Préquel aux événements de Far Cry 6, cette bande dessinée, one-shot boosté aux amphétamines introduit Juan Cortes, l'un des personnages centraux du nouvel opus du jeu vidéo star d'Ubisoft. Quatre-vingt-huit pages qui revisitent l'univers cinématographique et l'exotisme de cette licence de fantaisie contemporaine pour un récit d'action sauvage peuplé de personnages sombres et fascinants.
Écrire, ce n’est jamais chercher une recette. Quand bien même le cocktail serait séduisant ! C’est davantage suivre ses envies, dérouler une pelote de laine dont a trouvé par hasard un bout et voir où elle nous mène. C’est aussi remonter le fils de ses pensées : de quel sujet a-t-on envie de parler, quel est le cœur d’un récit, l’idée centrale qui nous pousser à porter cette histoire pendant des années ? Qu’ai-je à dire dessous qui soit intime, pertinent, juste ?
C'est le souci avec les jolies femmes, personne ne vous a appris que surveiller ce que vous dites pouvait être plus utile que de vous pavaner comme des oies.
C'est une sensation que j'ai jamais pu expliquer... Tes doigts s'excitent tout seuls, ils vont chercher la note qu'il faut. Celle que tout le monde veut entendre... Mais que personne n'attendait... Je crois que c'est l'essence même du blues.
La guerre ne s'arrête jamais du jour au lendemain, il y aura toujours des irréductibles qui se battront jusqu'au bout...
Même avec les meilleures intentions, il y a des gens qu'on ne peut pas aider...
Certains sacrifices sont nécessaires pour qui veut remporter la victoire.
- Cid le disait toujours, l'homme est une espèce étrange. Comment une espèce si malingre et insignifiante a-t-elle pu atteindre un tel stade d'évolution ? Et tout cela si rapidement, d'un simple claquement des doigts. Comme un accident de trois millions d'années, au mépris de toutes les autres espèces vivantes.
Non, l'homme n'est plus un animal, il ne mérite plus d'être considéré comme tel.
Francis Bacon disait : "On ne domine la nature qu'en lui obéissant."
Et pour qu'un homme vole, il faudrait qu'il ait des caractères qui le lui permettent. Des ailes par exemple.
Dès lors, il faudrait un prodigieux nombre d'années pour y parvenir.
Car l'évolution passe par la maîtrise des lois de la nature et pas par leur contournement.
L’amour absolu n’existe pas pour l’homme qui se dit guerrier. Tout juste peut-il espérer de belles rencontres…
- Imad al-Din, mon ami ! Quand tu écriras le récit de ma vie, rappelle bien cette règle essentielle de l’art de la guerre : toujours négocier avant d’attaquer. Cela porte bien plus souvent ses fruits qu’on ne l’espère.
- Surtout quand le nouveau souverain est trop pingre pour rémunérer ses troupes… […]
- Si elle me permet d’épargner des milliers de vies, je préfère l’avarice d’un homme à son entêtement.
- Je ne peux que louer votre compassion et votre habile stratégie. Il est en effet plus intelligent qu’un ennemi se rallie à vous plutôt que de le combattre.