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Critiques de Masayuki Kusumi (175)
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Le gourmet solitaire

Ma rencontre avec Le Gourmet Solitaire s’est faite sur un rayonnage d’Emmaüs. Je l’ai pris, rapidement feuilleté puis reposé. J’ai pris d’autres livres mais pas lui et je suis reparti. J’y ai repensé toute la journée avec regret, il me le fallait. Et s’il n’y était plus quand j’y retournais ? Obligé d’attendre la réouverture d’Emmaüs le samedi matin suivant. Mais je travaillais ce samedi matin. Je rentre donc du travail sur les chapeaux de roue, comptant sur une fermeture à 12h30 qui me laisserait, peut-être, une chance de l’y trouver encore. Ouf, j’arrive avant la fermeture ! Je fonce vers le rayon livre, à peine dans l’encadrement de la porte, je le cherche du regarde, je l’aperçois, il est là, je m’en saisis pour ne plus le lâcher, je le tiens, je ne repartirai pas sans. Le bonheur tient à peu de chose parfois…



Le titre résume parfaitement ce manga. Nous suivons un homme toujours seul dans sa quête de lieux dans lesquels il va pouvoir se sustenter d’un encas, d’une collation ou le plus souvent d’un copieux repas. Nous découvrons donc ses repas successifs pris dans des endroits successifs. Moult détails nous sont donnés sur l’ambiance de l’endroit, son environnement et surtout sur le menu qui va constituer ses repas, allant des produits utilisés à leur préparation ou leur cuisson.



Quel intérêt me direz-vous ? Eh bien, c’est là que c’est fort. On a envie de connaitre le prochain repas, difficile de bien saisir pourquoi mais on accroche, on tourne les pages. Je pense que notre intérêt est lié au dépaysement, dépaysement lié au cadre, aux menus, aux recettes, aux ingrédients qui nous sont, pour une bonne partie, totalement inconnus. Du coup, notre imaginaire vagabonde grâce à ces aliments, algues nori des rochers, peau de tôfu crue à la kyôtoïte, manjû grillé, shûmaï, sanchu, sukiyaki, algues hijiki bouillies…



Une somme de petits moments essentiels pour notre héros ordinaire qui apprécie toujours ces précieux instants avec délectation et gare à celui qui viendrait troubler le calme entourant son cérémonial. Son plaisir semble d’autant plus intense qu’il est solitaire…



Comme je le dis souvent, rien de tel qu’un bon petit plaisir solitaire !


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Les rêveries d'un gourmet solitaire

Un petit vent frisquet et le gourmet solitaire regrette de ne pas avoir pris de veste. Shizuoka n'est pas aussi douce qu'il le pensait. Pour se réchauffer, il mangerait bien quelque chose de chaud. Dans l'air, un parfum d'oden qui lui met l'eau à la bouche. Dans une ruelle, il aperçoit une gargote dans laquelle il pénètre. La chaleur ambiante lui fait du bien. Il commande de l'oden et du hanpen noir servi ici aux algues nori. Un mets qu'il ne connaît pas mais qu'il déguste délicatement... Première étape d'un voyage culinaire...



Masayuki Kusumi nous propose un voyage culinaire dépaysant à travers les villes de Shizuoka, Tokyo, Tottori et Paris. En compagnie du gourmet solitaire, l'on entre dans des gargotes et des petits restaurants de quartier. L'on déguste avec nos yeux les différents plats que cet homme, avide de nouvelles sensations et d'émotions culinaires, goûte. Que ce soit les nouilles chinoises froides, le chazuke, le su-râmen, une pizza, l'assiette frijoles coréenne ou encore un couscous. Tout en délicatesse, la simplicité des plats, l'ambiance de chaque petit restaurant, les émotions et le plaisir ressentis sont parfaitement décrits. Treize chapitres et autant de découvertes gustatives. Le dessin élégant et précis de Jirô Taniguchi est d'une grande douceur et prête à la rêverie. Un album qui se déguste à l'envi...
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Le gourmet solitaire

C'est l'histoire d'un mec…

Mono-maniaque. Mais alors vraiment mono-maniaque.



Il est vaguement dans le commerce. Vaguement car sa passion du métier équivaut à ma passion pour les collections de pots de yaourts (en langage Trivial Poursuit, le dit collectionneur se dit glacophile).

Ne me remerciez pas, il est difficile de placer ce terme en société pour briller.

Allez donc vous vanter d'être glacophile à moins qu'une crise de masochisme aiguë ne vous pousse à collecter les regards atterrés et les moues méprisantes. Ou que vous ayiez programmé votre suicide social.



Bref, foin de mon parfait désintérêt pour la diversité du pot de yaourt nature ou aromatisé, notre représentant de commerce voyage à travers le Japon. Ce qui semble contredire mon propos précédent. S'il voyage, c'est qu'il est pour le moins consciencieux, voire passionné professionnellement (sa vie affective est une jachère).

Et ben non!



Le monsieur se fiche comme d'une guigne de ses affaires. Une fois expédiées, le monsieur n'est mû que par un organe unique que je soupçonne hypertrophié: son estomac.

Evidemment, il possède deux jambes qu'il actionne pour se déplacer mais la précision n'est qu'anecdotique. Le moteur de son existence se situe dans le brassage alimentaire.



A peine arrivé quelque part (Kyoto, Tokyo, Okinawa, etc), il ne cherche pas le client mais le restaurant. Il veut se sustenter.

Le sushi est le moteur de son existence, la nouille frite son monument culturel. Le champignon, son univers agricole. Pour lui, les sept merveilles du monde sont le nomiya, le sushi-bar, la brasserie, le boui-boui, la baraque à friture, le wok monumental, le panier à vapeur visitable 24H sur 24.

Toutes ses pensées (je dis bien toutes) tournent autour de son estomac incapable de ne pas fuir dans ses talons. Le gourmet solitaire ne répond qu'à une unique injonction: "j'ai faim". Sa question existentielle: "Que vais-je manger?"



Hermétique aux fringales insatiables de ce super héros au super tube digestif, chapitre après chapitre, j'ai observé la progression vertigineuse du mur de tofu (soyeux ou pas), qui s'élevait entre nous.

Une fiole d'Hépatum à portée de main, je le regardais aller de ville en ville, dans sa quête obsessionnelle de nourritures diverses.



Parfois, une lueur se faisait. L'homme cessait de lorgner le wasabi pour considérer ses contemporains. Une étincelle allumait mon intérêt. Las, un bol de soupe le noyait illico.

De nouveau, un plateau s'étalait sous mes yeux, les prix m'étaient annoncés comme si, soudainement, j'allais embrasser l'addiction stomacale japonaise et me précipiter en direction du soleil levant dans l'unique objectif de liquider la production agricole et maritime de l'île en un bref séjour.



C'est donc l'histoire d'un asiatique qui mange pendant dix-huit chapitres et d'une lectrice occidentale qui a souffert d'indigestion aiguë au neuvième chapitre. Les algues, peut-être, n'étaient pas fraiches.



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Le promeneur

Huit promenades empreintes de nostalgie, à la découverte des ruelles du vieux Tokyo. Huit déambulations à la frontière de la poésie et de la bande dessinée, l'occasion de s'interroger sur notre rapport au monde, sur le temps qui passe...

Peu d'action, à l'instar de "l'orme du Caucase" du même auteur, mais le talent de Taniguchi, son dessin magnifique, fait que nous ressortons apaisés, prêts à nous laisser porter à notre tour par nos pas...sans but... contemplatifs...



retour en France :

http://www.youtube.com/watch?v=cwDOVkMs5ZM
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Le gourmet solitaire

Les pérégrinations d’un commerçant au Japon. Il a pour particularité d’aimer la bonne chair. Au fil de ses déplacements, il cherche avant tout où il pourra se restaurer simplement. Il ne va pas dans les grands restaurants, mais ses goûts vont plutôt vers les petits restaurants, qui à priori, ne payent pas de mine.



On découvre également les particularités de chaque ville où il s’arrête, ce qui permet de découvrir un peu le Japon.



A travers ses déplacements, on apprend que l’homme est un solitaire, qui ne se lie pas, plutôt timide. En fait un grand adolescent qui n’a pas envie de grandir et qui ne s’engage pas. A deux reprises, il a rencontré l’amour, mais l’a laissé échappé.



Dommage que je ne connaisse pas assez la cuisine japonaise pour apprécier tous les petits plats décris, bien qu’ils m’aient mis l’eau à la bouche plus d’une fois.



Les Japonais sont des gens très discrets. Ils n’ont pas pour habitude de se dévoiler et de montrer leurs sentiments. Faire connaissance prend du temps, en tout cas c’est le ressenti que j’ai en lisant des livres liés au Japon. Cela va tellement loin, que quelquefois, les personnages me semblent un peu froids, voire indifférents. Il faut vraiment savoir lire entre les lignes. Mais peut-être, sommes-nous, nous français, trop exubérants par rapport à eux. C’est le choc des cultures.



Par contre, j’adore le rythme lent, paisible qui se dégage de ces manges.



Pas de note, car je ne sais pas laquelle mettre. Mais qu’à cela ne tienne ! Je lirai le 2ème manga qui vient de sortir, d’autant plus que notre fin gourmet se rendra en France.

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Le gourmet solitaire

Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de manga mais lorsque mon mari l'a vu sur une étagère de la médiathèque, il a tout de suite pensé à moi, sachant que j'ai une grande passion pour Jirô Tanigichi et je tiens à le remercier pour cette attention !

Cet ouvrage est divisé en dit-huit chapitres, chacun correspondant à un repas différent que prend le protagoniste dans divers endroits du Japon. Alors, ce que j'ai trouvé extrêmement marrant, c'est que dans chaque chapitre donc dans chaque repas, il y a un dessin de ce dernier avec la description de chaque aliment le composant et le coût de celui-ci. Alors, les prix étant bien évidemment indiqués en yens, je n'ai pas pu me faire une très grande idée de ce que cela faisait en euros mais bon, tans pis, je ne vais pas m'amuser à convertir les dix-huit prix pour me faire une idée pour savoir si les restaurant sont chers ou pas au Japon ! D'ailleurs, il n'est pas question uniquement de restaurants mais également de sortes de fast-food japonnais ou dans de simples supermarchés. Attention, lorsque je dis simple, ce ne l'est pas tant que ça puisque notre personnage, la quarantaine environ et qui travaille plus ou moins dans le commerce (mais l'on ne sait pas trop de quoi exactement), étant très souvent en déplacement, n'est pas un simple homme en quête d'un repas pour se sustenter mais il est avant tout un fin gourmet ! Un fin gourmet qui ne boit jamais d'alcool et qui ne peut pas (enfin, il y arrive une fois au cours de ses pérégrinations culinaires) se passer de riz pour accompagner ses plats.

Avec tout ce qu'il ingurgite, l'on pourrait s'attendre à voir la silhouette d'un homme fort mais, bien au contraire, il est plutôt musclé et assez bel homme (Merci Jirö).



Une alliance entre Jirô Taniguchi pour les dessins et Masayuki Kusumi pour le scénario très réussie mais j'avoue que ce livre m'a un peu déçue par rapport aux autres ouvrages de Taniguchi que j'ai lus car ici, il manque cruellement d'action et d'intrigue si ce n'est : que va bien pouvoir manger notre personnage pour son prochain repas ?

Un livre très vite lu, plaisant à regarder (j'adore vraiment des dessins de Taniguchi) et que je vous recommande si vous êtes vous aussi intéressé par cet illustrateur ou par les mangas !
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Le gourmet solitaire

Voyage gastronomique au pays du soleil levant. La cuisine Japonaise n’a plus de secret pour moi. Après toutes ces recettes, ces menus plus alléchants les uns que les autres, je suis fin prête pour vous préparer un repas dans la pure tradition nippone. Ce manga, tsunami de saveurs et d’émotions, vous met l’eau à la bouche dés l’entrée et vous régale jusqu’au dessert.



Quelque peu désorientée par la lecture de droite à gauche, j’avoue qu’il m’a fallu un petit temps d’adaptation et parfois une relecture de la page afin de la savourer à sa juste valeur. Mais très rapidement j’ai été rattrapée par les dessins onctueux et la plume aigre-douce de Tanaguchi.



Fin gastronome et importateur indépendant, cet homme solitaire va durant dix-huit jours exciter nos papilles gustatives et nous balader dans les plus beaux quartiers de Tokyo ainsi que quelques villes afin de nous faire découvrir la fine gastronomie de son pays. Rien ne lui échappe, les grands comme les petits restaurants, les mets raffinés ou la cuisine rapide de comptoir. Tout va passer sous son regard et son palais critique.



Pas d’horaire pour passer à table, sa journée est rythmée par son travail mais surtout par ses fringales permanentes qui lui permettent de découvrir et de nous présenter les spécialités typiquement locales. Chaque jour un menu et le plaisir de le regarder passer à table, de découvrir en même temps que lui son plat du jour. Un vrai cérémonial. On salive de plaisir de voir ce gourmet solitaire repu. Voilà un livre, délicieux mille feuilles, où finalement il ne se passe pas grand-chose et c’est là que Taniguchi est maître en la matière car une fois que l’on a gouté à ce manga on ne peut le lâcher, par curiosité et surtout par gourmandise.



Ce gourmet n’est ni pressé ni stressé, il a ce qu’on appelle au Japon un sacré « Yogû». Il prend le temps d’apprécier et de savourer son repas, plus rien n’existe quand il est à table. Il honore chaque bouchée, chaque cuillerée, cela en devient presque jouissif de le regarder déguster son Takayaki, beignet de poulpe, ou un Mamekan, divine pâtisserie japonaise.



Au fil des restaurants, des décors nippons, des menus et de son appétit, sa mémoire et sa langue se délient pour nous laisser entrevoir une petite fenêtre sur son passé, ses amours, sa vie comme une auto-psychanalyse par la bouffe.



Si je l’avais suivi dans ses festins quotidiens, je serai une vraie petite Sumo. En attendant, je veux bien devenir votre geisha pour un soir et vous préparer, le souvenir d’un riz à la sauce Hayashi accompagné de ses bouchées à la viande façon Sûmaï, un délicieux Wagashi au doux nom sucré d’Amanatto suivi pour la digestion d’un bon saké.



Vous avez encore un petit creux ? Rendez vous avec Le Gourmet Solitaire, une histoire sans faim !


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Les rêveries d'un gourmet solitaire

Chaque repas, chaque petit restaurant, est sujet à une réflexion :



Le bonheur est là où on ne l'attend pas.

La plénitude du corps peut, à travers un rêve nostalgique, contribuer à la plénitude tout court.

La compassion, même fugace, peut conduire à donner une leçon à un arrogant.

Susciter un rêve nostalgique.



Et pour nous, lecteurs, s'imprégner d'une partie importante de la vie nippone, en s'immisçant au coeur du quotidien, loin des clichés touristiques.



J'ai l'impression que ces volumes de Jiro Taniguchi constituent de bien meilleurs guides du Japon que tous les Routards et Michelin.



Néanmoins l'ouvrage m'a laissé une impression moins forte que « le gourmet solitaire » , précédent opus de Taniguchi.

Il me semble qu'il faut avoir lu le premier volume pour apprécier celui-ci

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Le gourmet solitaire

C'est grâce à plusieurs critiques sur Babelio que j'ai pu avoir connaissance de ce manga.

Intriguée par l'histoire, j'ai enfin pu le lire. Ce n'est pas tant le personnage qui a suscité mon intérêt pour ce livre mais plutôt pour la découverte et l'immersion dans la gastronomie japonaise.

Après chaque nouveau chapitre, je voulais en apprendre un peu plus sur les mets traditionnels et les plats qui pour nous sont un peu atypiques. Je fus surprise de découvrir les "légumes confits au sel".

Agréable découverte de la culture et cuisine japonaise, avec des illustrations et annotations pour chaque plat.
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Le gourmet solitaire

L'année commence décidément bien, puisque Le gourmet solitaire est encore un coup de cœur. J'ai adoré voyager a travers le Japon, et puis la cuisine est une passion pour moi et surtout comme le narrateur j'adore manger alors ce manga m'a vraiment séduite.



Je ne peux que commencer cette critique en disant que j'ai trouvé les dessins magnifiques. On est loin de traits anguleux, non ici tout est représente avec minutie du détail.



De plus ce manga m'a ouvert l’appétit. J'ai découvert des plats inconnus, des saveurs que je rêve de découvrir, des concepts de restaurant plutôt sympa (je pense au grill coréen ou chaque table est équipé d'un grill inséré dans la table et chacun y fait griller les aliments de son choix ou encore les restaurant de sushi ou les plats tournent devant vous!). J'ai beaucoup aimé le passage dans le train ou le narrateur mange son bento (vous achetez votre boite repas a la gare et dans le train vous tirez une languette et de la vapeur sort de manière a ce que le plat soit chaud!) Je n'avais encore jamais vu ça mais je trouve ça vraiment super comme idée.



Niveau histoire on apprend peu de choses sur le narrateur, je crois même que je ne connais pas son nom (ou alors j'ai oublié), alors lors des premiers chapitres ça m'a gêné et puis au final je trouve que c'est mieux ainsi. Car on peut facilement se mettre a sa place et s'imaginer déguster de bons plats.



J'ai été agréablement surprise par les prix vraiment très bas pour se nourrir a Tokyo d'autant que la nourriture parait vraiment très saine.



Je vous recommande a tous ce manga quand a moi j'en ressors un peu frustrée car je n'ai qu'une envie maintenant partir au Japon et devenir a mon tour une Gourmet qui déguste des plats alléchants.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Mes petits plats faciles by Hana, tome 1

J'ai découvert Hana a la télévision et en visionnant le premier épisode, j'ai de suite eu envie de lire le manga.

Alors mon seul bémol (autant commencer par les critiques de suite) c'est que Hana fait vraiment petite fille au fil des pages. C'est un gros contraste avec l'actrice de la série (je ne veux pas dire par la que l'actrice est vieille) juste qu'elle fait beaucoup plus adulte que le personnage du livre.



A part cela, j'ai adoré ce manga. Je suis d'accord avec certaines critiques que j'ai pu lire, c'est vrai que la construction est un peu répétitive mais en même temps Hana est tellement drôle et attachante que l'on n'a pas le temps de s'ennuyer. Je pense aussi que je l'aime beaucoup car je peux facilement m'identifier a elle. Contrairement a elle, mon fiancé vit avec moi (et d'ailleurs on travaille au même endroit) mais il y a quelques mois, il s'est absenté de la maison pour deux semaines pour une formation et je peux vous dire que j’étais Hana pendant ces quinze jours. Pas de ménage, pas de rangement, manger sans arrêt et piocher dans le frigo pour dénicher je ne sais quoi et inventer des recettes.... Oui j'ai honte (enfin juste un peu car Hana m'a décomplexé ).



Les dessins sont vraiment splendides. Bon oui plus haut j'ai dit que je trouvais qu'Hana semblait très jeune mais malgré ça tout est très bien dessiné avec des traits très rond comme je les aime. On est loin du cliché du manga avec les visages tout en angle.



Coté recette, je suis conquise même si par chez moi il va être difficile de trouver les ingrédients pour les réaliser. Après la lecture, on a juste envie de s'envoler pour le Japon (j'espère pouvoir y aller bientôt faire un peu de tourisme) et de manger, de gouter a tout, de déguster de nouvelles saveurs. Bref, Hana m'a mis l'eau a la bouche.



Je pense vite investir dans le tome 2 et poursuivre les aventures d'Hana. J'espère aussi qu'un jour on découvrira le fameux Goro, son mari, je suis curieuse de la découvrir. Mais bon, je ne pense pas que ça arrivera, la série perdrait peut-être un peu de son charme.
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Le gourmet solitaire

Après avoir, l’année passée, acheté Quartier lointain, puis lu tous les livres de Jirô Taniguchi de ma bibliothèque municipale, je profite ici du prêt d’une voisine pour découvrir Le gourmet solitaire qu’il a réalisé avec Masayuki Kusumi.



Dix-huit histoires en cases et une nouvelle en postface pour visiter des restaurants, bistrots, et vendeurs de nourriture en tout genre, de Tokyo ou de province.



La forme de ce recueil peut dérouter au premier abord. Suivre un gourmet solitaire, libre, qui travaille seul dans sa propre entreprise d’import et de revente, sans charge de famille et qui aime passer du temps à tester de nombreuses saveurs, est une expérience à part. Une fois encore, je suis étonnée par la capacité de ce mangaka hors norme à se réinventer.



Chaque récit donne l’eau à la bouche et pousserait à voyager avec ce petit guide touristique sur l’art culinaire japonais. J’ai une folle envie de goûter les légumes au sel qui reviennent à chaque repas, les haricots noirs sucrés comme ceux que le gourmet solitaire mange à Asuka, d’autant plus que je souhaitais déjà découvrir cette spécialité après avoir lu Les délices de Tokyo de Durian Sukegawa. J’ai envie de me balader à Ginza, au centre de Tokyo, dédié au luxe, mais peut-être sur le déclin, après avoir partagé avec le gourmet solitaire un bifteck et un riz à la sauce Hayashi, sans doute car Kyôko dans No-no-yuri d’Aki Shimazaki m’avait déjà emmenée dans ce quartier.



C’est un petit recueil qui en appelle au sens du goût au-delà du sens de la vue. Un livre qui pourra intéresser tous ceux qui aiment Jirô Taniguchi ou le dessin, ou le Japon, ou la cuisine ou tout ceci réuni !

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Les rêveries d'un gourmet solitaire

Lorsque vous aurez lu cette BD (j'hésite sur le mot manga), vous chercherez les restaurants japonais de votre région ou filerez au supermarché, où vous trouverez certainement du râmen à ramener chez vous. Vous apprendrez que dans certains restaurants au Japon, ne pas finir votre assiette vous exposera à voir votre addition bondir de plus de 50 %, vous comprendrez qu'il vous faut manger des légumes, des soupes, des algues, du soja fermenté, etc... Vous n'aurez plus peur d'aller au restaurent seul. C'est déjà pas mal comme enseignement.

Et puis au fait, dans cet opus, notre gourmet en costume va en France !!
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Le gourmet solitaire

Très dépaysant, mais personnellement le côté répétitif m'a ennuyé. Bien sûr, cela donne envie d'aller dans un restaurant japonais. On est surtout obligé de conseiller plutôt aux novices de lire Quartier lointain.
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Le gourmet solitaire

Pendant quelques chapitres, j'ai trouvé l'album assez répétitif. Je n'ai jamais séjourné au Japon, et je pense que je suis passée, comme certainement une grande majorité des lecteurs occidentaux, à côté de certaines subtilités, sociétales autant que gastronomiques, qui ont contribué à mon désappointement. Difficile parfois pour moi de comprendre pourquoi certains plats ne se mangent pas avec d'autres, par exemple, et pourquoi on ne va pas dans tel type de restaurant à telle heure la journée.





En revanche, petit à petit, devant la diversité des lieux de restauration et de la nourriture consommée par le personnage, homme d'affaires typiquement japonais, j'ai cru comprendre que le sujet était prétexte à observer la société japonaise, et, même, à la critiquer - on notera que l'album date d'environ vingt ans et que celle-ci a depuis évolué. Et donc, cet homme non seulement met en valeur les traditions, les changements, voire les contradictions du Japon, mais aussi les met parfois aussi un peu à mal. D'où quelques chapitres aux situations un peu outrées, où il casse par exemple la figure à un restaurateur, ou celle où il transpire abondamment et enlève chemise et maillot en public. Il se laisse aller, va à l'encontre de ce qu'on attend de lui. Ce n'est sans doute pas par hasard si, à chaque chapitre, il commande et mange trop, bref, se goinfre à chaque fois. C'est la manière que Taniguchi choisit pour donner dans le politiquement incorrect, tout en restant dans les limites de la forme très lisse qu'il arbore dans son dessin et dans sa mise en page. Ça n'est finalement pas inintéressant de voir ça sous sa plume.





Cela dit, l'aspect contemplatif et voulu de l'album me touche peu, comme souvent chez cet auteur. Je ne sais pas, je crois que je le trouve trop occidental, et que je ne retrouve justement pas ce qui fait la spécificité d'une bonne partie de la littérature japonaise, mais aussi de la culture japonaise, et qui est si bien rendu par Tanizaki. Pourtant, ce sont tout de même deux scènes empreintes de nostalgie, mais d'une nostalgie amusée, qui ont le plus retenu mon attention : celle du jus de melon au goût affreusement chimique mais qui rappelle si bien l'enfance ; j'ai alors immédiatement pensé avec envie aux bouteilles de soda jaune ou orange vif que j'achetais avec ma cousine dans l'épicerie du village de ma grand-mère. Et celle où le personnage mange avec un repas bio, auquel il trouve un goût délicieux : le goût des légumes détestés de son enfance. Il m'a semblé alors y retrouver un petit quelque chose qui parle à chacun d'entre nous, un petit quelque chose de légèrement proustien.
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Le gourmet solitaire

A travers les déambulations d'un représentant de commerce, on découvre et apprécie, des yeux et des papilles, toute une partie du Japon.

Chaque histoire amène ce voyageur à goûter un plat typiquement japonais et fait renaître en lui des souvenirs enfouis.

De ville en ville, il nous fait découvrir les "nomiyas" (petits restaurants ambulants), les sushis-bar, les "gargotes" et l’on plonge avec délice, dans les spécialités culinaires japonaises, diverses et variées.

Cette bande dessinée est une véritable promenade gustative !

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Le gourmet solitaire

Un guide des restaurants japonais, en direct, par un représentant de commerce solitaire. On visite avec lui des quartiers, des lieux sans prétention, des ambiances et surtout des plats traditionnels globalement très bons voire excellents : c'est à chaque fois une surprise qui donne envie d'y aller.

La finesse et la précision du dessin sont remarquables, même si les personnages manquent un peut d'expression.

Un petit bémol : le héros a ce côté perdu, décalé, désabusé qui le rend un peu énervant ! Il commence toujours affamé et finit systematiquement par avoir trop mangé !

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Le gourmet solitaire

Une citation du manga

Ce que les clients viennent acheter, c'est la qualité du temps qui passe...

Que je paraphraserais en :

Ce que les lecteurs de Jirô Taniguchi viennent lire, c'est la qualité du temps qui passe...



Car vous ne trouverez pas dans ce manga :



d'histoire continue

Chaque chapitre sans lien avec les autres commence quand l'unique personnage principal a faim et cherche un restaurant. Il se termine quand il sort du restaurant ou peu après.



des dialogues percutants

Les seuls dialogues sont avec les restaurateurs ou les autres clients.

La plupart du temps, les textes sont le monologue du gastronome qui observe, goute ...



d'unité de lieu

On passe d'un quartier, d'une ville à l'autre ...

des paysages spectaculaires



Ce que vous trouverez :



De la gastronomie japonaise.

Je m'aventurerais surement à découvrir de nouveaux plats quand je retournerais au Japon.

Il manque juste un lexique français-japonais à la fin du manga.

Je ne suis pas certain que ce manga ait beaucoup d'intérêt si on ne connaît rien d'autre de la cuisine japonaise que les sushis.



le Japon du quotidien : des quartiers modestes, des restaurants typiques, familiaux.

Quelques réflexions savamment distillées sur le Japon, la vie...

et cette façon unique de nous faire apprécier ces petits riens du quotidien et du temps qui passe.

C'est ce que j'apprécie le plus chez Jirô Taniguchi et que je ne trouve nulle part ailleurs.



Ce qui m’a manqué :



Ce gourmet ne boit pas d'alcool. Aucune découverte des sakés japonais, ni des bières, ni des whiskys.

En savoir plus, sur ce gourmet solitaire.

Il évoque parfois sa vie passée, ses amours perdus. Mais c'est très bref.



Même si je l'ai aimé, c'est un manga très spécialisé. Je ne peux donc le recommander à tout le monde.



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Les années douces

Furarti

Le journal de mon père

Exceptionnel !

Quartier lointain

Mon préféré
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Le promeneur

Sous le trait précis de Jiro Taniguchi se dessine un humanisme pudique, une quête de liberté spirituelle à laquelle vient se greffer le souvenir, l'attente et l'espoir. Un album pur et tendre, à l'image de ce personnage qui s'interroge sur ces détails anodins qui font de nos vies des instants inoubliables, perdus dans les méandres de la mémoire et ravivés par une rencontre, un parfum ou un mot évoqué...

Un album nostalgique à la tonalité douce qui, de déambulations urbaines en découvertes humaines, nous porte à repenser notre rapport au monde et faire de chaque instant, un lien entre le passé et l'avenir, une promenade dans les souvenirs, une marche vers l'éternel...
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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Le promeneur

Le Promeneur est un manga écrit par Jirô Taniguchi en collaboration avec Masayuki Kusumi, et publié par Casterman en 2008.



Son héros, le Promeneur, est un homme d'une quarantaine d'années, responsable d'une petite entreprise d'études de marché qui vient de se faire voler son vélo. C'est le point de départ de ce manga, de huit balades à pied à travers un Tokyo méconnu, peu fréquenté des touristes.

Ces promenades vont donner l'occasion à cet "homme pressé" de faire une pause dans son activité professionnelle, de retrouver, au rythme lent de ses pas, une vraie disponibilité.



Le Promeneur commente, devine, redécouvre avec étonnement ce qu'il avait oublié : les livres de son enfance, et des objets d'une autre époque : une ampoule Edison au carbone, des socques japonaises traditionnelles. Par hasard, il rencontre et renoue avec des amis d'université avec lesquels il avait partagé son goût de la musique, et pensé « refaire le monde ».

Le Promeneur s'interroge sur ce qu'il est devenu et ses promenades lui font prendre conscience du monde qui l'entoure, de sa beauté, du temps qui passe.



Comme l'exprime Erwan Higuinen dans le recueil des Inrocks paru en 2017 lors de la disparition de Jirô Taniguchi « Chez Taniguchi, le héros traverse le paysage comme les cases, flâneur libre et ouvert à tout, en phase avec le monde et avec lui-même » et « cette traversée de l'espace est aussi, au fond, un émouvant voyage à travers le temps»



Un bel hommage, un manga qui a particulièrement bien exprimé la poétique de la rêverie chère à Jirô Taniguchi.
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