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Critiques de Matthi Forrer (10)
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Hokusai

J'aurais aimé acheter le catalogue de l'exposition Hokusai mais son prix est exorbitant. Ce petit livre donne l'essentiel de l'oeuvre du maître japonais dont il ne faut rater pour rien au monde l'expo au Grand Palais, exceptionnelle par sa densité. Plus que ses grands tableaux ou larges estampes, ce sont ses petits carnets qui stupéfient. On entre dans une salle aux lumières tamisées, dans un silence religieux, au milieu de fidèles venus communier à la gloire de ce très grand artiste. Beaucoup de dessins et de pièces de collections privées lesquelles repartiront ensuite au Japon. Stupéfiant. Ce livre n'est qu'un faible échantillon de cette exposition mais il est précieux.
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Hokusai



N'étant ni connaisseur en art, ni particulièrement féru du Japon, je dois avouer que ce livre n'est passé entre mes mains que parce qu'il était placé bien en évidence dans les rayonnages de la bibliothèque municipale. La curiosité n'étant pas iun vilain défaut, je l'ai emprunté et je n'ai pas regretté le voyage visuel qu'il m'a offert. L'oeuvre d'Hokusai ne manque pas de matière et de cohérence.



Certaines estampes d'Hokusai sont extrêmement connues (en particulier la grande Vague), et on pourra les retrouver avec plaisir dans cet album de qualité, qui se veut être présenter une synthèse de l'oeuvre d'une vie du célèbre artiste japonais.
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Hiroshige

Matthi Forrer est conservateur des arts japonais au Musée National d'Ethnologie (Museum Volkenkunde) de Leyde et spécialiste internationalement reconnu dans son domaine. Il est une référence pour les oeuvres d'hokusaï et d'Hiroshige et je comprends que l'éditeur de somptueux livres d'art Citadelles et Mazenod ait fait appel à lui pour ce recueil de 300 reproductions du maître du paysage. J'ai donc lu avec beaucoup d'attention le texte d'accompagnement de ce livre-somme – à plusieurs sens du terme puisqu'il coûte bien plus qu'un livre ordinaire.

Je parlerai donc d'abord de la présentation de ce recueil. La qualité des reproductions est particulièrement soignée. Chaque page tirée sur papier relativement mince est pliée en double, les couleurs sont fidèles – je peux en juger puisque j'ai vu un grand nombre de ces estampes dans les musées et lors d'expositions, j'en possède plusieurs – les agrandissements de motifs pertinents. C'est donc un régal pour les yeux, un livre que tout amateur d'estampes japonaises peut s'enorgueillir d'avoir dans sa bibliothèque.

Cependant, la lecture du texte ne m'a pas apporté beaucoup d'éléments nouveaux. Peut-être s'agit-il d'une traduction peu élégante, mais j'ai noté un grand nombre de redites et un plan assez peu clair. Certes, les éléments biographiques sont éclairants même si l'on sait peu de choses de la vie personnelle d'Hiroshige (1797 – 1858), mais bien des aspects de la technique du maître restent dans l'ombre au profit d'une énumération chronologique parfois fastidieuse des différents motifs.

Bref, je suis restée sur ma faim. Je me console en tournant les pages des séries d'Hiroshige – en tout, il en a publié soixante chez une trentaine d'éditeurs différents - et qui gardent une grande part de leur mystère : comment elles furent publiées et firent l'objet de retirages à l'initiative exclusive des éditeurs, pour quelle utilité largement populaire, comment l'artiste ne se gêne pas pour «s'inspirer » de guides touristiques dont il adapte les images sans même « aller sur le motif ». Il s'agit de milliers d'images dont les premiers recueils datent de 1818, et dont la production accélère à partir de 1832, au moment où Hiroshige abandonne sa charge de pompier de faction au château du shogun et sa caste de samouraï pour se consacrer à l'estampe.

Ce qui compte surtout, c'est l'influence de l'art d'Hiroshige sur les peintres occidentaux. La vogue en France intervient à travers Claude Monet, Edmond de Goncourt et Félix Bracquemond. Monet déclare qu'il a découvert Hiroshige lors d'un voyage en Hollande en 1878, en achetant des paquets de thé enveloppés dans certaines de ses estampes. Mais Hiroshige influence aussi directement Whistler, Vincent van Gogh, Auguste Rodin, Camille Pissarro, Henri de Toulouse-Lautrec, Pierre Bonnard lui doivent beaucoup … C'est donc un enrichissement réciproque – les peintres japonais du XIXème siècle ont adopté progressivement les techniques de la perspective à occidentale et bénéficié des dernières découvertes chimiques qui mettent à leur disposition des couleurs stables et économiques – le fameux bleu de Prusse …

Bref, ce livre fut mon plus « gros » cadeau de Noël, largement téléguidé de ma part, mais j'attends encore une autre biographie raisonnée de cet artiste dont je suis toujours et encore plus fan.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Hokusai

Ce petit album fait la part belle aux œuvres d’Hokusai: les illustrations nous donnent un aperçu passionnant de la maîtrise de l’un de plus grands artistes japonais (il a vécu à cheval sur les XVIIIème et XIXème siècles). On peut admirer diverses estampes et tableaux, tantôt très stylisés, tantôt réalistes, délicatement ou lourdement colorés. Dans tous les cas, le coup de pinceau est précis, vif, suggestif. On se rend vite compte que tout l’art d’Hokusai ne se réduit à la "Grande Vague", devenue presque trop célèbre ! C’est un régal. C’est aussi un témoignage sur ce Japon ancien qui ne s’était pas encore ouvert au reste du monde. Outre ces reproductions, ce petit livre propose une introduction très intéressante, qui retrace la vie et la carrière de l’artiste.
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Dossier de l'art, n°222 : Hokusai

L’histoire de l’estampe est liée, au Japon, à l’évolution d’une nouvelle société, laquelle après une longue période de guerres civiles, connut l’effondrement de la féodalité qui libéra la caste des samouraï. D’autre part, la bourgeoisie, qui sortait enrichie et puissante de ces guerres, se livrait aux plaisirs d’une vie facile et favorisait pour son divertissement la prospérité des courtisanes, des acteurs, des peintres. Des contacts s’établirent entre l’élite cultivée mais appauvrie des samouraï et la caste des marchands nouvellement enrichie ; ensemble ils contribuèrent à l’épanouissement de l’école de peinture dite d’ukiyo-e.

Méprisée de la noblesse, cette école eut un succès retentissant auprès de ceux à qui elle s’adressait ; une large diffusion jusqu’alors utilisée pour les œuvres religieuses, conduisit à emprunter au bouddhisme ce qui allait le plus contribuer à répandre les images « d’une vie facile », « d’un monde éphémère et mouvant » : la technique de l’estampe. Ce procédé de gravure sur bois, utilisé par les moines dès le VIIIe siècle, allait servir au XVIIe siècle pour illustrer les premiers livres profanes qui étaient, pour la plupart, des œuvres poétiques ou des récits de légendes anciennes.

À partir de 1670 environ, et après quelques balbutiements, l’ukiyo-e commence véritablement son envol avec Moronobu qui est considéré généralement comme le fondateur de l'ukiyo-e, et, en tout cas, comme celui qui a su fédérer les premiers efforts pour en faire un nouveau genre abouti.

Suivront nombre d’artistes éminents qui ont fait évoluer l’école et ses techniques comme Utumaro ou Harunobu.

Après avoir atteint son âge d’or entre 1780-1810, notamment dans le domaine de la représentation d'acteurs de kabuki, le sommet de l'ukiyo-e sera atteint avec Sharaku. Mais déjà, le caractère spectaculaire et excessif de ces estampes montre qu'il sera difficile d'aller plus loin. D’autres grands artistes s’apprêtent à renouveler le style de l’école : Hokusai et hiroshige.

Hokusai, le plus grand de tous, fut un maître incontesté de l’estampe. Peu d’artistes ont eu un tel rayonnement dans le monde.

Très vite, cependant, il se lassa de peindre et d’illustrer des poèmes érotiques. Ecrivain lui-même, il devint l’auteur de nombreux romans destinés aux femmes et aux enfants. Grâce à lui, on vit une floraison de romans populaires très en faveur auprès du public. En 1814, il décida d’abandonner les textes et entrepris la célèbre série de croquis de la « Mangwa ».

Sa série d’estampes la plus connue (et la plus célèbre) : les Trente-Six Vues du Fuji.





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Hokusai

Un livre rapide mais relativement complet pour effleurer la vie si complexe du peintre Hokusaï, maître des mangas. Les illustrations sont très bien rendues, avec des zooms très éclairants. Les principales oeuvres y figurent, avec bien entendu, La Grande vague, qui nous fait irrépressiblement penser à un tsunami.
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Hokusai

Le texte de présentation qui accompagne les reproductions d'estampes, de peintures et de dessins de Hokusai est signé du conservateur au musée d'ethnologie de Leyde, Matthi Forrer. À la fois très généraliste et chronologique, ce texte ne m'a pas convaincu car il ne répond pas à certaines questions simples que soulève le travail de l'artiste.

Matthi Forrer évoque à plusieurs reprises l'influence de la peinture occidentale sur l’œuvre de Hokusai. Mais il n'explique pas comment Hokusai a pu avoir connaissance de ce mode d'expression artistique puisque le Japon était très fermé sur lui-même jusqu'à la révolution Meïji. Par ailleurs, il relève que plusieurs recueils d'estampes étaient de facture très luxueuse, destinés à un public averti, mais il ne nous donne pas un aperçu du marché de l'art à l'époque de l'artiste – si l'on peut parler de marché – et ne précise pas qui étaient les acheteurs (des nobles, de riches marchands, des dignitaires de la cour ?) et ce que représentaient pour eux ces recueils.

J'ai dit que le texte était bâti sur une chronologie, cependant elle reste dessinée à grands traits, en s'appuyant sur l'âge de Hokusai. Très peu d'éléments se rapportent au contexte politique, économique et social, Forrer évoque le shogunat au moment de la naissance de l'artiste, une crise économique vers 1830, mais rien n'éclaire l'environnement dans lequel s'est développée l'estampe japonaise. Quant aux éléments bibliographiques, ils sont extrêmement rudimentaires.

Je trouve dommage que cet ouvrage très agréable à consulter sur le plan de l'iconographie ne soit pas mieux servi par un texte d'introduction plus approfondi.

Une remarque sur la traduction : « après que » n'est pas suivi du subjonctif.
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Keisai, le maître du dessin abrégé

Ce coffret comporte cinq carnet remplis de dessins accompagnés d'un carnet de notes afin de comprendre les subtilités et autres choses du Japon de l'époque. Lorsque vous l'ouvrez, vous avez l'impression d'ouvrir un paquet cadeau.



Les dessins sont sublimes. Chaque carnet aborde un thème : les animaux, les plantes, le quotidien, les festivités selon les différents mois de l'année de l'époque, les proverbes...Je vous mets la liste mais pas dans l'ordre. Je ne m'en souviens plus.



J'avoue que j'ai une large préférence pour les dessins de paysage. Cependant, les proverbes illustrés m'ont bien fait rire par moment. En France, on trouverait certains d'entre eux vulgaires. Heureusement, c'était à l'époque. Aujourd'hui, la plupart n'existe plus.



Je n'en dirai pas plus. le mieux est de découvrir la beauté de ces dessins tout en apprenant pleins de choses sur ce Japon du passé.
Lien : https://lessortilegesdesmots..
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Keisai, le maître du dessin abrégé

Le premier carnet comprend une brève introduction, aussi bien à l’artiste qu’au style ryakuga, ainsi que la reproduction de tous les dessins présents dans les autres carnets, avec leurs titres et, bien souvent, une explication quant à leur dénomination, leur contexte ou autre.

Même après sa lecture, tout ça reste très nouveau pour moi et je ne me permettrais pas de t’en faire un cours abrégé (c’est marrant parce qu’il s’agit d’une méthode de style de dessins abrégés… haha.), donc on va plutôt voir ça d’un point de vue plutôt graphique.

[...]

Enfin, passons aux carnets de dessin à proprement parlé. Reliés à la japonaise en cinq volumes aux thèmes aussi divers que variés (animaux, paysages, personnages, proverbes, etc.) ils nous donnent à voir un large échantillonnage des dessins simplifiés de Keisai.



Dessins simplifiés ne signifiant en rien simplistes, on s’émerveillera de cette capacité à représenter à peu près n’importe quoi en trois traits et demi. Colorés en une ou deux teintes maximum (sauf en ce qui concerne le dernier cahier), ils nous emmènent pour un voyage au Japon, à l’ère Kansei (1789-1801), où l’on ne se lassera pas de revenir.

[...]

Lire l'article en entier sur le blog.
Lien : http://kobaitchi.com/keisai-..
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Hokusai la manga. L'édition complète commentée

Pour la première fois, les éditions Hazan publient ses 15 recueils de croquis. Au fil des pages défilent guerriers et animaux, spectres et créatures fantastiques, soit 4 000 dessins, ancêtres des mangas.


Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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