AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Matteo Mastragostino (47)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Anne Bonny

Club N°53 : BD non sélectionnée

------------------------------------



La biographie plus ou moins romantique de la pirate Anne Bonny, partiellement éduquée en homme et éprise de liberté.



Une très agréable lecture sur la piraterie, qui prend néanmoins toutes les libertés possibles avec une réalité mal connue.



Wild57

------------------------------------



Les auteurs imaginent la courte vie aventureuse d'Anne Bonny d'Irlande au Nouveau monde : une vie de femme "libre" dans un monde d'hommes.



Xel

------------------------------------



Lecture agréable que cette biographie romancée de Anne Bonny, femme éprise de liberté et d'indépendance dans un monde d'hommes.



Samuel

------------------------------------



Très belle histoire !!



Le dessin est beau, élégant.



Barbara

------------------------------------

Commenter  J’apprécie          380
Primo Levi

A la base je ne suis pas très "BD" mais là quelle surprise!! c'était un cadeau et vraiment une très bonne idée. Cette BD est formidable, un récit original, tout est vu au travers d'une journée où Promo Levi raconte son histoire dans une école. Le graphisme est sobre mais très recherché. je vais la faire lire à mes enfants, car c'est une superbe introduction pour les pousser à lire ce grand homme
Commenter  J’apprécie          311
Primo Levi

Un témoignage prenant. La biographie en bande dessinée de Primo Levi à Auschwitz. La bande dessinée se lit très bien, les dessins en noir et blanc sont réalistes mais restent empreints de douceur. Notes en fin d'ouvrages
Commenter  J’apprécie          290
Primo Levi

Je trouve cette bande dessinée particulièrement réussie.

Les dessins, comme l'histoire sont prenants et émouvants.

Primo Levi a réellement rencontré des élèves pour leur faire part de son expérience.

Mais comment dévoiler les horreurs de l'Holocauste sans traumatiser ces enfants d'école primaire. Primo Levi a su, très certainement, trouver les mots.

Le scénariste, Matteo Mastragostino, révèle dans ses notes comment il a construit ce livre.

Les dessins en noir et blanc d' Alessandro Ranghiasci servent à merveille le dessein du scénariste.

Très émouvant.

Commenter  J’apprécie          280
Vann Nath, le peintre des Khmers rouges

Je remercie vivement Babelio et les éditions La boîte à bulles pour ce très beau et passionnant roman graphique.

Un retour sur une période très sombre, triste et inhumaine du Cambodge, avec cette biographie sur Vann Nath, peintre victime des Khmers rouges, qui fait partie des 7 adultes survivants sur les 20 000 personnes enfermées à la prison de Tuol Sleng plus connu sous le nom de S-21 qui était dirigée Duch, celui-ci sera inculpé en 2007 pour crimes contre l’humanité et condamné à perpétuité en février 2012. A la fin du livre il est rappelé que « deux millions de personnes ont été tuées, dont 60 % brutalement, les autres sont mortes de faim ou de maladie. Près de 1 300 000 cadavres ont été retrouvés dans les quelque 25 000 fosses communes découvertes après la chute du régime».

Vann Nath fut épargnés puisqu’il était l’artiste qui peignait entre autre Pol Pot. Ses peintures témoignent des horreurs de la barbarie du régime des Khmers rouges. Vann Nath mourut le 5 septembre 2011.

Cette BD est un grand témoignage percutant qui bouleverse, choque, prend aux tripes mais est indispensable, j’ai visité S-21 et donc vu les peintures de Vann Nath et je ressens toujours une oppression, un malaise à me remémorer cette visite de cette ancienne école devenue prison qui gardent les souvenirs des horreurs perpétrés.

Je ne peux pas finir sans parler des illustrations sobres, en noirs et blancs avec une impression de brouillard.

Un album passionnant, percutant, voir indispensable pour se souvenir et surtout ne pas oublier.
Commenter  J’apprécie          190
Vann Nath, le peintre des Khmers rouges



Quel livre !!!

C'est percutant, c'est émouvant, c'est instructif, c'est utile...c'est nécessaire.



C'est un livre incroyable sur une période horrible.

Les auteurs nous raconte le régime terrible des Khmers rouges. Pour se faire, ils utilisent un procédé intéressant même si assez classique, ils passent par l'intermédiaire du témoignage de l'un des rares survivants au parcours atypique.

Ils suivent donc Vann Nath, modeste peintre combodgien, qui du jour au lendemain, avec l'arrivée du nouveau régime, est emprisonné sans motif apparent, juste parce qu'il faut arrêter pour l'exemple. Tout le monde est suspect, alors pourquoi pas lui.

Il va rester plusieurs années en camp et survivra miraculeusement, simplement parce qu'il savait peindre et qu'il pouvait exécuter des portraits de Pol Pot...



Le dessin met magnifiquement en image cette histoire glaçante. Le trait, le choix des couleurs est parfait.

Le portfolio des dessins de Vann Nath est également très impressionnant, lui qui s'est donné pour mission de témoigner encore et toujours notamment grâce à ses tableaux, pour que personne n'oublie et pour ceux qui ne peuvent plus témoigner.



Pour rappel, le régime des Khmers rouges en chiffre, c'est 2 millions de morts,

25 000 fosses communes. Rien que pour le célèbre camp S-21 les chiffres sont glaçants, 20 000 personnes enfermés, 12 survivants dont 5 enfants...



Un très grand merci à la médiathèque Jean Moulin de Margny-les-compiegne de faire des choix aussi forts dans leurs achats.



Commenter  J’apprécie          170
Primo Levi

Une B.D. dans laquelle l'auteur explique avoir voulu montrer "son" Primo Levi, tel qu'il l'imagine après avoir lu attentivement son oeuvre.

Pour avoir également lu l'oeuvre de Primo Levi, j'atteste qu'il a bien compris l'homme et ses pensées. Je l'ai retrouvé moi-aussi "mon" Primo Levi, tel que je l'avais imaginé.

Une B.D. sensible, expressive, sur un sujet très délicat: le témoignage des survivants de l'holocauste. Ils ont peur de ne pas etre crus. Ils revivent sans cesse des images d'horreur... et Primo Levi a pourtant consacré sa vie a témoigner devant des classes de jeunes italiens.

Un dessin en noir et blanc, au trait fin, très simple. Suffisant. Les mots font le reste.

J'admire Primo Levi à travers ses textes et l'analyse qu'il fait de ce qui lui est arrivé. Je n'ai jamais oublié certaines images que ses mots ont créé en moi, il y a trente ans. Ni sa capacité à pardonner! S'il est bien un homme qui peut parler d'humanité en sachant de quoi il retourne, c'est bien lui! Je trouve cette B.D. fidèle.

Je m'étonne encore et toujours de sa fin, si surprenante, si inexpliquée (inexplicable?).



Merci aux deux auteurs, scénariste et dessinateur, d'avoir fait revivre tout cela en quelques pages réussies!

Commenter  J’apprécie          160
Vann Nath, le peintre des Khmers rouges

Plus que des mots, des dessins et peintures pour témoigner de l’horreur des prisons sous Pol Pot, dictateur cambodgien des années 70.

Réquisitionné par l’armée, Vann Nath doit peindre pour le régime en place et chaque toile peut être sa dernière.

Maltraitance psychologique et physique pour lui et ses compagnons d’infortune et assassinats de masse de la population.

Tout à une fin et après la rédition commencent les procès des dirigeants qui mettra à jour leurs méfaits; on retrouvera certains de ces hauts dirigeants dans la nouvelle coalition gouvernementale car connaissant le pouvoir ils participeront à la reconstruction du pays.

Les dessins en captivité sont en noir ( souvent à base de suie) ceux réalisés après sont plus colorés mais à les regarder, on comprend un peu mieux l’étendue des sévices appliqués.

Commenter  J’apprécie          152
Vann Nath, le peintre des Khmers rouges

Ce récit commence à Phnom Penh en avril 1975 avec l'arrivée au pouvoir des Kmers rouges au Cambodge. Ce régime va être à l'origine de l'un des pires génocides du XXème siècle qu'il fera subir à sa propre population en guise de punition pour des crimes contre-révolutionnaires imaginaires.



En fait, j'ignorais l'existence d'un tel massacre commis par des communistes sanguinaires d'une cruauté jusque là presque inégalée. Je suis véritablement sous le choc d'une telle lecture qui ne nous épargnera rien.



On va intéresser surtout à Vann Nath qui fut le peintre des Khmers Rouges sans avoir le choix. C'était cela ou une mort certaine. Il a fait cela pour survivre mais il a surtout contribué par son travail à faire ne sorte que personne n'oublie jamais les crimes qui ont été commis par ces illuminés qui suivait un certain Pol Pot.



Il y a comme un prix à payer pour la survie mais avec des larmes de sang. Il y eu à l'époque presque deux millions de morts soit 20% de la population. Les enfants étaient massacrés au même titre que les adultes de peur de leur vengeance. Ce régime fut l'un des pires de la planète de par la façon dont ils ont procédé. En effet, parmi les morts, 60% l'ont été brutalement, les autres autres mourant de faim alors que la propagande soulignait les niveaux excellents de productivité agricole pour donner le change aux régimes capitalistes ennemis.



Nous allons assister avec notre peintre aux séances de tortures et aux scènes de crimes contre la population des plus effroyables. Cela donne envie de vivre à jamais dans une démocratie respectueuse des droits de l'homme les plus fondamentaux. Cette lecture est à conseiller à tous les lecteurs qui doutent encore de notre système démocratique même s'il est imparfait pour leur servir de bonne leçon.



Cette BD est dédiée à la mémoire de toutes les victimes innocentes de ce régime sanguinaire. Pour ma part, je n'oublierai jamais ces crimes contre l'humanité.
Commenter  J’apprécie          153
Primo Levi

C'est court, très court, trop court pour évoquer une telle expérience que celle de Primo Lévi -- mais l'auteur explique à la fin du livre ce parti pris, qui devient alors facilement compréhensible.

C'est court, mais percutant, bien documenté, très pédagogique.

C'est une très bonne manière d'aborder pour la première fois L'écrivain et son Oeuvre, avant d'entamer d'autres lectures comme "Si c'est un homme" ou "La trève"

J'ai beaucoup aimé.
Commenter  J’apprécie          140
Vann Nath, le peintre des Khmers rouges

Le dessin est réalisé au crayon et lavis, avec l’apparence du noir et blanc, mais c’est imprimé en couleurs, quelques discètes nuances colorées apparaissent subrepticement, des motifs rouges sur les écharpes, des lavis un peu jaunis. Le graphisme est modeste, comme s’il ne voulait pas se mettre en avant, pour nous laisser le temps de nous imprégner, pour laisser l’ambiance oppressante et inquiétante devenir la norme, car c’est bien de ça dont il est question.

A l’époque de ces évènements, j’étais collégien, et je m’embrouillais un peu dans ces histoires du Viet Nam, du Cambodge, je confondais un peu tout ça. Ce n’est qu’avec le film “La déchirure” de Roland Joffé que j’ai découvert ce pan horrible de l’histoire. On retrouve les faits de ce film, avec cette fois-ci le témoignage réel de Vann Nath. Ces capacités de peintre lui ont sans doute permis de survivre, un peu comme les histoires des musiciens dans les camps de concentrations pendant la seconde guerre mondiale. Il peignait sous la menace d’une arme.

Cette bande dessinée n’est donc pas très réjouissante, certains moments sont même très durs, on a du mal à imaginer jusqu’où la cruauté peut aller. En fin de bande dessinée, il y a quelques reproductions de ses peintures, la mise en parallèle renforce la dureté du propos.

Cette bande dessinée est un témoignage bouleversant et nécessaire, la réalisation est à la hauteur du propos, sobre et efficace.

Commenter  J’apprécie          120
Primo Levi

Magnifique BD avec de superbes illustrations d’Alessandro Ranghiasci en noir et blanc. On y découvre le témoignage de Primo Levi sur l’holocauste, la façon dont il l’a vécue et comment il a pu y survivre. Cette histoire est vraiment très bien racontée et complétée à merveille par les dessins qui l’accompagnent.
Commenter  J’apprécie          120
Primo Levi

Primi Levi rencontre des élèves d'une école primaire de Turin qu'il a lui même fréquenté. Il leur décrit l'Holocauste et sa survie à Auschwitz. Recueil très émouvant. Les dessins d'Alessandro Ranghiasci en noir et blanc aux traits presque naïfs collent parfaitement aux propos. Les éclairages du scénariste Matteo Mastragostino à fin de l'ouvrage sont très intéressants.
Commenter  J’apprécie          120
Primo Levi

Dans cette bande dessinée c'est Primo Levi qui prend la parole. Les auteurs lui laissent se raconter, dire un peu de sa jeunesse, la déportation, les camps puis son retour à la vie. Il raconte dans une classe, son histoire et les réactions des enfants, mal venues ou touchantes qui peu à peu comprennent ce qu'il a vécu et comment il ouvre les yeux de ces enfants qui découvrent l'innommable.

Une bande dessinée poignante bien évidemment, on ne peut rester insensible à ces dessins qui font ressortir la détresse de Primo Lévi et l'horreur de ce qui se passait dans les camps. Un message utile pour ne jamais oublier car comme il le dit " La guerre n'est jamais terminée...

La guerre est éternelle."

Complété par quelques notes, une chronologie et des références en lien avec ce titre une bande dessinée à mettre dans toutes les mains des ados, pour comprendre et réfléchir. N'est-ce-pas Génération Z ?

Merci à babelio et à Steinkis pour cet envoi. Un beau travail éditorial que ces BD.

Commenter  J’apprécie          110
Primo Levi

Primo Levi a été rendu célèbre par son livre Si c'est un homme dans lequel il relate son emprisonnement au cours de l'année 1944 dans le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz. Son œuvre est communément interprétée comme une puissante affirmation de la vie face à des puissances violentes et guerrières organisées.



La célèbre chanteuse populaire Mylène Farmer lui a rendu hommage dans sa chanson Souviens-toi . Souviens-toi que l'on peut tout donner. Souviens-toi que l'on peut tout briser. Et si c'est un Homme... Si c'est un Homme. Lui parler d'amour à volonté. D'amour à volonté. Les paroles résonnent encore à la lecture de cet ouvrage.



Le passage à Auschwitz a été plutôt éprouvant. La difficulté était de faire comprendre l'horreur des camps à des enfants dans une classe d'école qui n'ont jamais connu la guerre et qui sont dans le confort. Ce témoignage demeure intemporel car comme il le dit à la fin, la guerre est éternelle et cela recommencera un jour ou l'autre. Cela commence par la construction d'un mur ou d'une révolution et qui sait où cela nous mènera...



Je pense que nous avons là depuis Maus, une des meilleures bande dessinée sur le sujet grâce pas au seulement au message porté mais à sa grande subtilité et sa délicatesse. Comme dit, les survivants de l'horreur sont de moins en moins nombreux. Il ne restera bientôt plus de rescapés pour porter le poids de l'histoire. Cela risque de disparaître progressivement au point de tout oublier ou de remettre en cause.
Commenter  J’apprécie          100
Vann Nath, le peintre des Khmers rouges

Sur les quelques 14 000 hommes, femmes et enfants emprisonnés, ils ne sont que 12 dont 7 adultes à être sortis vivants de l’ancien lycée de Phnom Penh transformé en prison de Tuol Sleng, centre de torture et d’exécution des Khmers rouges rebaptisé S21. C’est cette tragédie, l’une des pages les plus noires de l’histoire du Cambodge que l’on (re)découvre à travers le regard de l’un des rescapés dans l’album Vann Nath, le peintre des Khmers rouges sous la plume de Matteo Mastragostino et le pinceau de Paolo Castaldi, deux bédéistes italiens, aux éditions La Boîte à Bulles.



Avril 1975, la chute de Phnom Penh marque la fin de plusieurs années de guerre civile et les Khmers rouges sont acclamés par la foule. Malgré l’inquiétude de sa femme, Vann Nath, peintre d’enseignes, décide de retourner en ville à son atelier. L’atmosphère est lourde et les vainqueurs, au nom de l’Angkar , l’« organisation » révolutionnaire du Kampuchéa démocratique – nouveau nom du Cambodge – intiment aux habitants l’ordre de quitter la ville…

Phnom Penh, novembre 1979. Nath en plein cauchemar se réveille aux côtés de sa femme. Toujours ce même rêve qui le hante : son impuissance face à la disparition de son fils. Que s’est-il donc passé durant ce laps de 4 ans ?

Nous allons le découvrir en le suivant jusqu’au lieu où il se rend tous les jours  : la sinistre prison de Tuol Sleng maintenant désaffectée. Là, il peint. Il peint ce qu’il a vécu lui même, ce qu’il a entendu, ce qu’on lui a raconté. Et les souvenirs affluent depuis son arrestation arbitraire en décembre 1977 dans la coopérative agricole qu’il avait été contraint de rejoindre, son incarcération en janvier 1978, jusqu’à sa libération suite à la chute des Khmers rouges en janvier 1979.

Au S21, régnaient la terreur et le «  kamtech » qui signifie détruire, puis effacer toute trace afin qu’il ne reste rien de la vie et rien de la mort. Non pas tuer mais détruire, comme on détruit un objet. Le schéma est toujours le même : arrestation de personnes absolument innocentes suite à une dénonciation elle-même extorquée à une autre victime toute aussi innocente, torture afin d’obtenir des aveux de sabotages imaginaires et souvent grotesques et les noms des complices puis exécution.

Contraint à réaliser d’après photo des portraits officiels du « frère n° 1 », lui ne doit sa survie qu’à sa qualité de peintre avec chaque jour cette épée de Damoclès que l’une de ses peintures ou lui-même ne viennent à déplaire. « Garder pour utiliser », voilà ce que Duch, le « maître des forges » de cet enfer avait inscrit à côté de son nom.



Quand on sait que la première bande dessinée de Matteo Mastragostino parue aux Éditions Steinkis en 2017 s’intitulait Primo Levi, on n’est guère étonné de le voir s’intéresser au génocide cambodgien. Le projet est né suite à la lecture des mémoires de Vann Nath Dans l’enfer de Tuol Sleng. L’inquisition khmère rouge en mots et en tableaux parues en France chez Calman-Lévy en 2008. Deux ans ont été nécessaires pour réaliser cet album très documenté qui retrace fidèlement et scrupuleusement les évènements. La quasi inexistence de voix off, la concision des dialogues réduits à l’essentiel font la part belle à l’image afin de mieux nous faire ressentir les choses et surgir les émotions.

Quant au dessinateur Paolo Castaldi, outre 2 albums consacrés à sa passion le foot « La main de Dieu : Diego Armando Maradona » paru en 2014 aux éditions Diabolo et « Zlatan : l’histoire d’un champion » en 2020, on lui doit « Etenesh : L’odyssée d’une migrante publié aux éditions Des ronds dans l’O, ouvrage qui a obtenu le prix Valeurs Humaines 2016 du CRIABD.

Le choix pour l’illustration d’un fondu graphique, univers gris parfois teinté d’ocre dans lequel font tache les kramars rouges des gardes ou la robe du juge permet de supporter l’insoutenable. Les lieux sont fidèlement restitués ainsi que certains tableaux de l’artiste qu’on retrouvera en fin d’ouvrage.



Le devoir de mémoire [...]

La chronique en entier sur L'accro des bulles
Lien : https://laccrodesbulles.fr/2..
Commenter  J’apprécie          80
Primo Levi

« Vous savez, les enfants, quand j'avais votre âge, j'aimais beaucoup les chiffres... Mais je ne pouvais pas imaginer que j'allais en porter six sur le bras pendant toute ma vie »



Primo Lévi témoigne auprès d’élèves d’une école primaire de Turin. 174517 tel est le numéro tatoué sur son bras. Ce matricule qui l’identifiait au camp d’Auschwitz. Il y a vécu l’enfer. Gravé dans sa peau, dans sa tête, l’Holocauste fait partie de lui et aujourd’hui il en livre son histoire auprès des jeunes. Pour ne jamais oublier que l’Homme est capable du meilleur comme du pire.



Un récit alternant les échanges en classe et les souvenirs difficiles du camp de l’horreur. Le dessin en noir et blanc appuie le propos et nous immerge d’autant plus en enfer. Glaçant ! Ma lecture a été douloureuse mais je ne la regrette pas. En apprendre, toujours et encore, sur Primo Levi, grand homme de l’Histoire.

Une BD indispensable, surtout aujourd’hui !



http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2022/03/08/39375962.html
Lien : http://www.mesecritsdunjour...
Commenter  J’apprécie          70
Primo Levi

Belle BD sur le thème de l'Holocauste raconté aux élèves Italiens par Primo Levi.

A faire lire à tous les élèves du monde entier.
Commenter  J’apprécie          70
Primo Levi

Merci à @Babelio.com et à @Steinkis-Editions , qui ont permis à mon fils de 12 ans et à moi-même de découvrir la bande dessinée @Primo Levi de @Matteo Mastragostino et @Alessandro Ranghiasci, dans le cadre de Masse critique non-fiction.

Ce livre puissant se met littéralement à hauteur d'enfants pour raconter l'horreur des camps de concentration, en imaginant ce qu'aurait pu être une rencontre entre @Primo LEVI et une classe d'écoliers.

Il met en avant la difficulté de témoigner et le sentiment de culpabilité des survivants.

Les notes en fin d'ouvrage permettent de compléter utilement le récit.

Le dessin est très expressive et traduit bien les émotions.

Le message qu'a retenu mon fils : l'importance de témoigner pour ne pas oublier.

Commenter  J’apprécie          60
Anne Bonny

Regardez-la bien attentivement cette couverture: Anne Bonny irradie avec sa chevelure rousse quasiment chaque case de la BD! Quel personnage étonnant et mystérieux, cette pirate qui place la liberté en valeur inconditionnelle! Toujours en mouvement, elle lutte (parfois violemment) contre tous ceux qui voudraient l'attacher à quoi que ce soit: elle se détache des histoires toxiques, elle quitte des territoires sûrs pour des aventures périlleuses, elle ne monnaye jamais ses choix. Bien sûr, de temps en temps, elle est tentée de s'installer, elle tombe amoureuse, elle semble prête à se poser, elle va même envisager une vie de famille toute simple... Mais le calme ne l'intéresse pas et ce sont toujours le danger et la passion qui la mèneront vers un autre destin.

En filigrane, on s'interroge sur la place des femmes dans un monde exclusivement masculin comme la piraterie, on frissonne face à la violence qu'elle va affronter à de nombreuses reprises. Mais comme on dirait de nos jours (!): c'est une héroïne badass, n'est-ce pas! Non conformiste, intransigeante, idéaliste, elle va quand même être trahie, se faire manipuler, et mènera sa vie comme un combat absolu pour que l'on respecte ses propres choix. La biographie officielle d'Anne Bonny permet de laisser libre court à des interprétations diverses et les auteurs de la BD se sont donc emparés avec brio de cette destinée incroyable. C'est un coup de cœur concernant le scénario. Le seul bémol, pour moi, est le coup de crayon: autant les émotions et les tensions sont très bien représentées, autant certains détails sont trop esquissés. Partez à l'aventure avec elle, rencontrez la grande famille des pirates, tremblez face aux périls et bonne lecture!

Merci à Babelio et à la Boîte à Bulles pour la découverte!
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Matteo Mastragostino (195)Voir plus

Quiz Voir plus

Histoire de Paris (2)

Paradoxalement, le Pont-Neuf est le plus vieux pont de Paris ...

c'est vrai
c'est faux

11 questions
21 lecteurs ont répondu
Thèmes : histoire de france , paris xixe siècle , moyen-âge , urbanisme , Églises , Vie intellectuelle , musée , histoire contemporaineCréer un quiz sur cet auteur

{* *}