-La sorcellerie suppose un lien avec le monde de la magie, l'enchantement mais aussi du mal.
Le sujet de ce livre n'a pratiquement pas de limites/ Partant de l'univers du mythe, on aborde celui de la religion, en traversant une forêt symbolique d'une richesse extraordinaire. Il est difficile de ne pas se perdre dans ce monde où l'on observe avec des yeux différents les aspects les plus cachés des mythes, le langage de l'art, les suggestions de la magie, les mystères des religions.
Cet ouvrage entend donner des outils au lecteur afin qu'il ne se perde pas dans le mare magnum du symbolisme ésotérique, en lui proposant une approche progressive et concrète. Nous allons essayer de lui offrir la vision la plus objective possible de l'ésotérisme et du symbolisme, en évitant toute suggestion facile et la banalisation de ces concepts complexes et en proposant une définition dénuée de tout romantisme et d'interprétations alimentées par les mythes modernes. (page 5)
Ces procès contre des chiens, des loups, des cochons et des insectes sont des exemples parmi tant d'autres d'une anthropomorphisation exaspérée qui, dans la mise en scène grotesque, mettant au même niveau l'êter évolué et les créatures "inférieures", révélait en fait les peurs et les angoisses qui ont toujours hanté l'homme.
D’après les spécialistes de l’ésotérisme, le symbole « réunit ce qui est dispersé », il met en rapport monde extérieur et intérieur, et se transforme en une sorte de pierre angulaire où des expériences - apparemment très différentes et lointaines les unes des autres - sont mises en contact.
Le symbolique démontre que le réel, simple ou complexe, acquiert une physionomie et des règles dont les prérogatives vont au-delà de celles communes et superficielles.
(page 18)
Dans son Didascalion, le philosophe mystique français, Hugues de Saint-Victor, considérait l’univers sensible comme un livre écrit par Dieu, susceptible d’être réfléchi dans les symboles installés par l’homme, tel un édifice sacré, les uns à côté des autres. Toutefois, cet ensemble de symboles n’est accessible qu’à ceux qui sont capables de briser les chaînes des apparences et d’aller au-delà des fausses représentations, vers l’essence des choses.
(page 19)
L’adjectif « ésotérique » vient du grec esôterikos (« réservé aux seuls adeptes ») et s’applique à tout ce qui est mystérieux ou incompréhensible pour la plupart des gens, comme ce qui empêche de révéler aux non-initiés certaines parties d’un rite ou d’une doctrine, surtout religieux.
On lui oppose le terme « exotérique », du grec exôterikos (« destiné au public »).
(page 7)
Le summum de l'horreur fut atteint lorsqu'il tua son fils "dont il dévora le cerveau, après l'avoir extrait du crâne, comme si c'était la façon la plus raffinée de rassasier son appétit. Ce fut l'acte le plus monstreux dont nous avons connaissance, car nous n'avons jamais entendu parler d'un homme aussi malsain, dotée d'une nature aussi dégénérée."
En effet, certains cas semblent en apparence être liés au satanisme, mais il ne s'agit en réalité que d'une façade: le culte du diable se trouve être un miroir aux alouettes dont le but est d'attirer des jeunes et en particulier de très jeunes personnes, qui finissent dans des réseaux de pédophilie et de prostitution.
Souvent, celui qui l'accomplit ne pense pas une seconde à Satan ni à son rôle dans l'histoire , il se cantonne à "faire le mal": sans se poser de questions, sans chercher une motivation extérieure à son acte. Il l'accomplit un point c'est tout.
-des références à certaines dates particulièrement significaitives pour la tradition rituelle: la nuit de Walpurgis (le 30 avril), le solstice d'été (le 21 juin), le jour où Lucifer aurait été envoyé sur terre (le 1 août), la nuit du 1 novembre.