Après les best-sellers "Kilomètre Zéro", "Respire ! le Plan est toujours parfait" et "Plus jamais sans moi", Maud Ankoua et les éditions Eyrolles lancent le podcast "Ces questions que tout le monde se pose".
Tous les quinze jours, découvrez un nouvel épisode qui questionne nos émotions et leurs messages, mais surtout le bonheur véritable et comment l'atteindre.
Pour écouter, rendez-vous sur la page du podcast : https://podcast.ausha.co/ces-questions-que-tout-le-monde-se-pose
Retrouvez :
- Maud Ankaoua : https://www.maud-ankaoua.com/
- Les éditions Eyrolles : https://www.editions-eyrolles.com/
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Une femme de peau blanche vient de terminer ses courses. Au comptoir du self, elle achète un bol de soupe. va s'installer à une table, y dépose son plateau et s'aperçoit qu'elle a oublié de prendre une cuillère. Elle repart en direction du bar.
Revenant à sa place, elle trouve un homme à peau noire au-dessus du bol, trempant sa cuillère dans le bouillon. "Quel sans-gêne ! Mais il n'a pas l'air méchant... Ne le brusquons pas !"
"Vous permettez", lui dit-elle en tirant le bol de son côté. Son interlocuteur ne répond que par un large sourire. Elle commence à manger. L'homme retire un peu le bol vers lui et le positionne au centre de la table. A son tour, il plonge sa cuillère et avale le breuvage. ...
La soupe terminée, l'homme lui fait signe de ne pas bouger et revient avec une abondante portion de frites, qu'il pose au milieu de la table. Il l'invite à se servir. Elle accepte et ils les partagent. Puis il se lève pour prendre congé .... Elle reste un moment pensive et songe à s'en aller. Elle cherche son sac à main qu'elle avait accroché au dossier de la chaise. Plus de sac ! "Quelle imbécile je fais ! Cet homme noir n'était qu'un voleur évidemment !"
Elle s'apprête à demander qu'on le poursuive, lorsque ses yeux tombent sur un bol de soupe, intacte et froide, posée sur un table voisine, devant la chaise où pend son sac. Il manque une cuillère sur le plateau...
Nous sommes seuls responsables de l'état d'esprit dans lequel nous décidons de vivre à chaque instant. [...]
-Non, Maelle, tu n'es pas responsable de ses actes, mais de tes émotions et de ton mal-être. J'ai ressenti, comme toi, la peur de l'accident, puis j'ai cherché à contrôler mes pensées pour ne pas me laisser submerger par des sentiments négatifs qui se retourneraient contre moi. C'est ainsi que j'ai retrouvé mon équilibre. Si nous admettons que le bonheur prend naissance en nous et que rien ne peut le déséquilibré, nous verrouillons l'accès aux situations extérieures toxiques. Nous observons sans y ajouter de pensées polluantes.
La vie n'est qu'une suite d'options.

Le respect est fonction de la taille de votre compte en banque. Vous vivez dans la peur de perdre le peu amassé puisque l'amour n'est pas dissocié de l'argent. C'est pareil dans vos relations sentimentales, vous ne rêvez qu'à travers les projets matériels : la maison, la voiture, les achats. Vous ne prenez plus le temps pour apprendre de vos aînés, enseigner la confiance à vos enfants, partager avec vos amis plutôt que de vous comparer les uns aux autres ! Votre système de valeurs est fondé sur votre patrimoine. Vous ne savez plus donner sans imaginer d'intérêts en retour. Pire encore : vous confondez ce que vous êtes avec vos conditions de vie. Vous vous associez à votre titre, votre quartier, vos biens, vos origines, votre nom, votre travail, vos relations et n'existez qu'à travers eux. Vous ne concevez plus d'être aimé pour ce que vous êtes : un simple être humain. Dans l'Himalaya, nous sommes dans l'excès inverse. A défaut d'argent, nous vivons dans la misère. Pour survivre, ces peuples se sont accrochés à des valeurs ancestrales et religieuses qui donnent un sens à leur vie. Ils n'ont pas l'occasion de se perdre dans l'opulence, ils sont confrontés à leurs besoins primaires. L'ego ne trouve rien pour s'engraisser, ce qui favorise la compassion, la solidarité, l'optimisme, l'attention, les plaisirs simples, quoi !
Aujourd’hui est un cadeau, c’est pourquoi il s’appelle présent
"Le bonheur est un état d'esprit, il ne dépend pas de ce qui se passera plus tard ni d'un fait extérieur. Il commence ici et maintenant."
Modifier ses habitudes :
pendant les prochaines vingt-quatre heures, concentre-toi sur les trois idées suivantes :
1- Observe tes pensées, tes intentions et tes volontés et tente d’établie si elles viennent du cœur ou de l’ego.
2- Donne aux autres ce que tu veux recevoir, des sourires, de douces pensées, du temps, de l’écoute, de la compréhension et partage ce que tu aimes.
3- Observe que tout ce que tu donnes à l’autre, tu te le donne à toi-même, car nous sommes interconnectés.
- Qu'est-ce que je dois faire pour vivre mes idéaux ?
- Je te l'ai dit : changer ton état d'esprit. Ca veut dire que tu dois contrôler chacune de tes pensées et t'assurer qu'elle est en phase avec ton objectif. Dès que l'une s'égare, tu la reformules pour la remettre sur le droit chemin.
- C'est effrayant!
- Non, au contraire, plus tu prendras conscience de tes blessures, plus tu laisseras ton potentiel s'exprimer. Chikaro a raison : l'autre est un cadeau extraordinaire, il nous permet d'accéder à ce que nous refusons de voir.
J'avais un peu de mal à admettre ce que Shanti venait de me dire, mais je sentis que ses mots sonnaient juste. Mon orgueil tentait de combattre, en vain. Cette femme m'avait plongée dans l'état de ma jeunesse, une période douloureuse sur laquelle je n'aimais pas revenir.
Réfléchissons à ce qui possède vraiment une valeur, à ce qui donne un sens à notre vie, ordonnons nos priorités en conséquence.
Dalaï-lama