Martha ferma les yeux et s'imagina dans les bras de sa mère. Elle se rappelait sa chaleur. Son odeur. Le petit baiser qu'elle lui plantait toujours au sommet de son crâne. Une graine de baiser comme elle disait.
Elle le sentait encore.
L'amour de sa mère. Il fallait plus que la chute d'un tronc d'arbre pour le détruire. Cet amour l'enveloppait comme une chaude couverture : il lui assurait que tout allait s'arranger. Même dans les pires moments de la vie, l'amour ne mourait jamais.