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4/5 (sur 7 notes)

Biographie :

Matthieu Amiech est un des éditeurs du recueil Sivens sans retenue (La Lenteur, 2015).

Il habite le Tarn et est opposé au projet de barrage sur le Tescou.

En 2013, il avait écrit avec Aurélien Berlan et Nicolas Eyguesier "La Liberté dans le coma. Essai sur l’identification électronique et les moyens de s’y opposer", paru en 2013 sous la signature du groupe Marcuse.

Le groupe Marcuse (Mouvement autonome de réflexion critique à l’usage des survivants de l’économie).



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Bibliographie de Matthieu Amiech   (6)Voir plus

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Une intervention pour l’Atelier paysan à Réalmont (81) le 26 novembre 2019 (51’ minutes). Elie Parachini est paysan-boulanger. Matthieu Amiech est éditeur et auteur de livres sur le divorce entre progrès technique et progrès humain. Ils habitent tous les deux dans le Tarn.


Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Le changement technique tel que la concurrence capitaliste le stimule et tel que les États et les universités le programment a toujours joué un rôle dans la déstabilisation des classes populaires, dans le déclenchement des errances migratoires, dans la destruction des cultures de métiers.
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Le diable de l’économie autonomisée ne pourra être ramené dans sa boîte que sur la base d’échanges majoritairement locaux, fondés sur des liens qui ne relèvent pas seulement ou pas principalement de l’intérêt économique.
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Nous sommes peut-être face à un nouveau phénomène d’enclosures, portant non plus sur l’enjeu matériel de l’accès aux terres et aux moyens de subsistance, mais sur l’enjeu mental de l’accès au réel.
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Plus que jamais, ce que réclament à corps et à cris la gauche et l'extrême gauche, c'est un capitalisme qui fonctionne (enfin) bien. Et ce ne sont pas les milieux réputés libertaires ou "autonomes" qui relèvent le plat. Pourtant le début des années 2000 avait vu resurgir, en marges des mouvements sociaux et des organisations bureaucratiques, une critique du capitalisme réel, c'est-à-dire une critique de l'organisation de la dépendance – matérielle, notamment. Des textes, des groupes, des actions dénonçaient de manière diffuse le système des faux besoins, la tyrannie de l'expertise et de la technologie, l'impossibilité d'éprouver une responsabilité individuelle et une liberté collective dans une société de masse désormais taillée aux dimensions de la planète entière. Aujourd'hui, on n'entend quasiment rien d'autre qu'une critique du capitalisme financier du type "un peu de profit ça va, mais beaucoup c'est vraiment immoral". Quand ce n'est pas la tarte à la crème des gouvernants-qui-méprisent-le-peuple-alors-qu'ils-lui-doivent-tout...
C'est le grand retour de la culpabilité et du misérabilisme. Le retour de la peur : peur d'affirmer des valeurs différentes de celles de cette société, des désirs d'autonomie ; peur d'être minoritaire, d'être accusé de ne pas tenir compte des autres, des pauvres, de la majorité.
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L’ingéniosité technique et la mécanisation peuvent être bénéfiques, pour peu qu’elles soient (et puissent être) mises au service de inconsciemment et librement déterminés par les hommes en société. C’est-à-dire dans des conditions exactement opposées à celles que nous connaissons aujourd’hui.
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La profusion et le clinquant des ersatz produits par l’industrie de masse semblent d’ailleurs avoir enseveli jusqu’au souvenir de la qualité et de la beauté des objets fabriqués par l’homme dans le passé, ainsi que la patience et la satisfaction qui y étaient associées.
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Ce qui importe avant toute chose, c’est de savoir ce qui vaut la peine d’être défendu et ce qui vaut la peine d’être exigé, et de savoir au nom de quoi on l’exige. Autrement dit, c’est d’abord de savoir si les petits pas vont dans le bon sens ou non.
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Si l’habitude d’écrire à la main, de se déplacer à pied, de prendre le temps de faire les choses par soi-même, ne sont effectivement que de vieilles reliques ; s’il faut se résoudre à dépendre entièrement du gigantesque système socio-technique qui nous sert (de plus en plus) de prothèse dans tout ce que nous faisons.
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Rares sont ceux qui osent se dresser contre le processus même de la mondialisation, considéré à la fois comme inéluctable et comme essentiellement positif. Ils craindraient trop de passer pour frileux, rétrogrades, voire franchement racistes.
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 Il n’y a vraiment aucune raison impérative pour qu’un être humain fasse autre chose que manger, boire, dormir, respirer et procréer ; tout le reste pourrait être fait par des machines qui agiraient à sa place.
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