Mathieu Moreau en interview pour planetebd.com .
Mathieu Moreau est un jeune auteur de BD issu de l'école Pivaut de Nantes. Avec le scénariste Izu (alias
Guillaume Dorison), il vient de dessiner son premier diptyque, de la science-fiction mâtinée d'heroïc-fantasy : "Le cycle de Nibiru". Nous l'avons rencontré dans un recoin sombre d'un bar d'Angoulême...
"La nature ne fait jamais appel à l'intelligence que si l'habitude et l'instinct sont insuffisants. Il n'y a pas d'intelligence là où il n'y a pas de changement, ni besoin de changement." (P. 46)
"La nature ne fait jamais appel à l'intelligence que si l'habitude et l'instinct sont suffisants. Il n'y a pas d'intelligence là où il n'y a ni changement, ni besoin de changement."
Il n'y a pas d'intelligence là où il n'y a ni changement, ni besoin de changement ...
Pour les Eloïs, les journées s’écoulaient invariablement… Aussi agréablement que les journées que passe le bétail dans les champs. Un jour, la vie et la propriété avaient dru atteindre une sûreté presque absolue. Et l’intelligence humaine s’était suicidée.
Air glacial, mer mourante, végétation uniforme et ce soleil toujours plus large et morne. Des millions d'années après, que restera-t-il réellement de notre monde ? Tout s'obscurcit...
-Vous croyez à sa théorie? Selon lui, et je le cite : "on pourrait espérer arrêter ou accélérer le temps, ou même se retourner et voyager dans l'autre sens."
-Ce que je pense, c'est que nous pouvons aller de-ci, de-là, dans toutes les directions de l'espace mais qu'il est impossible de faire de même dans le temps! J'hésite donc sincèrement entre fantasme et utopie.
Un jour, la vie et la propriété avaient dû atteindre une sûreté presque absolue. Et l'intelligence humaine s'était suicidée.
Nous avons tous nos machines du temps. Celles qui nous ramènent en arrière sont les souvenirs. Et celles qui nous projètent en avant, sont les rêves.
"Un jour, la vie et la propriété avaient dû atteindre une sûreté presque absolue. Et l'intelligence humaine s'était suicidée."
- Cette époque n’a rien d’une utopie… Me voilà juste au crépuscule de l’humanité.