythme de l'entraînement de Naruto ainsi que de la recherche de Tsunade.



Parlons d'ailleurs de Tsunade... Physique fan-service, moralement mordue de jeux... Je veux pas dire mes nos trois ninjas légendaires sont quand même assez spéciaux : un pervers, un psychopathe et une addict du jeu. Pour le côté glorieux, on repassera. Après, certes, les trois sont puissants (j'extrapole avec Tsunade, mais je pense qu'elle n'a pas non plus volé son titre). Alors, là encore, sûrement un choix pour éviter d'en faire des super-héros à la Superman. On est aussi dans une démarche plus réaliste, et aussi plus contrastée. Il est clair que l'effet de surprise doit être assez conséquent, surtout avec un pitre comme Jiraya ou une désinvolte Tsunade lorsqu'ils passent en mode combat.



La partie la plus intéressante pour moi, reste l'entraînement de Naruto. Jiraya est un professeur assez spécial, mais en même temps, il arrive à avoir des résultats. Et en parallèle, Naruto, lui parvient à contourner les difficultés en adaptant les techniques avec ses propres mouvements. Je trouve cela vraiment ingénieux, surtout que pour une fois, on voit le jeune héros réfléchir à tout cela. Il grandit, s'affirme et malgré son côté tête brûlée et fanfaron, c'est un élève consciencieux. Il veut réussir.



Un tome un peu bof donc, mais avec de bonnes parties, et surtout une dose d'humour qui arrive à contrebalancer des moments de tension.

Commenter  J’apprécie          250




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Masashi Kishimoto Voir plus

Quiz Voir plus

Naruto

Quelle technique donne à Naruto le plus de mal?

sexy méta
dédoublement
invocation
Les mille oiseau

9 questions
339 lecteurs ont répondu
Thème : Naruto, tome 1 : Naruto Uzumaki de Masashi KishimotoCréer un quiz sur cet auteur

{* *}