Maureen Dor

J’ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération « masse critique » de Babelio que je remercie vivement ainsi que les éditions Clochette.



Résumé



« Monsieur Caboche s'est levé du pied gauche et avec sa tête des mauvais jours. Un peu plus tard voilà qu'il oublie sa tête sur un banc et quelqu'un en profite pour lui piquer. Heureusement il lui reste sa tête des bons jours... »

Ainsi commence l’histoire de Monsieur Caboche, et comme il s’est levé du mauvais pied, il oublie sa tête sur un banc et il va lui arriver des tas de choses plus ou moins agréable. En effet, que peut-on faire quand on a perdu sa tête ? Peut-on vivre sans ? Comment faire pour la retrouver ?

Est-ce qu’on peut la changer, en demander une autre ? C’est ce que je vous invite à découvrir…





Ce que j’en pense :



Je viens de recevoir ce joli livre pour enfant, qui m’a apporté beaucoup de fraîcheur parmi les livres que je viens de lire, il a été une pause bien agréable.

En effet, cette petite histoire est très mignonne car elle est basée sur une illustration de toutes les expressions comportant le mot « tête ». On a un bel échantillon : « faire sa mauvaise tête », « se prendre la tête », « perdre la tête », etc.

Elle est très bien illustrée par Pascal Lemaître dont j’ai beaucoup apprécié le coup de crayon, les couleurs pastel, si douces et la bonne humeur qui imprègnent le texte de façon harmonieuse.

J’ai passé un bon moment en compagnie de Monsieur Caboche et je pense qu’il va toucher son public sans problème. Je mettrais quand même un petit bémol : je trouve que Maureen Dor a peut-être trop voulu étendre le nombre d’expressions et cela nuit un peu à l’histoire qui se complique un peu pour des petits enfants.

C’est dur de faire la critique d’un conte pour enfant, on retrouve les émois liés aux souvenirs de l’enfance, et le jugement de l’adulte vient se poser dessus, en repoussant un peu l’effet magique. Et une chose est encore plus dure : mettre une note…

En tout cas, je vous invite à découvrir ce livre qui est une très bonne idée de cadeau pour Noël qui s’approche.



Note : 7,3/10

des planches sur mon blog


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Moi, c'est Victor, un garçon comme les autres, un grand frère, une petite soeur, des résultats moyens à l'école, sportif sans plus, ni grand ni petit... un jour il tombe malade, très malade, au point de devoir aller à l'hôpital en ambulance et d'être prioritaire aux urgences.

Là-bas, il peut appeler les infirmières absolument quand il veut, et tout le monde lui dit qu'il est bien courageux. Tout ce qu'il parvient à combattre et à accomplir à nouveau lui donne l'assurance qu'il pourrait, s'il voulait, être, plus grand, aussi courageux que le père pompier de son copain, ou footballeur comme celui d'un autre copain. Bref, derrière ses airs de garçon normal, Victor est Super Victor.



C'est donc une histoire à la fois simple, humble et touchante, qui ne s'adresse pas qu'aux enfants malades ou hospitalisés. Le livre est accompagné d'un CD avec une chanson bonus et un jeu pour revoir le texte.

Cet album m’a été envoyé par les Éditions Clochette (créées par Maureen Dor, animatrice TV !) , que je ne connaissais pas, grâce à un partenariat Masse Critique Babelio ! Et je les en remercie bien car ce fut une magnifique découverte que ce petit texte pour les enfants, mais qui pourra aussi bien ravir les plus grands …



"Parmi tous les livres que les auteurs écrivent, que les illustrateurs illustrent, que les imprimeurs impriment, que les bibliothécaires prêtent, il y a un livre qui m’attend, rien que pour moi …"



Ce livre nous accompagnera partout : au petit-coin, dans le bain ; il sera toujours là pour faire rire, consoler, pour nous faire réfléchir, pour répondre à des questions …



Un livre que nous pourrons partager … mais pas trop ! car c’est avant tout notre livre, qui ne nous quittera jamais …



Un magnifique album qui m’a remué et m’a remémoré l’importance que j’accordais à certains livres quand j’étais enfant, des livres dont je n’ai jamais voulu me séparer par la suite car ils ont remué quelque chose en moi. Des livres que l’on veut à peine partager tant l’émotion est encore présente. Des livres que l’on partagera pourtant à notre tour, à nos enfants … Cet album est le récit d’une histoire d’amour : celle d’un livre et son lecteur …



Un album parfait à offrir en cadeau pour Noël, avec de très belles illustrations et une belle qualité graphique, signées Andrea Alemanno (voir son blog qui vaut le détour !).

Nous sommes le 14 février, c’est un grand jour pour les angelots. Armés de leurs arcs et de leurs flèches, ils filent vers la terre où les attendent leurs futures cibles. Tous ces gens que l’on va aider à tomber amoureux, n’est-ce pas un job de rêve ? Sauf peut-être pour le maladroit Stupidon. C’est sa première St Valentin et le pauvre angelot va multiplier les gaffes. Grâce à lui un loup va tomber amoureux d’un agneau, un croque-mort va s’emmouracher d’une clown et un lion va fondre pour une jolie gazelle. De retour sur son nuage, Stupidon va subir les moqueries de ses camarades. Mais après tout, même si les couples qu’il a formés semblent mal assortis, peu importe. Ils s’aiment, c’est bien là l’essentiel !



Une très belle surprise que ce petit album carré au texte enlevé et aux illustrations colorées à souhait. Stupidon est un personnage atypique qui, en sortant du cadre bien établi de sa communauté, va transformer sa différence en richesse. Sous ses abords simplistes, le propos interpelle et pousse à la réflexion. Bonus non négligeable, il est fort agréable de découvrir l'histoire racontée par la douce voix de Maureen Dor sur le cd-audio joint au livre. Une jolie découverte donc, qui ravira à coup sûr les enfants dès 4-5 ans.


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C’est l’histoire de deux personnages, un qui est très riche (Monsieur Picaillon) et l’autre qui est très pauvre (Basile-le-fil). Ils ont quand même un point commun : ils sont tous les deux accompagnés d’un animal domestique (un chat pour l’un, un chien pour l’autre). L’un peut avoir tout ce qui peut s’acheter, l’autre a tout ce qui ne s’achète pas (le soleil en été, la fraîcheur de la bise en automne…).



Un jour Monsieur Picaillon perd la clef de son coffre fort et c’est Basile le fil qui la retrouve dans les poubelles. Sans clef, Monsieur Picaillon ne peut plus accéder à son coffre et ne peut plus rien acheter alors pour continuer à manger, il vend le superflu. Basile-le-fil lui pourrait s’acheter une table, des chaises en revendant sa clef en or mais il considère qu’il n’en a pas besoin. L’un comme l’autre constatent que leurs soi disant amis se comportent bizarrement depuis que leur situation financière n’est plus la même . Et puis un jour Monsieur Picaillon et Basile s’assoient sur le même banc …leur vie a changé mais eux-ils sont ils les mêmes ? Pour connaître la fin, il faudra lire l’histoire : )
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Les éditions Clochette, cette maison d'édition jeunesse créee récemment par la pétillante et pétulante Maurren Dor, je je vous en ai déjà dit plusieurs fois tout le bien dont je pensais .

Et la collection que je préfère chez eux est certainement celle des Zygomots, qui sont tous composés selon une même trame : un livre, accompagné d’un CD où l’on trouve quatre pistes : l’histoire racontée par Maureen Dor, la chanson à la fin du livre chantée par Maureen, la version instrumentale de cette chanson et un petit jeu où l’enfant doit remplir les blancs dans le texte que Maureen raconte de nouveau.

Dans ce nouvel album, en avant la musique, rémi, paru en septembre dernier on suit les aventures de Rémi, un petit violon, qui refuse de se lever, de se laver et de manger pour devenir un bel Alto. Dans la salle de musique, il joue des fausses notes pour embêter l’orchestre et va même jusqu’à claquer le couvercle du piano ! Mais qu’a donc Rémi, le petit violon fâché ?

Voici une histoire originale bien écrite, bien racontée, que toute la famille a découvert avec un très grand plaisir, et dont le plus grand atout se situe certainement dans les les illustrations de Julie Grugeaux, .



Elle nous propose en effet des illustrations très originales jouant avec différentes matières ( on apprécie notamment les collages de tissus ou de papiers découpés)et qui confèrent à l'ensemble un coté coloré et enjoué à cette histoire qui prone la liberté d'autonomie et de penser.

Et on adore toujours la chanson finale, et la version instrumentale qui nous permet de tenter d'imiter Maureen Dor, et on s'apercoit que ce n'est pas une mince affaire de chanter aussi juste qu'elle
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Pourquoi cette histoire a plu à mon bonhomme? Tout simplement car son héros est un petit garçon, Victor, qui se définit lui même comme un enfmoi super moiant normal , voire même affreusement banal ( comme on a tous tendance un peu à se voir à cet âge là). Victor aimerait être plus courageux, plus fort, plus tout!!! Et puis un jour, Victor tombe très malade. Il va rester longtemps à l’hôpital, et ça semble grave, mais Victor est courageux. Victor va alors comprendre qu’il est quelqu’un d’exceptionnel. Il est très fort, il se bat contre la maladie. Victor est très fièr et comprend qu’il a également des supers pouvoirs !



Bref, même si mon fil est toujours un peu mal à l'aise ( son coté anxiogène venant certainement de son cher papa) lorsqu'on parle maladie et hopital, Maureen Dor sait traiter ce sujet délicat avec tact et humour de telle sorte qu'on ne peut que se sentir en empathie avec ce Victor, même si l'on a pas connu le même cas que lui. L'humour distillé par Maureen Dor est salavateur et permet de rendre le thème vraiment abordable et de rassurer les enfants sur ce qui peut légitimement les inquiéter. La maladie est abordée jamais frontalement, et en dit beaucoup sur la confiance en soi et les ressources insoupsonnées que chacun d'entre nous porte en soi!!!



Et les illustrations de Valentine de Cort sont parfaitement au diapason du texte de Maureen Dor. De taille diverses et sans qu'il y ait un espace défini préalablement ( de grandes illustrations ou de plus petites selon si on illustre une scène ou un détail du texte), ces dessins, presque esquissés au crayon, viennent illustrer avec finesse, pudeur et toujours un certain humour l'intrigue, et permettent à l'enfant de suivre avec encore plus de plaisir la belle histoire écrite par l'ex animatrice belge.
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Je vous ai déjà parlé des éditions Clochette, cette maison d'édition spécialisée dans la jeunesse, dans laquelle l'ex animatrice TV, Maureen Dor tenait une place prépondérante, participant très souvent aux textes de ces beaux albums jeunesse.



Si la plupart sont des livres CD dont les deux dont je vous avais déjà parlé, une nouvelle Collection le Livre ami vient d'être créée. Une collection dont le but est sans doute de mettre en avant la place prépondérante du livre dans la vie de chacun et en particulier d'un jeune lecteur. Et le premier titre, un livre m'attend quelque part est assez révélateur quant au programme d'ensemble de la collection.



Le livre emmène le lecteur sur le chemin de son livre à lui, celui qu'on appelle le livre de chevet, celui qu'il va rencontrer un beau jour et qu'il ne lâchera plus pendant pas mal de temps.



Le projet est évidemment inattaquable sur le fond. Dommage simplement que le texte de Maureen Dor m'a semblé un peu trop simple, pour ne pas dire simpliste.



En même temps, même si j'aurais aimé un peu plus de mots, sur un tel sujet, je reconnais qu'en même temps les mots choisis ont su toucher les enfants, et c'est bien cela le principal.



Le livre est ici sacralisé et tous les amateurs de livres ne peut qu'être touchés par cela, que le livre soit présenté comme un objet de partage, qui peut se transmettre de générations en générations.



Mais plus que par les textes, le livre séduit par les très belles illustrations d'Andrea Alemanno qui accrochent fortement le regard, et touchent beaucoup par la justesse des traits, qui rendent alors un hommage plus fort aux livres que les textes.



Un album certes un peu moins convaincant que ceux que j'avais pu testé, mais qui pourra séduire non pas les convaincus comme moi sur le pouvoir magique des livres, mais plutôt ceux qui n'ont pas encore fait cette belle rencontre.

Une histoire de fée, ca ne peut qu'interpeller ma minette, même si l'héroine n'est pas brune comme elle, mais rousse. Rita, la fée rousse de l'histoire, est une petite fée rousse au milieu de fées blondes ou brunes, ces fameuses fées qui aident les enfants à faire leurs premiers pas ou dire leurs premiers mots.



Et parce qu’elle n’a pas la même couleur de cheveux que les autres, la voilà rejetée. Et quand personne ne vous aime, vous n’aimez plus les autres non plus. Rita devient ainsi la féroce fée rousse jusqu’au jour où elle aussi trouve son utilité auprès des enfants et leur devient indispensable…Rita va en effet découvrir que c'est auprès des grands, et notamment de ceux qui manquent de confiance en eux,qu'elle pourra être grandement urita 3tile!!



Comme pour "moi super moi", l'histoire de Rita la Féroce fée rousse parle de ces enfants qui manquent un peu d'assurance et doutent de leurs potentialités.



Ayant quand même pas mal souffert de ce problème, je ne peux qu'être touché par ce qui semble être un sujet de prédilection chez Maureen Dor.



L'album nous parle de respect de l'autre malgré les différences que l'on peut ressentir chez autrui, ainsi que de la jalousie qu'on peut avoir, parfois au sein d'une même fratrie.



Tout aussi pourvu d'humour que le précédent ouvrage, le récit est ici accompagné par les illustrations d'Olivier Nomblot qui accompagnent le récit.



Peut-être un poil moins original que celles de Valentine de Cor, elles n'en restent pas moins tout à fait agréables et charmantes.Bref, des premier pas dans la littérature jeunesse de Maureen Dor entièrement convaincants et qui laisserait à penser que Maureen a trouvé sa voie...et sa voix également!!.


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On a tous, au fond de nos bibliothèques, de nos cœurs, un livre auquel on tient tout particulièrement. Cadeau d'un être cher, compagnon de nos premiers pas en lecture, source de nos premiers frissons de lecteur... Un livret de chevet qu'on lit, relit, re-relit avec toujours le même plaisir... étonnés d'y faire, à chaque lecture, de nouvelles découvertes. Un livre, LE livre qui a (peut-être) ouvert les portes à tous les autres !



C'est cette belle histoire, commune à tous les amateurs de mots, de lignes, de pages, que nous conte avec brio l'auteure, Maureen Dor.



En très peu de texte mais avec des mots qui touchent, elle emmène le jeune (futur) lecteur sur la piste de SON livre, celui qui deviendra son ami pour la vie, le consolera, le fera rire, réfléchir, grandir... Sur cette piste, on y croise tous les artisans du livre, ces passeurs de mots : les auteurs, les illustrateurs, les imprimeurs, les libraires, les bibliothécaires.



Et puis, au bout, il y a LA rencontre ! Et il y va des livres comme des amours, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Comme disait Montaigne :

"Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne peut s'exprimer qu'en répondant : "Parce que c'était lui, parce que c'était moi !""



Cette histoire de coup de foudre est superbement illustrée par les dessins d'Andrea Alemanno. Sur un papier épais et grainé, les illustrations s'étalent en pleine page et accrochent le regard. Tantôt émouvantes, tantôt rigolotes, elles nous plongent dans l'univers magique des livres et de la lecture - que ce soit par la représentation des décors propres aux livres (la bibliothèque et ses rayons colorés, la vitrine alléchante de la librairie, les fameuses piles de livres, les coins lecture (du plus classique au plus insolite), etc.) ou par celle de tout ce que ce compagnon peut nous apporter...



Bref, un livre à poser sur le chemin de vos petits lecteurs en herbe... Il se pourrait bien qu'une fois saisi, il soit adopté... à vie ! Si c'est le cas, il ne leur restera plus qu'à utiliser la petite étiquette de la page de garde !
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Monsieur Picaillon avait une clé. Une clé qui ouvrait son coffre-fort. La porte ouverte à toutes les fêtes entre amis, la porte ouverte à toutes les dépenses futiles si il le voulait, la clé de son petit bonheur à 1O pièces et plus.

Mais Monsieur Picaillon a un jour perdu sa clé. Tout hébété, lui vint une question que Monsieur Picaillon ne s'était jamais posé. Que pouvait on faire dans un palace sans argent pour l'animer ?

Basile-le-fil n'avait pas de vrai chez lui, juste un parapluie, un chien qui sourit, des journées faites de petits riens et des petits riens à partager avec son chien et les souris.

Un jour, Basile-le-fil trouve une clé.

Pas la clé de ses problèmes, Basile-le-fil s'était fait à sa vie de bohème et de sardines en boite mais cette clé ajoutait du cachet, là, pendu à son cou. Basile-le-fil lui fit sa fête et laissa apparaître ses deux dents afin d'exprimer sa joie.

Et puis, avec le temps, Monsieur Picaillon fit le deuil de ses fêtes, plus d'amis à satisfaire. Basile-le-fil vit son banc déserté, ses camarades de la vie au grand air voyaient la clé dorée mais ne voyait plus Basile-le-fil. Pourquoi ne la vendait-il pas ? Basile-le-fil avait un petit pois dans la tête.

Et puis, un jour, Monsieur Picaillon et son chat se posèrent tranquillement sur le même banc que Basile-le-fil et son vieux chien...



« Tout et rien » de Maureen Dor est un album surprenant, pour sa chute.

Cela fait parti des histoires qui feront réfléchir sur sa petite note de gris. L'album est un plaisir à ne pas s'y tromper, des illustrations d'un style rétro signées Cédric Babouche, à l'humour digne d'un film muet et ponctuées d'une touche de couleur pour l'essentiel, le jaune doré de la fortune et le rouge des émotions. Monsieur Picaillon et Basile-le-fil sont des personnages attachants avec un rapport différent à l'argent, très clairement. Pas de manichéisme ni morale, juste une interrogation sur ces personnages sympathiques qui se croisent et retournent doucement à leur destin. Où se trouve la vérité ? Il y a sans doute des vérités, les jeunes lecteurs tourneront sans doute leurs yeux ronds vers la sagesse des grands. A découvrir.

Tout d’abord, merci aux éditions Clochette pour l’exemplaire et à Maureen Dor pour le petit mot qui fait toujours plaisir. Et merci à Babelio d’organiser le tout : cela nous permet de découvrir de nombreux ouvrages (en main propres qui plus est).



L’histoire est celle de Monsieur Caboche, qui a oublié sa tête des mauvais jours sur un banc. Il se retrouve avec sa tête des bons jours pour toujours et cela le contrarie : on ne peut pas mêler pied gauche et tête des bons jours, « Non, la nature est bien faite; si on a deux têtes, ce n’est pas pour rien. » (p. 10)

Je dois dire qu’après une première lecture je me suis sentie sceptique. Sceptique non pas face à la qualité de l’ouvrage en lui-même, mais plutôt sur ce que l’on peut en tirer. Autrement dit, j’ai eu de la difficulté à mettre les mots sur ce que je venais de lire : aucun problème pour l’histoire mais plutôt pour ce qu’il en ressort. Je pense en fait que les jeux de mots sont trop nombreux et portent à confusion, mais étrangement je pense que c’est aussi ce qui fait le charme de cet album : les illustrations sont là comme pour, en quelques sortes, « soulager » notre « prise de tête » face à la compréhension des multiples jeux de mots (et c’est peut être cela le rôle de l’illustration).

[...]

En bref, un joli album aux couleurs pastels et aux illustrations rigolotes, léger tout autant que prise de tête. Une histoire originale, bien qu’un peu indigeste aux premiers abords (aucunement dans son sens péjoratif). En fait, il faut s’approprier l’histoire et la relire pour outrepasser ce côté qui peut paraître confus et porter à confusion.



Si l'on pouvait, je mettrais 3,5/5.


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J'ai ouvert la boîte aux lettres il y a tout juste 15 minutes.

Je vois cette grande enveloppe, adresse écrite à la main je l'ouvre, c'est une de ces petites choses que j'apprécie. Et à la première page, une dédicace personnalisée écrite par Maureen Dor ... il n'en faut pas plus pour dévorer ce livre pour tout vouloir et ne rien regretter.

Deux éléments dans ce livre. Parce qu'il s'agit d'un livre avec des dessins, je dirais que le coup de crayon est génialissime noir et blanc avec uniquement un dégradé de rouge à certains endroits mais à un seul endroit en général par dessin.

Ensuite l'histoire, que dire si ce n'est l'illustration pour faire comprendre aux petits que l'argent ne fait pas le bonheur, que parfois l'argent nourrie des attirances qui ne sont pas sincères, alors se posent les questions de l'amitié, de la sincérité mais également de ce qu'est l'essentiel dans la vie.

Alors oui l'adage l'argent ne fait pas le bonheur mais y contribue se vérifie très souvent, mais nager dans le fric comme Monsieur Picaillon semble aussi avoir de nombreux revers.

Il ne me reste plus qu'à le lire à mes neveux et voir leurs réactions !

Merci à Babelio et à masse critique

L'histoire de Marin et de son arbre est vraiment magnifique et émouvante. Il se crée une véritable relation d'amitié entre eux qui résiste au temps et à l'éloignement. Pour moi, cet arbre est une métaphore de l'enfance et quand Marin devient adulte, il sait qu'il n'est plus un enfant, mais il parvient à garder une part de son arbre toujours avec lui.



Ce texte de Maureen Dor m'a beaucoup ému et je comprends mieux maintenant le nom de la collection "Le Livre Ami". C'est un livre qu'on a envie de garder près de soi pour se réchauffer, se rassurer et se souvenir de l'enfance. C'est un livre à offrir à tous les enfants qui ont des rêves plein la tête pour qu'ils les gardent en grandissant et peut-être même, les réalisent.
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Quelle catastrophe, Emile a un CHAT dans le gorge ! Pas simple de se faire comprendre quand on CHArcurte tous les mots ! Le petit garçon est CHAtastrophé !

Heureusement, sa meilleure amie, Madeleine, ne le laisse pas tomber et se coupe en quatre pour trouver une solution à ce vilain CHAtouille qui CHaccroche !



Comme le nom de la collection - les Zygomots - l'indique, ce petit récit rigolo joue avec les mots et passe, en une pirouette, du sens figuré au sens propre... Et si toutes nos expressions étaient prises ainsi au pied de la lettre ? On pense par exemple à :

"Avoir une araignée au plafond",

"Avoir la puce à l'oreille",

"Avoir des fourmis dans les jambes",

"Avoir des papillons dans les yeux... ou dans le ventre", ...

En voilà des histoires en perspective !



Mais revenons à nos moutons, euh à notre chat à CHAsser... Loin de baisser les bras, la petite Madeleine propose moult idées à son ami pour s'en débarasser... Elle se rend même à la bibliothèque de son quartier pour y emprunter tous les livres sur les chats ! Ici, pourtant, la solution ne se trouve pas dans les bouquins mais au fond de son coeur ! De quoi faire CHAvirer toutes les petites têtes blondes romantiques...



Un récit qui plait par son texte simple (sans être simpliste), par ses jeux de mots sympas, par l'amitié qui unit nos deux protagonistes, par les nombreuses illustrations amusantes et colorées qui ne manqueront de vous CHArmer ! Un coup de coeur tout particulier pour ce chat rondouillard qui squatte, sans vergogne, le fond de la gorge d'Emile... Le petit garçon, lui aussi, a une bonne bouille et n'a pas peur de faire de grands : "AaaaaaH!", ce qui plairait sans nul doute à tous les docs...



Enfin, cerise sur le gâteau, ce titre inclut un CD sur lequel on retrouve l'histoire lue par l'auteure, des jeux ainsi que la chanson dont voici le refrain :



"Cha cha cha ça ne va pas,

Quelle chatastrophe !

J'ai un chat dans la gorge,

Quelle chatastrophe !

Je retourne dans ma chabane,

Même s'il ricane,

Pour déguster mes charottes,

Même s'il gigote.

Heureusement qu'il y a Madeleine

Pour chasser ce matou sans gêne."



En bref, une CHArmante idée de lecture pour vos chatons !
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Ce genre d'album est un régal pour les grands. Comment ne pas avoir le sourire aux lèvres en suivant l'histoire de la tête de Monsieur Caboche, ce récit rempli de phrases métaphoriques qui nous permettent de nous rappeler les nombreux doubles-sens de notre belle langue française. Si le début de l'histoire est assez déstabilisant, le lecteur se prend vite au jeu, se réjouissant de découvrir les nouvelles mises en image qui nous sont réservées.



Le texte est poétique et l'histoire loufoque à souhait avec un mélange de réflexions intéressantes. Il y a peu de mots sur chaque page, ce qui permet aux jeunes lecteurs de suivre et de garder l'essentiel de l'idée. Toutefois, je ne suis pas certaine que cet ouvrage ait autant d'intérêt pour un enfant que pour un adulte. Déjà les métaphores présentées ne sont pas toujours simples à comprendre, mais surtout, à force d'enchaîner les textes courts à double-sens, l'histoire devient confuse et difficile à suivre.



Les illustrations sont sublimes et elles permettent de bien mettre en avant la différence entre la métaphore et le sens littéral. C'est l'élément qui vaut la peine et qui permet de belles discussions avec les enfants. Mais comme dit plus haut, je pense que le côté brouillon que cela donne au fil de l'histoire risque de perdre aussi ces mêmes lecteurs et enlever finalement l'intérêt premier du texte qui est de suivre les aventures de Monsieur Caboche, un Monsieur somme toute attachant et qui a bien des choses à nous apprendre.



Je pense réussir à l'employer de façon ponctuelle avec mes patients mais finalement j'en attendais un petit plus au niveau du récit en lui-même. Cela n'empêche pas que j'ai eu le sourire aux lèvres tout du long et que je me suis bien amusée à le découvrir.



En bref, je suis fan du principe, des illustrations et des phrases poétiques, je regrette toutefois que l'histoire ne soit pas plus fluide et mieux construite, ce qui aurait fait de cet album une vraie petite perle.

La première phrase :

"D'abord il y a Marin."



La dernière :



"Si vous apercevez, un jour, dans un port, un bateau qui s'appelle "Le rêveur", ne dites pas bonjour qu'au capitaine, saluez aussi son compagnon."



Entre les deux...



Il y l'histoire d'une amitié extraordinaire entre un enfant et le chêne qui a poussé au fond de son jardin.

Cet arbre n'est pas un arbre comme les autres... C'est un arbre à câlins né du trésor que ce petit garçon, à la veille de son entrée à l'école, a planté en secret : son doudou, sa tototte, une de ses petites voitures, son dernier biberon et... un gland trouvé au fond de sa poche !

Les années passent, tous deux grandissent, prennent de la hauteur, rêvent à d'autres horizons...





"L'arbre avait raison : quand marin n'a pas le moral, il se blottit contre son tronc et il a l'impression que les branches l'enveloppent et lui murmurent des mots doux."

Le rêve de l'arbre est une magnifique métaphore du développement d'un enfant et de son passage de l'enfance à l'âge adulte. Nourri de câlins, bercé d'imaginaire, Marin pousse et grandit harmonieusement. Et, lorsque le moment est venu pour lui de larguer les amarres, il sait que ses racines sont solides, que peu importe la distance qui le sépare des siens, ils seront toujours là pour lui !



Cette histoire poétique évoque aussi en filigrane le délicat thème de la mort : ce n'est pas parce qu'on meurt sous une forme qu'on ne peut renaître sous une autre semble nous conter son ami le chêne.



En bref, une histoire tendre et magique, superbement illustrée par les dessins colorés d'Olivier Nomblot, un hymne à la vie, à l'amour, au nécessaire lien à tisser avec la nature...



Côté personnel, un récit qui m'a rappelé avec nostagie et émotion un livre de jeunesse, Petit Tom et son ami l'arbre, plus didactique mais bien moins philosophique; ainsi que l'affection toute particulière qui me relie depuis l'enfance à un grand chêne séculaire qui trônait, majestueux, dans le jardin de mes grands-parents... Contre lui aussi j'aimais me lover en rêvant ma vie. Aujourd'hui, le jardin et le chêne ont été vendus, je vis ma vie mais sa force ne cesse pour autant de me guider...



Une belle découverte, vraiment !
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Une fois de plus chat fait mouche...







Cela devient une habitude pour cette jolie maison d'édition, je vais commencer par parler des illustrations. Elles sont signées, cHarlotte Meert et elles sont superbes! La première fois que j'ai tenu l'album entre mes mains, avant même de lire l'histoire, j'ai pris le temps de le feuilleter afin d'en savourer les illustrations. Des traits fins mais francs, des couleurs délicates mais chat-oyantes (évidemment) bref elles ont un chat-rme fou.

Et puis, il y a cette histoire chat-rembolesque, à la fois drôle et originale.Imaginez un petit garçon qui se réveille avec un chat dans la gorge et qui n'arrive pas à s'en défaire. En plus, non content de squatter un malheureux, le chat s'accroche, lui fait faire des anicroches et Emile n'arrive plus à se faire entendre. Heureusement la douce Madeleine va tout faire pour venir en aide à son ami qui commence à avoir les nerfs en pelotes... ce qui plaît bien au chat-meau.

Mon fils a aimé la tête du chat, l'énorme bouche d'Emile et il a beaucoup rigolé en voyant que le chat s'accrochait. Moi, j'ai aimé l'idée de cet album qui est pure distraction et qui fait du bien tout simplement. Efficace et bienvenu!

Les +:







- Gros coup de cœur pour les illustrations, troisième album chroniqué, troisième fois que je suis comblée, chez Clochette, on sait choisir ses illustrateurs!



- Une fois encore le CD: Maureen, non seulement, écrit bien mais raconte bien aussi. Son petit filet de voix est frais et plaît aux enfants.



- La chanson: un chat-chat évidemment^^
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Quelle régalade !

Si vous n'avez pas trop le moral ou si vous traversez une période incompatible avec l'envie de lecture, voici un remède imparable !

J'ai tout adoré, les personnages, les quiproquos, les situations complètement déjantées et surtout l'humour, parfois désespéré mais toujours tendre, décapant et caustique de Lydie.

Quel duo improbable mais infiniment attachant.

Ce fût vraiment un très bon moment de lecture et je recommande vivement ce roman !

Mieux vaut lire un bon petit livre bien gentil que se laisser aller, débordant d'oisiveté, à regarder un téléfilm oubliable à souhait.

Et justement Concert au réfectoire à 16h30 gagne peut-être à être lu, alors qu'il est d'abord né en état de scénario.

Nous avons bien de la chance de bénéficier de l'auteure Maureen Dor qui s'est illustrée avec des livres pour enfants. Une façon de ne pas trop attraper la grosse tête (voir un de ses autres livres) en proposant des lectures à plusieurs degrés.

Qui dit public de maison de retraite dit beaucoup de préjugés. Et qui dit préjugé ne dit pas automatiquement mauvais jugement. Justement. Justement dit l'humour qui distrait et sait appâter avec un soupçon de doutes et de suspicion sur les personnages truculents si prompts à la manigance.

Quelques scènes burlesques, des portraits pas si invraisemblables, des passages pas si sages, de l'actuel daté et intemporel, un vocabulaire peu encombré, du sensuel limite frisant une émotion, mieux vaut lire et sourire.