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Critiques de Matthew Stover (41)
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Aube de fer

Le 26 février cela fera 4 ans que je suis inscrite sur Babelio et c’est incroyable le nombre de bons bouquins que j’ai découvert au détour de critiques et d’échanges avec ses membres. Ici c’est le billet de BazaR qui a ajouté un nouveau coup de coeur à ma liste. Merci ;)



L’histoire se passe à Tyr après la guerre de Troie – que je ne verrai plus jamais du même œil à cause de cette réplique qui restera dans mes annales : « - Ramsès le Grand a pillé Qadesh en trois jours, poursuivit Khépéru, Les Habiru eux-mêmes - une meute de pillards sauvages - ont pris Jéricho en une semaine. Mais chaque fois qu'on évoque Troie, les yeux de tous les Achéens de cette fichue salle s'embuent de larmes au souvenir de leurs grands héros qui ont passé dix ans à jouer à touche-pipi sur la côte de Thrace. »



Barra une princesse picte revient pour une petite visite à ses parents adoptifs. Elle est accompagnée de deux hommes : Khépéru l’Egyptien et Leucas l’Athénien. Ils forment un trio de mercenaires détonnant qui fonctionne comme une montre suisse. J’ai adoré l’humour présent dans leurs échanges, cela donne le ton.



Ils sont engagés par un certain Idonosteus pour découvrir l’identité d’un sorcier qui terrorise la ville. Cette enquête va les mener à vivre des aventures horrifiques et épiques.



Un roman à dévorer.







Challenge mauvais genres 2020

Challenge livre historique 2020
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Aube de fer

Voici un livre épatant et beau (qualité L'Atalante, déjà différent au touché) passé à peu près inaperçu dans le monde de la fantasy, et c'est très dommage!



Nous sommes à la fin de l'âge du Bronze, les secrets du Fer sont jalousement gardés par les Hittites et seules quelques armes de ce métal circulent. La bataille de Qadesh a eu lieu il y a 50 ans, la Thèbes des Labdacides est tombée il y a quinze ans et Troie il y a dix ans seulement, à peu près à la même époque où les Hébreux rasaient Jéricho. Voilà pour le contexte mythico-historique.



Un trio de mercenaires hétéroclites et désargentés arrive à Tyr, ville dominée par de puissantes familles de marchands (rappelez-vous d'Epidemais dans Astérix): il s'agit de Barra la svelte Picte aux haches de pierre qui a passé son adolescence à Tyr (il semble que les navires phéniciens voguaient jusqu'en Grande Bretagne donc), du géant Achéen Leucas, placide en temps de paix et passionné au combat, qui a participé à la chute de Thèbes et à celle de Troie, et du "sorcier" égyptien banni Khépéru, roublard et nauséabond (au sens propre, les chiens s'écartent de lui en couinant quand même!). Désargentés, donc en recherche d'emploi ils trouvent à utiliser leurs talent auprès d'une des Familles: en effet on compte nombre de crimes inexpliqués, d'incendies, d'attaques de caravanes, de tavernes ensorcelées. Toutes les familles sont touchées. Chacun soupçonne tout le monde et cela menace de partir en vrille. L'objectif du trio: trouver le coupable.



A partir de là on part dans une aventure de type enquête policière (mais à l'âge du Bronze) dont le ton me rappelle un peu les comédies d'action américaines comme Bad Boys ou Independence Day; car les rapports de notre trio, surtout Barra et Khépéru, sont émaillés de dialogues savoureux lestés de piques. On se vanne en permanence, et Barra termine souvent la discussion en tapant sur Khépéru (c'est son côté Joe Dalton). L'enquête est aussi parsemée de combats dantesques dont un dans une taverne fait penser à un bon vieux western, et de sorcellerie et malédictions... et même de morts-vivants.



Le coupable sera trouvé à la moitié du livre. La suite montre la lutte acharnée et désespérée de Barra et ses amis contre ce méchant sans limite morale qui ordonne les pires ignominies le sourire aux lèvres ou une plaisanterie en bouche (extrêmement bien travaillé, haïssable à souhait, j'aurais bien vu Gene Hackman jeune dans ce rôle) et pousse nos héros dans leurs retranchements.



On n'est pas dans la tragédie grecque ici, et nos héros s'en sortiront (de n'est pas un spoil car on sait qu'ils auront une autre aventure dans Jericho Moon, resté inédit en France) non sans en avoir beaucoup appris sur eux-mêmes et les uns sur les autres. Leur aventure est du genre que l'on n'oublie pas et qui laisse pour toujours un agréable souvenir en tête. Elle prouve qu'il n'est pas nécessaire d'écrire des cycles en trois ou vingt volumes pour accrocher le lecteur. En revanche un peu de publicité ne peut pas faire de mal et l'oubli de Aube de Fer montre qu'il en a manqué.



Je lancerais bien un "Aube-de-Fer"-thon sur Babelio.
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Aube de fer

Mouahahaha !!!

J'ai adoré !

Je ne dis pas que c'est le meilleur roman de fantasy historique que j'ai lu, mais j'ai adoré. Ce sont surtout nos "pieds nickelés"/mercenaires Barra, Leucas et Khépéru qui font tout le charme de ce bouquin, et les personnages secondaires ne sont pas en reste...



Le style est ultra-moderne, l'auteur ne cherche absolument pas à nous mettre dans une pseudo-ambiance antiquisante, et pourtant le vocabulaire et la mythologie sont riches, les détails historiques également, les noms en grec, le fait que la femme mène la petite troupe passe plutôt mal auprès du reste des mâles, ce qui est cohérent avec l'époque, bref, c'est plutôt un parti pris qu'une absence de culture. Et même si ça surprend au début, ça fonctionne vraiment très bien sur la durée.



Barra/Red Sonja, la guerrière picte, est complètement barrée, à foncer dans le tas tête baissée, je me demande si l'auteur sait que son prénom est plutôt bien trouvé en français ! Mdr ! Ses acolytes sont non moins barrés, l'humour est omniprésent (Khépéru y étant pour beaucoup), et pourtant l'ambiance est plutôt glauque et noire, c'est un mélange explosif et très bien fait !



Les méchants sont des vrais gros méchants, dont on découvre les buts au fur et à mesure que nos pieds nickelés font leur enquête, les pages se tournent toutes seules, les rebondissements incessants, tout le monde en prend plein la tronche et c'est juste un divertissement du plus haut niveau ! Ne cherchez pas de "sérieux" dans tout ça (hors le contexte historique), l'auteur s'est amusé, on le sent bien, et c'est comme un divertissement qu'il faut le lire.



Le fantastique est intriqué à la réalité d'une excellente façon, et monte en puissance au fur et à mesure qu'on avance dans le livre.



Bref, coup de coeur ! Merci BazaR pour l'avoir mis "sur mon chemin", celui-là ! Je vais peut-être craquer pour la suite en anglais... Il faudrait d'abord que j'arrive à finir la série des manteaux de gloire, en anglais, en fait. Mais après, qui sait ?
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Aube de fer

Dans les rues étroites de la cité-Etat de Tyr au XIIe siècle avant la naissance du Christ, Barra Coll Eigg Rhum nous présente une population cosmopolite : Phéniciens, Égyptiens, Hittites, Amorites, Indusiens, Grecs, Celtes et Pictes… A 29 ans, Barra est devenue une guerrière accomplie, mais complètement fauchée au presque, qui rentre dans sa bonne vieille ville Tyr, accompagnée de Leucas Déodakaidès d’Athènes, un redoutable vétéran de la Guerre de Troie rencontré en Sicile, et de Khépéru de Thèbes, un roublard sehperankh banni d’Egypte.

Mais entre bateaux coulés, caravanes pillés, entrepôts brûlés, meurtres en série et une mystérieuse histoire de malédiction lancée par un non moins mystérieux sorcier, la tension monte entre les 5 Grandes Maison dirigeant la cité : la Maison Penthédès dirigée par l’achéen Agapenthès, la Maison Meinéidès dirigée par le Sémite Idonosteus, la Maison Mursuwalli dirigée par le Hittite Xuxusimilli, la Maison Tomitri dirigé par l Égyptien Nephrol et la Maison Jephunah dirigée par l’Amorite du même nom.

L’Aube de Fer forme un joli diptyque qui fait le choix de l’originalité en traitant du Proche-Orient à l’Âge du Bronze final :

* La 1ère partie intitulée "le recrutement" prend d’un côté la forme d’un polar antique, dans une ambiance finalement assez proche de séries comme "Garrett P.I." ou "Vlad Taltos", et nous apprenons à découvrir les personnages et le fonctionnement du trio (« Leucas combat, Khépéru calcule et Barra… est Barra » dixit Leucas). Dans le même temps nous redécouvrons l’univers de l’Âge du Bronze finissant avec Barra nous contant un Extrême-Occident divisé en Vieilles tribus (les Pictes) et Nouvelles Tribus (les Celtes), avec Leucas nous contant les exploits des héros achéens et troyens, et avec Khépéru nous contant les us et coutumes de l’Empire des Horus Vivants.

* La 2e partie intitulée "la reculade ulate" est nettement plus violente, sombre sinon désespérée : les calamités s’abattent sur notre trio qui doit lutter seul contre tous et les nerfs des personnages et des lecteurs sont mis à l’épreuve. Mais Barra est une Picte et les Pictes ne capitulent jamais !!!

Les 3 personnages principaux sont sympathiques et attachants : bien décrits et bien campés, ils n’ont toutefois pas livré tous leurs secrets malgré tout ce qu’on apprend d’eux en 500 pages.

Avec Remmie, son acolyte, ses sbires, ses marionnettes et ses dupes, nous avons vilain flamboyant dont les apparitions constituent autant d’interludes qui nous racontent l’histoire du point de vue du méchant. C’est assez réjouissant finalement car dans cette optique, le qui et le pourquoi importent moins que le comment. Et là, les choses se corsent car c’est rapidement mission impossible pour Barra et ses amis.

Les autres personnages sont beaucoup moins fouillés, mais contrairement à beaucoup d’autres séries on a pas du tout une impression de vide : le séduisant mais psychopathe Chrysios, les chefs des Grandes Maison et leurs seconds tantôt fidèles tantôt fourbes, les légendaires Myrmidons de Kamadès de Phtia, Lidios le tenancier d’auberge grande gueule, l’alchimiste Tekrop-nekt, le gouverneur Akhu-shabt, le roi de Chypre Démétor et sa suite, Péliarchus et sa maisonnée… sans oublier le fidèle canidé Graegduz !

Le scénario mêle mystification et démystification en alternant low fantasy et high fantasy pour aboutir à un récit de Sword & Sorcery classique dans ses enjeux mais assez dynamique dans son déroulement.

Entre la trilogie Troie de David Gemmell et le diptyque des Immortels de Michel Pagel, j’ai été particulièrement séduit par cette "Aube de Fer" car l’auteur a trouvé une formule équilibrée et harmonieuse : un traitement à la fois réaliste et fantastique, qui fourmille de détails historiques et mythologiques (que nécessite plusieurs lectures pour les apprécier à leur juste valeur) qui mêle à la fois action, émotion et aventure, moments lumineux et moments sombres avec des dialogues bien ficelés remplis d’humour ou de rage à l’image de Barra.

Bref tous les ingrédients sont là, et il y avait matière à de nombreuses suites : malheureusement il n’y eut qu’une seule et celle-ci est non traduite, mais ceci est une autre histoire… ("Jericho Moon" est un démontage en bonnes et dues formes de l’Ancien Testament avec des Palestiniens résistant désespérément contre les Israéliens et leur Sombre Seigneur)
Lien : http://www.chemins-khatovar...
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Aube de fer

Quand « Le Bon, la Brute et le Truand » rencontre Glen Cook et Christian Jacq



Ce petit livre de Fantasy Historique pas franchement connu nous projette dans l’Antiquité, à la fin du long règne de Ramsès II, quelques années après la fin du siège de Troie. Nous y suivons un trio de mercenaires, sorte de « Le Bon, la Brute et le Truand » antique mené par une princesse guerrière Picte particulièrement féroce, maniant la hache avec une mortelle dextérité. L’intrigue, qui cherche à déterminer pour qui travaille le vil sorcier qui essaye de couler les cinq Maisons Marchandes possédant le vrai pouvoir dans la grande cité de Tyr, se balade entre polar, complot à ramifications politiques, magie et action. Les protagonistes sont fort sympathiques, l’aspect enquête rondement mené, les combats très explicites, le rythme impeccable, bref cet improbable mélange entre Sergio leone, Glen Cook et Christian Jacq fait passer un moment franchement agréable, sans prise de tête. Voilà qui achève de convaincre que le cadre antique, négligé dans les romans de Fantasy modernes (à part dans quelques cas, le plus évident étant celui de David Gemmell), est largement plus intéressant que le sempiternel médiéval-fantastique qu’on nous ressert à toutes les sauces depuis… oh, plus que ça.



Retrouvez une version beaucoup plus détaillée de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Aube de fer

Avec « Aube de fer », Matteuw Woodring Stover nous propose de suivre les aventures d'un petit groupe de mercenaires offrant leurs services dans la partie orientale de la Méditerranée peu après la fin de la mythique guerre de Troie. Le choix de situer l'action au cœur de la période antique et après les évènements bien connus relatés dans l'Iliade apporte une indéniable originalité au roman, de même que celui de restreindre l'action à la seule ville de Tyr et à son bazar dans lesquels se cachent bon nombre de mystères et de dangers qui n'ont pas fini d'en faire baver à nos héros. L'intrigue n'est certes pas d'une très grande complexité mais est parfaitement maîtrisée par l'auteur qui nous embarque finalement assez aisément dans cette histoire de magie noire, de farouches guerriers et de complots politiques machiavéliques.



Les personnages pour leur part sont tous très attachants, qu'il s'agisse de Barra, téméraire guerrière picte à l'esprit vif et à la langue bien pendue, de Leucas, placide guerrier athénien et vétéran de la guerre de Troie, ou encore de Khépéru, égyptien opportuniste et adepte de sorcellerie. L'action se déroule sans temps mort et c'est avec plaisir que l'on suit l'enquête menée par ces aventuriers au sein de la ville de Tyr ainsi que leurs efforts pour ne pas se laisser engluer dans les multiples intrigues politiques animant les différentes grandes maisons de la cité. Une très bonne découverte qui donne envie de retrouver Barra et ses compagnons dans d'autres aventures. Une suite est d'ailleurs bel et bien parue même si elle n'a malheureusement, à ce jour, pas encore été traduite en français.
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Les Héros meurent aussi

Salut les Babelionautes

Pour sortir un peu du Roman de N. K. Jemisin , le tome 1 de La trilogie de l'héritage, que j’ai du mal à finir, j’ai relu un livre que j’avais lu pour la première fois en 2002.

Le concept de départ ressemble à nos émissions de téléréalité, sauf que là des hommes meurent vraiment pour divertir les foules.

Au travers d'une histoire de mondes parallèles, Matthew Stover nous fait découvrir une civilisation de castes où le divertissement des nantis est le but suprême de sociétés de télétransmissions interstellaires.

Pour cela elles envoient des Acteurs et Actrices sur des mondes moyenâgeux dont Autremonde est l’Archétype

Ce sont tous des athlètes capables de tous les exploits car ils sont conditionnés en fonction de leurs destinations.

Et pendant qu'ils risquent leur vie, des milliards de téléspectateur suivent leur aventures en direct grâce a la technologie. La téléréalité poussait à son extrême

Hari Michaelson est Caine sur Autremonde ou il joue le rôle d’un Assassin, sur Terre c'est une légende vivante, et il est plutôt doué pour les combats à l'arme blanche.

Pour les Castes Dominantes les vies arrachées sur ces Mondes Lointains ne comptent pas, jusqu'au jour où la femme qu'il aime, actrice elle-même, disparaît dans les troubles violents qui agitent Ankhana.

Pour la sauver, Hari/Caine affrontera les dirigeants des deux mondes.

Ce roman allie la science-fiction et la Fantasy avec une maestria et un bonheur que j'ai rarement rencontrés. Si vous le commencez vous ne pourrez plus le lâcher avant la fin.

Moi qui adore la fantasy et la science-fiction, j'ai retrouvé tout ce qui me plait dans ces deux courants de l'imaginaire, au travers de ce livre.

Des combats de Gladiateurs, une technologie à la pointe de la galaxie, un monde de chevaliers, une histoire d'amour interstellaire.

Merci a Carine Chichereau qui a traduit ce superbe Roman, dommage que Matthew Stover n’est pas d’autres titre a part Aube de fer que je vais surement lire dans la foulée.

Bref, lisez-le !

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Star Wars, tome 68 : Episode III, La Revanc..

Avouons-le: j'ai un à priori négatif sur les novélisations de films. Probablement du snobisme, ou tout simplement pas envie de relire l'histoire que j'ai déjà vue, mais à l'écrit avec une plume souvent d'un niveau à vous faire grimacer à en avoir des crampes au visage.

Et bien voilà, mes à priori m'auraient causé préjudice si Arakasi ne m'avait dit de le lire et si je n'avais confiance dans son avis.

Attention, cela ne bouleverse pas la littérature SF comme Asimov ou d'autres du même acabit: l'écriture manque de génie pour cela. Cependant, j'ai presque trouvé ça meilleur que le film, dont le personnage principal m'avait déçue. Ici, on comprend bien mieux ses doutes, sa chute, au lieu de trouver qu'il a besoin d'une bonne paire de claques et d'un mois au pain sec et à l'eau pour réfléchir un peu à ses actes !

C'est parfois un peu pompier, parfois réellement palpitant, ça suit son chemin à la façon d'une tragédie vers l'horreur qu'on sait, et je suis bien contente de l'avoir lu!
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Star Wars, tome 68 : Episode III, La Revanc..

Cet épisode est mon préféré des deux trilogies fondatrices. Il est l'un des mieux romancé et il alterne parfaitement combats, politiques, manipulations et sentiments. C'est aussi un épisode très important dans l'univers de Star Wars, puisque c'est l'année où Anakin Skywalker va totalement basculer du Côté Obscur et où il deviendra Dark Vador, l'apprenti de Dark Sidious .

Lorsqu'on a lu ce livre, nous voyons Vador sous un autre angle, et franchement, malgré tout ce qu'il a pu commettre, j'ai de la peine pour Dark Vador alias Anakin Skywalker....

Un destin hors du commun mais fatalement tragique .
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Aube de fer

Un bon mélange de sword & sorcery sur un arrière-plan historique original, la fin de l'âge de bronze.

La première partie met en place les personnages et le décor, l'enquête commence pour trouver le "méchant" ultime, la seconde partie accélère le rythme pendant la lutte contre le sorcier où nos 3 héros se trouvent en très mauvaise posture avant de l'emporter. Les trois personnages principaux sont fouillés et les autres bien individualisés.

Bref une histoire à rivaliser avec la prise de Troie - du moins si l'on en croit notre héroïne, Barra, dont le grand regret est d'avoir été trop jeune pour y participer.
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God of War

A y ai !! Livre tant attendu , dans le cadre de Masse Critique (que je remercie au passage ainsi que la maison d'edition , on se croirait presque aux Cesar...) arrivé a bon port , lu et , hélas , vite oublié..



Je m'explique . N'ayant absolument aucune reference dans le domaine du jeu video , c'est vierge de tout a-priori que j'attaquais ce roman . De plus , au vu de l'editeur (Milady , maison d'edition de Gemmell , Feist..) , je m'attendais a du lourd , du tres lourd et effectivement , ça l'a été a la limite de l'indigeste!!



Mais commençons par le commencement , il etait une fois un gentil barbare , Kratos , nom aussi rugueux que son proprietaire , dont la seule et unique passion dans la vie etait de tuer : que tu sois un homme , une femme , un enfant , un cochon d'inde malveillant ou tout a fait inoffensif , pas de difference et surtout pas de quartier !!! Kratos est une machine de guerre qui ne s'embarrasse pas de sentiments.

Tout etre vivant se trouvant a moins d'1 metre de son perimetre est voué aux abimes d'Hades sans autre forme de proces .

Aveuglé par cette soif de sang , cadeau d'Ares , dieu de la guerre et accessoirement patron l'ayant embauché en CDI , il en vient malencontreusement a tuer sa femme et sa fille dans un leger exces de colere (oups , la boulette , mais qui n'a jamais commis de petites maladresses , hein ?) . C'est alors qu'il decide de reprendre sa liberté pour devenir le heros heraut d'Athena , deesse de la raison , de la prudence et de la sagesse (les gouvernants

cumulaient deja les boulots a l'epoque egalement!!) , soeur d'Ares pour qui elle voue une haine sans limite et voyant en Kratos son bras vengeur capable de la debarrasser definitivement de ce frere encombrant...C'est alors que commence la quete de la boite de Pandore , objet sans lequel un humain ne peut tuer un Dieu...



J'ai aprécié deux choses : le prologue et le fait de refermer enfin ce livre mal ecrit (ou mal traduit...) , sans style , d'une platitude sans egal...God of War fait partie de ces ouvrages que l'on ouvre par obligation (dans le cadre de masse critique , je me devais de le finir , oui , je sais , je suis tres courageux..) et non par plaisir..Mon jugement

aurait pu etre tout autre si ce n'etait cette lassante repetition de combats s'enchainant sans repit et sans transition..Un ça va..(Hortefeux , sors de ce corps!!) .Bienvenue a la boucherie Sanzot eut été un titre plus approprié...

Dernier supplice infligé au lecteur , celui de la goutte d'eau.. pourquoiiiiiiiiiii infliger au lecteur ce chapelet de Kratos au fil des pages , hein pourquoiiiiiiiii ? Ce livre s'adressait-il aux personnes souffrant de perte de memoire immediate ou encore d'Alzheimer et donc incapables de se souvenir du nom du heros apres plus de deux pages ?Il m'est arrivé de comptabiliser 12 Kratos en une seule , ceci s'ajoutant a la pénibilité d'une lecture fadasse , d'ou ces deux etoiles presque trop genereuses et certainement dues a l'esprit de Noel qui m'anime...
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Star Wars, tome 68 : Episode III, La Revanc..

L’Episode III est pour moi le plus réussi de la saga car il mêle toutes les émotions, toutes les intrigues et est bourré d’actions toutes aussi spectaculaires les unes que les autres.

Le roman est encore plus beau, plus intense, plus intriguant… bref, il surpasse l’œuvre cinématographique car il gomme les quelques erreurs du film et intensifie les intrigues et les émotions que ressentent les personnages. On comprend avec plus d’aisance le passage au côté obscur d’Anakin, on compatit avec Obi-Wan, on découvre les erreurs des Jedi qui ont été aveuglés par leur trop grande foi en la Force et puis surtout, on comprends tout le machiavélisme de Palpatine qui a tout planifié pour devenir l’unique gagnant de cette guerre des Clones.

Comme je le disais, c’est surtout le passage au côté obscur d’Anakin qui est bien plus compréhensible et surtout plus logique (un passage dans le film que je trouve un peu raté). Palpatine est loin d’être l’unique lien entre Anakin et le Côté Obscur ; c’est aussi l’amour inconditionnel d’Anakin pour Padmé, les pouvoirs exacerbés de celui-ci (notamment à voir l’avenir) et les erreurs des Jedi qui sont les sources de la mutation d’Anakin en seigneur Sith.

Un roman bien plus profond et plus tragique et qui apporte quelques éclaircissements aux interrogations que peuvent susciter le film (comment Palpatine accède au pouvoir absolu ? pourquoi Yoda et les autres Grands Maîtres ne sont pas là au moment le plus important ? Pourquoi Yoda échoue t’il dans son duel contre Dark Sidious et part en exil ? Pourquoi Luke et Leia ne sont pas entraînés comme de futurs Jedi ?… et évidemment le passage au Côté Obscur d’Anakin comme je le disait bien plus développé dans le roman et donc bien plus rationnel). Et ce ne sont là que quelques exemples parmi tant d’autres qui font de ce roman un livre important à lire dans l’Univers de Star Wars.
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Luke Skywalker et l'Ombre de Mindor

La vue de l’horrible couverture qui orne ce livre ne m'inspirait rien de bon pour sa lecture, et j'avais tord ! Car, même si ce n'est pas l'une des plus captivantes qui m'ait été donnée de faire, je l'ai quand même bien appréciée.



Les personnages sont agréables à suivre, malgré un approfondissement un peu sommaire. Ils sont un peu trop nombreux pour une histoire si courte, et donc on n'a pas trop le temps de s'y attarder dessus, sauf pour Luke, mais comme c'est le personnage principal de cette histoire, c'est plutôt logique.



L'histoire a réussi à me tenir, même si elle est un brin tirée par les cheveux. J'ai tout particulièrement bien apprécié la théorie du méchant sur ce qu'est la force que lui nomme obscurité, et sur la raison pour laquelle Palpatine a échoué . J'aimerais bien qu'elle soit reprise dans d'autres histoires et être ainsi plus approfondie.



L'écriture est fluide et sans fioriture (comme souvent dans ce genre de romans), mais parsemé d'un humour léger et agréable. Par contre les coquilles sont légions, ce qui est plutôt honteux venant d'une maison d'édition comme celle-ci.

Un exemple : "...se faire passer pour Luke Skywalker plus que pour sa fille."

Sa fille étant Leia, qui en vrai est sa sœur, jumelle qui plus est.

Un autre truc qui m'a dérangé c'est C-3PO qui devient de temps en temps 3-CPO sans que l'on sache vraiment pourquoi.



En conclusion, ne vous arrêtez pas sur cette ignoble couverture et osez ouvrir ce livre, car même s'il n'est pas parfait, il a tout de même de quoi vous faire passer un agréable moment dans l'univers Star Wars.
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Star Wars, tome 68 : Episode III, La Revanc..

Cette novelisation ne m'a pas convaincue. L'auteur, à mon sens, s'est un peu trop détaché du film, mon préféré de la prélogie. La scène de combat du début fait à peu près un tiers du livre, rien à voir avec le film. De plus, j'ai trouvé insupportable la manie de l'auteur de mettre en lumière un personnage en commençant par quelque chose dans le goût de : voici ce que c'est d'être Anakin, Padme, Obi Wan... à ce moment. C'est d'une maladresse! De plus, son analyse des personnages s'apparente assez à de la psychologie de comptoir. Pour finir, c'est très mal écrit.

Bref, un auteur que j'éviterai.
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Star Wars - La Guerre des Clones, tome 1 : ..

Après toute une série de romans Star Wars, voilà que j'ai terminé par une aventure solo de Mace Windu, et que j'éprouve le besoin d'une pause. Ce qui est étonnant, car du point de vue intrigue, c'est probablement le meilleur du lot que j'ai dévoré. Il n'empêche que j'éprouve le besoin désormais qui constituerait une expérience de lecture avec un peu plus de challenge. Cela se lit vite, avec un certain plaisir, mais cela s'oubliera probablement de la même façon. Cela n'empêche pas que cela remplit totalement son contrat et n'a rien promis de plus que de l'action, des coups de blasters et une ou deux interrogations pseudo-métaphysiques sur le rôle des Jedis, de moins en moins clair même pour eux dans un univers en guerre.

L'intrigue tient à vrai dire en trois lignes: Mace Windu revient après des décennies sur son monde d'origine, gagné par la guerre des clones, car son ancienne élève, la chevalier Depa Billaba semble y avoir basculé du côté obscur.

Au passage, tant qu'à créer un passé au personnage de Mace Windu, le seul Jedi noir qu'on voit dans les films, il fallait vraiment qu'il soit sorti de sa jungle pour être élevé dans le temple Jedi, jugeant comme des sauvages son peuple? Cela fait un peu le-boy-élevé-par-les-coloniaux de la littérature d'une certaine époque...

Rythme pressé, action à toutes les pages, sabre à laser et duel final: tous les ingrédients d'un petit roman sympathique mais qui ne se hissera jamais au rang de classique de la SF, mais qui peut plaire aux fans de Star Wars.
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Blade of Tyshalle

Matthew Stover réussit [...] haut la main le pari de la suite à un roman au concept fort en ayant l’intelligence de ne pas nous resservir la même chose, en proposant un récit plus sombre, plus ambitieux et plus profond, quitte à perdre au passage le fun et le rythme qui faisait la force du premier tome.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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God of War

Mon avis sur ce livre est très mitgé. Je ne dirais pas qu'il est mauvais car je deteste dire d'un livre ou d'une oeuvre d'art que cela est nul. Je prefère dire qu'il ne m'a pas plu, mais peut être pourra t il plaire à d'autres, Tous les gouts sont dans la nature. Je ne suis peut être simplement pas le bon public pour ce livre.Je peux dire que je me suis forcée au moins jusqu'à la moitié du livre. Il m'était offert dans le cadre de masse critique, je ne pouvais donc pas abandonner.Et puis je me suis laissée prendre par l'intrigue pas si mal menée, j'était curieuse de savoir ce qu'allait devenir Kratos le héros du livre, rester le monstre faconné par Ares le dieu de la guerre ou redevenir un ëtre humain avec ses faiblesses et sa sensibilité. Lisez le et vous le saurez! !!! Ne chercher surtout pas de moral dans ce livre ! Ames sensibles s'abstenir.
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Star Wars, tome 68 : Episode III, La Revanc..

Le troisième volet de la trilogie qui a vu l'émergence de l’empereur et de Dark Vador. Nous suivons les tracas du jeune Anakin Skywalker pour protéger la personne la plus chère à son coeur et son allégeance à l'ordre Jedi.

J'ai adoré me plonger dans ce roman, pour apprendre plus sur la République d'avant l'empire, apprendre sur l'ordre Jedi et le fonctionnement du sénat.

Pour résumer, une lecture absolument magnifique et un plaisir retrouvé de se plonger dans l'univers extraordinaire de Star Wars.
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Les Héros meurent aussi

Matthew Woodring Stover nous livre ici un roman palpitant, qui mêlent avec talent science-fiction et fantasy. D’un côté, la Terre, avec ses différentes castes, ses dirigeants véreux et ses divertissements en forme d’immersion virtuelle. De l’autre, Autremonde, un univers parallèle aux consonances médiévales, avec ses personnages sanguinaires, son souverain quasiment aussi puissant qu’un dieu, ses elfes, ses trolls et ses magiciens. Entre les deux, des acteurs qui sont transférés dans ce monde surnaturel pour faire vivre aux spectateurs terriens leurs aventures en direct. Ces acteurs payent parfois de leur vie pour assurer le spectacle et les bénéfices des sociétés de production. Caine, un tueur sans état d’âme, est le héros phare de la production, le plus bankable du moment. On paye cher pour suivre aux premiers rangs ses aventures sanglantes, à travers les yeux, les sensations et les pensées de Hari Michaelson, l’acteur qui campe le rôle du héros. Les pensées les plus subversives, qui pourraient nuire aux pouvoirs du studio ou du gouvernement, sont toutefois filtrées et contrôlées. Hari, aussi compromis dans un monde que dans l’autre, devra composer avec ces contraintes pour tenter de sauver sa femme, elle aussi actrice, qui l’a quitté depuis peu et qui a disparu sur Autremonde. Au fil de l’intrigue, Caine, toujours épris d’elle, évolue, passant de la violence extrême et gratuite à un comportement beaucoup plus humain et calculé. Après un nombre effroyable de morts, des rebondissements à foison et des émotions en tout genre, le final s’avère grandiose, magique, apocalyptique. Et en définitive, l’ennemi n’est pas celui qu’on attendait. Le lecteur lui-même se voit interpellé de façon assez inattendue et habile.

De ce gros roman de 600 pages qui dénonce à sa façon les dérives des émissions de type télé-réalité et qui mériterait probablement de figurer parmi les classiques de la science-fiction, le seul bémol à relever est son côté ouvertement gore qui pourrait rebuter les lecteurs les moins fans du genre.

Malgré tout, une fois ouvert, on a du mal à lâcher ce livre, même après avoir tourné sa dernière page. C’est sans doute le meilleur gage de réussite !
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God of War

La novelisation est un principe littéraire bien connu, consistant à transposer sous forme de roman le contenu d’un autre média culturel, souvent des films de cinéma ou des séries télévisées). Avec la place de plus en plus prépondérante que prennent les jeux vidéos dans le paysage culturel en ce 21e siècle, il fallait bien s’attendre à des novélisations se faisant à partir de ces jeux.



C’est notamment le cas de God of War, une série de jeux vidéo d’action lancée en 2005 par Sony Computer Entertainement et sous la direction de David Jaffe. Les différents jeux en s’inspirant de la mythologie grecque invitent le joueur à incarner le guerrier fantôme Kratos, un guerrier brutal et esclave des Dieux anciens, prêt à tout pour s’affranchir. Les jeux connaissent un immense succès populaire, présents depuis 2005 sur la majorité des consoles de jeux existantes. 2010 verra d’ailleurs un nouvel épisode paraître sur PSP, on comprend donc que Sony ait voulu mettre un maximum sur le marketing pour bien accompagner cette sortie.



Or qu’en est-il donc réellement de ce roman ? Etant moi-même un fan du jeu j’ai été pris par la curiosité et je me le suis donc vite procuré. Ce roman, écrit par deux auteurs adeptes des novélisations en science-fiction et fantasy, sortes de mercenaires de l’écriture, ne fait finalement que reprendre très fidèlement le scénario du jeu. C’est quelque part le principe d’une novélisation. Mais où cela devient plus dérangeant c’est qu’à aucun moment les auteurs n’apportent le moindre détail en plus à l’histoire déjà bien connue des joueurs, comblant les 400 pages du livres d’évidences inutiles. Une certaine logique de jeu et d’énigmes subsiste même dans le texte, éléments totalement inappropriés à la lecture qui devient de plus en plus lourde et pénible au fur et à mesure où l’on avance dans ce texte à l’écriture pourtant efficace. De plus le personnage de Kratos, certes idéal pour incarner le héros d’un jeu, devient dans un roman bien trop superficiel. Car n’oublions pas qu’il s’agît avant tout d’un jeu d’action pure, malgré certains éléments de scénario bien dosés. Bien trop léger pour en faire un roman.



Dès lors la question qui se pose est de savoir à qui s’adresse ce livre. Les amateurs du jeu connaissent déjà tous les tenants et aboutissants de l’histoire et ils feraient mieux de retourner à leur console de jeu pour la revivre. Les autres, intéressés par ce jeu, feraient également mieux de se procurer le logiciel.



Car ce livre, au final, est comme le jeu, avec l’interactivité et les animations en moins, et qui de plus réussit à mettre en évidence des manques scénaristiques qui ne dérangent pas sur écran.



Pour tous ceux qui sont intéressés par cette exceptionnelle série de jeux qu’est God of War, mieux vaut retourner à leurs manettes et consoles !
Lien : http://bibliotheca.skynetblo..
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