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4.08/5 (sur 6 notes)

Biographie :

J’ai commencé à réellement m’intéresser à la littérature vers l’âge de 15ans lorsque j’ai lu mon premier roman fantastique. Je suis alors immédiatement tombé amoureux de ce genre et depuis mon amour pour la lecture n’a cessé de croître.

Toujours avec un livre en cours, je me suis attaché à rattraper mon retard en découvrant des auteurs, des genres et des œuvres connu et méconnu. C’est là que sont apparues mes premières envies d’écrire des histoires, sans pour autant vouloir être publié. Ce sont des amis qui m'ont poussé à franchir le pas, et c'est là que j'ai compris que c'est réellement ce que je voulais faire :

Partager avec le plus de gens possibles mon univers, mes histoires et ma passion. Faire rêver les lecteurs, leur permettre de s’évader en vivant de grandes aventures, à travers une multitude d’histoires et de genre.

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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
_ AZARLAT ! criât-il.
Trois gobelins explosèrent littéralement à l'impact du sort.
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_ Eh bien, d'après cet ouvrage, lorsqu'il se régénère, le phœnix se constitue un nid d'herbes aromatiques et d'épices afin de s'y blottir et de s'y laisser brûler. La combustion dure alors trois jours entiers. Grâce à la très grande concentration de magie qui se crée lors du brasier, mélangée aux cendres du nid et aux restes du phœnix, cela aurait des propriétés curatives absolument extraordinaires.
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L'être tourna le dos aux deux humains et lâcha enfin son emprise sur Adhémar qui tomba à genoux, essoufflé. Lucien aida son ami à se relever avec un regard horrifié en direction de l'être abominable qui se dressait devant eux. Un ennemi d'une telle puissance serait le plus redoutable que les humains, les Nains ou les Dryades n'aient jamais affronté. Il devait à tout prix trouver un moyen de retourner à pour prévenir le roi du danger qui menaçait Nemesia.
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.. Et pourquoi venir voir mon clan en premier ? Il me semble que Belorac, ou même Chore, sont bien plus proches d'Ycenna que Mont Noir.
_ Parce que vous refusez de vous soumettre à la régence de Dargal et que vous vous foutez sur la gueule assez régulièrement avec vos propres frères, intervint Adhémar d'un ton méprisant.
Galdric éclata d'un rire franc et sonore, coupant ainsi la parole au jeune enquêteur.
_ J'aime ta franchise, petit, reprit Galdric après avoir repris son sérieux. Mais avise-toi de me manquer de respect encore une fois et je t'ouvre le ventre avec une hache.
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Mais comme une faveur divine, Nidengar entra dans cette danse mortelle à laquelle se livraient les deux guerriers, et l'être fut obligé de baisser quelques secondes sa garde afin de se mettre hors de portée du gorille tigre. Kelanor en profita et transperça le cœur de l'être dans une fente parfaitement exécutée. Celui-ci partit dans un fou rire terrifiant avant de s'extirper de là d'un geste, sous le regard horrifié de Kelanor.
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Voilà, c'est là : "afin d'établir son nid", lut-il "le phœnix se recherche un endroit isolé et désert afin que sa renaissance ne soit pas troublée et que la combustion qu'elle engendre ne provoque aucune destruction autour d'elle. C'est pourquoi, le phœnix choisit de construire son nid au sommet de Monts dépourvus de végétation et de vie.
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Prologue

Avançant avec lenteur et prenant soin d’écarter du bout du pied les feuilles mortes et le bois sec pour éviter qu’il ne craque sous ses pas, Arode suivait la piste d’un sanglier depuis près d’une heure maintenant. Il avait laissé ses gardes royaux à environ dix kilomètres de là afin de traquer l’animal seul et le plus discrètement possible.

— Permettez-moi au moins de suivre avec un garde, lui avait alors
demandé le capitaine des gardes.
— Votre loyauté vous honore Lucien, mais si vous m’accompagnez, nous ferons trop de bruit et ce sanglier nous repérera à coup sûr. J’ai mon oliphant avec moi, s’il m’arrive quoi que ce soit je le ferai sonner d’une longue et puissante note. Si je parviens à tuer l’animal je le ferai sonner de trois notes
longues suivies d’une série de notes rapides. Et rassurez-vous, mon père n’en saura rien.

Puis Arode était descendu de cheval, avait passé son carquois rempli et son oliphant dans son dos, et était parti avec son arc sur la piste de l’animal. Les traces de sabots étaient encore fraîches, ce qui permit à Arode d’estimer que le sanglier ne devait pas avoir plus de vingt minutes d’avance sur lui. La profondeur de ces mêmes traces lui laissait supposer que l’animal était plutôt imposant, probablement dans les quatre-vingt-dix à cent kilos.

Alors qu’il examinait un tronc dont l’écorce venait d’être arrachée, sans doute par l’animal qui était venu se frotter à l’arbre, Arode entendit le bruit caractéristique du sanglier à une dizaine de mètres devant lui.

Toujours le plus lentement et silencieusement possible, Arode s’approcha en encochant une flèche à son arc. Lorsqu’il vit le sanglier, il se glissa derrière un tronc d’arbre et se découvrit suffisamment pour pouvoir viser. Il banda son arc, prit une profonde inspiration et relâcha la corde. La flèche se ficha dans la gorge du sanglier qui partit à toutes jambes en poussant des grognements de douleur. Aussi rapide que l’éclair, Arode sortit de sa cachette et ficha deux nouvelles flèches dans l’animal, une dans la poitrine et l’autre dans la croupe.
Arode prit alors l’oliphant qui battait sa hanche et sonna ses trois coups suivis d’une série de coups rapides puis s’assit pour attendre l’arrivée de ses gardes.
— Je l’ai eu capitaine ! Lâcha Arode quand la garde royale arriva environ quinze minutes après son appel. Je l’ai transpercé de trois flèches et il est parti mourir plus loin en se vidant de son sang. Donnez-moi le chien pour qu’il le trace, ajoutât-il en pointant du doigt la direction prise par le sanglier.
Le capitaine mit ses deux index dans la bouche pour siffler et un garde s’approcha d’eux aussitôt en tenant en laisse un chien de taille moyenne aux yeux marron et au regard vif, les oreilles tombantes mais qu’on savait en alerte. Sa robe était d’un brun clair, proche de celle d’un cerf, et sa queue, dotée d’une légère courbe vers l’extérieur, frétillait d’impatience. À peine son maître eut-il défait sa laisse, que le chien, spécialement dressé pour suivre la piste de sang laissée par le gibier blessé, se mit immédiatement à flairer le sanglier. Arode partit à sa suite, suivi par le capitaine et trois autres gardes, dont le maître du chien.
Ils parcoururent environ un kilomètre avant de tomber sur le cadavre du sanglier, une magnifique bête aux défenses saillantes et ne pesant pas moins de cent kilos.
— Assurément une prise magnifique monseigneur, félicita le capitaine tandis que ses gardes soulevaient l’animal pour le ramener.
— Attention à n’abîmer ni ses défenses ni sa tête, je veux en faire un trophée.

Une fois le prince et ses gardes rentrés au château, le sanglier fut apporté dans une salle spécialement dédiée au dépeçage et évidage du gibier et c’est Arode lui-même qui s’occupa de la tâche, en prenant bien soin de délicatement trancher la tête du sanglier qu’il envoya immédiatement au meilleur taxidermiste de Ycenna. Une fois le sanglier prêt, les cuisiniers prirent le relais du prince pour préparer la viande qui serait alors mangée le
lendemain au repas de midi.

Pour l’occasion, le roi Théodric avait invité Vaast, son mage personnel, à se joindre à la table royale afin de partager la prise du prince. Le vin et la nourriture étaient alors présents en abondance et tous ensemble, ils échangeaient des banalités et parlaient de quelques affaires du royaume. Mais alors que les serviteurs apportaient le dessert, l’un d’entre eux s’empara du pichet de vin et entreprit de resservir tout le monde. Lorsqu’il s’approcha du prince, il versa dans le pichet une petite poudre, le plus discrètement possible, juste avant de verser le liquide rouge dans la coupe de son prince.
Arode, qui n’avait rien vu, comme aucune autre personne présente, but une gorgée de vin.
Le poison avait été prévu pour agir lentement, et ce n’est donc qu’en fin de journée que Arode commença à se sentir mal. Le prince crut tout d’abord à un mal-être passager. Mais après trois jours, la fièvre le gagna et Vaast le consigna au repos et lui administra un premier traitement visant à faire tomber la fièvre. Malgré tous les soins prodigués par le mage, la santé de Arode ne fit que se détériorer et en l’espace d’une semaine et demie, le prince ne fut plus capable ni de bouger, ni de parler. Le simple fait de respirer était devenu pour lui un exercice difficile, sa peau était devenue aussi livide qu’un cadavre et la fièvre le faisait énormément transpirer.

— Avez-vous finalement trouvé quel mal ronge mon fils ? Demanda le roi sans quitter des yeux sa femme qui restait au chevet de son fils des larmes plein les yeux.
— Le mal qui ronge le prince m’est malheureusement totalement inconnu, j’ai déjà fait prévenir l’archimage qui devrait arriver dans la journée avec ses meilleures guérisseuses.

Lorsque celle-ci arriva :

— Je suis désolée monseigneur, mais je suis incapable de vous dire de quoi souffre votre fils.

L’archimage était une femme d’un âge avancé, mais pour autant
extrêmement bien conservée de par sa magie. Elle était vêtue d’une grande bure mauve ourlée de runes d’or qui indiquaient son rang et son grade au sein de la communauté magique de Nemesia. Avec l’aide de ses assistantes, elle venait de terminer un examen approfondi du prince.

— Comment ça ? Demanda la reine d’un ton sec en devançant son mari.
— Et bien, tous ces symptômes sont connus et d’ordinaire simple à traiter et la plupart découlent de la fièvre du prince. Mais pour une raison que j’ignore, le seigneur Arode ne réagit à aucun traitement connu, les potions les plus fortes n’ont que peu d’effets. Et dans son état, il serait trop dangereux de tâtonner afin de trouver le bon remède, le mieux que nous puissions faire, c’est de lui donner de cette potion.
Elle sortit d’une malle en cuir disposée devant elle, une fiole contenant un liquide laiteux et la montra au roi et à la reine.
— Il s’agit d’une potion que j’ai moi-même mis au point, reprit-elle. Elle ralentira les symptômes du prince et nous laissera un peu de temps afin de déterminer l’origine de son mal et la meilleure manière de l’en soigner.
La main de la reine se crispa si fort sur le bras du roi que ses phalanges pâlirent.

— Combien de temps cela nous laisse-t-il ? Demanda simplement le roi.
— Eh bien cela dépend de la puissance et de l’origine du mal qui le ronge.
D’après notre examen, il pourrait tout aussi bien s’agir d’une maladie jusqu’alors inconnue et que le prince serait le premier à contracter, que d’un empoisonnement, bien que nous n’en ayons trouvé absolument aucune trace dans son organisme. Cependant si nous accompagnons la potion d’un sort de stase suffisamment puissant, ne devrions gagner entre cinq et six mois maximums.
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— Rien ne vaut une épée à deux mains, solide, souple, et à double tranchant, dit Kelanor en tapotant sa propre arme qui pendait à sa ceinture. Avec une arme comme celle-ci, on peut rester rapide, fluide, on garde une totale liberté de mouvement.
Le Nain le plus trapu des cinq se leva et s’approcha de Kelanor. Levant la tête pour regarder son interlocuteur dans les yeux, le Nain laissa un silence s’intaller. Vaast était inquiet et ne comprenait pas la tension qui s’installait. Le mage commençait à transpirer craignant qu’une bagarre n’éclate.
— Un marteau de guerre, fait d’un alliage parfait des métaux les plus résistants. Léger et maniable, rien de tel pour fracasser le crâne des gobelins ou de n’importe quelle créature, ou humain arrogant et mal poli. Les épées sont des armes bonnes pour les femmes.
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Au fil des ans, Kelanor développa sa propre vision de l'homme qu'il voulait devenir et de la façon d'y arriver et jurer fidélité à une quelconque couronne alla rapidement à l'encontre des principes qu'il commençait à faire siens.
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