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3.19/5 (sur 367 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Caen , 1955
Biographie :

Mathieu Lindon est un écrivain et journaliste français né à Caen en 1955.

Fils de l'éditeur Jérôme Lindon et cousin de l'acteur Vincent Lindon, il publie son premier roman, Nos plaisirs, en 1983, sous le pseudonyme manifeste de P. S. Heudaux. En 1984, il entre à Libération comme critique littéraire, puis chroniqueur, travail qu'il poursuit jusqu'à nos jours.

En 1987, son roman Prince et Léonardours, qui narre les viols et les tortures subis par deux adolescents amoureux, est menacé d'interdiction par le ministère de l'intérieur, poursuites abandonnées devant les réactions d'intellectuels.

En 1988 et en 1989, il accompagne Hervé Guibert à la villa Médicis à Rome. Ce dernier le fait apparaître comme personnage de son roman À l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie, sous un autre nom.

Le Procès de Jean-Marie Le Pen (1998) raconte la tentative d'un avocat juif homosexuel d'atteindre le chef du Front national lors du procès d'un assassin raciste. Jean-Marie Le Pen obtient la condamnation de l'auteur et de l'éditeur par le tribunal de grande instance de Paris. Le recours de Lindon est rejeté par la Cour européenne des droits de l'homme[1]. En 1999, plusieurs auteurs se déclarent solidaires de Mathieu Lindon, et prêts à reprendre les passages incriminés de son livre, dans une pétition (Béatrix Beck, Edmonde Charles-Roux, Didier Daeninckx, Marie Darrieussecq) ou en dehors (Christine Angot).

En 2007, il a été débouté, ainsi que son éditeur POL et Serge July, par la Cour européenne des droits de l'homme, de leur plainte pour violation du droit à la liberté d'expression, la cour estimant que "la teneur des passages (incriminés) était de nature à attiser la violence et la haine,etc...".
Bibliographie [modifier]
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Source : Wikipédia
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Les livres me protègent. Je peux toujours m'y recroqueviller, bien à l'abri, comme s'ils instauraient un autre univers, entièrement coupé du monde réel. J'ai le sentiment paradoxal que rien ne m'y atteint alors qu'ils me bouleversent d'une façon maladive.
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La phrase de Proust qui ouvre une édition de Contre Sainte-Beuve : « Chaque jour j’accorde moins de prix à l’intelligence », prend son sens de ne pas être écrite par un imbécile patenté et ça me frappe de voir cette remarque faite dans une nouvelle édition des Essais de Proust parce que je me rends compte de quelque chose se référant autant à mon intelligence qu’à mon imbécillité et de mon rapport aux livres tel qu’il m’a été inculqué : quand je lis dans un livre quelque chose que j’ai déjà pensé, aussitôt je trouve que ça le dévalue, comme si quelque chose que j’avais déjà pensé n’avait pas sa place dans un lieu aussi sacré. Je dis ça à mon amie Nathalie, spécialiste de Proust, qui me répond que Proust a écrit quelque chose comme ça et, surtout, évoque Groucho Marx assurant qu’il ne restera pas une minute de plus dans un club où on accepte des gens tels que lui.
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Il faut du temps pour comprendre ce qu'aimer veut dire.
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La dernière phrase de la lettre posthume de mon père est : « J’espère seulement que j’aurai le sentiment, le moment venu, de ne t’avoir causé aucun tort grave, ce qui me donnera le droit de te demander, en t’embrassant, de m’oublier. »
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Un homme tremble au bas de l'immeuble. Le froid, la peur, Parkinson?Faut- il appeler les services sociaux, la police, les urgences?
L'alcool, ça n'a vraiment pas l'air. La faim? Faut- il lui offrir un sandwich?
Y a t- il quelque chose à faire ou rien, comme d'habitude?
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De même, j'ai été frappé quand Irène m'a dit un jour :" Jérôme aurait été surpris qu'Annette lui survive aussi longtemps "- Elle est morte treize ans après lui.Ma mère racontait souvent ce que lui avait raconté la directrice de l'école où nous étions enfants avec qui elle avait sympathisé, que ses parents à elle avaient vieilli dans une extrême proximité et que, un soir, l'un était mort, et l'autre au matin suivant- c'est comme ça que ma mère disait vouloir mourir, elle qui a toujours aimé le romanesque. Les deuils sont ininterprétables.


( p.72)
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Jerôme ( Lindon) avait d'abord théorisé l'inverse, qu'au livre que la publicité présente comme " celui que tout le monde attendait ", il préférait celui que personne n'attendait ni ne voyait venir
( ce n'est pas lui qui aurais pris pour slogan " déjà traduit en quatorze langues, un succès international ", comme si c'était aguicheur)

( p.44)
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J'ai grandi dans une vision à la fois légendaire et quotidienne des éditions de Minuit.Elles représentaient une sorte d'humilité triomphante, le petit faisant la nique aux gros, qui profite de leurs manques pour y tracer son grand chemin en s'en nourrissant, se faufilant entre eux dans une indépendance perpétuellement préservée. Cette image a été diffusée à juste titre bien au-delà du cercle familial.

Il n'était qu'un fils de famille quand il reprit les éditions en 1948 après y être entré un an plus tôt comme chef de fabrication.Elles avaient été créées durant l'Occupation, et Vercors s'était révélé aussi mauvais gestionnaire que grand résistant.
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J'ai vingt ans.Je ne sais pas quoi faire de ma vie et, déprimé, apeuré, j'ai une discussion avec lui dans son bureau des éditions. Pour faire comprendre mon état, je lui dis que même si on me proposait d'être président de la République, ça ne me tenterait pas.
" Alors ne sois pas président de la République ", me dit-il.

( p.53)
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Pour mon bonheur et mon malheur, j'adore lire, la solitude m'est une amie qui me délivre de la peine d'en chercher d'autres.
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