Il sait qu'il y a une certaine coïncidence entre le lieu et l'attention. C'est un lieu d'attention. L'attention ne sera jamais dirigée vers lui, y séjournerait-il éternellement. Mais il ne désire pas non plus être l'objet de cette attention.
Il y a un certain froid bonheur à demeurer, ignoré, auprès d'une extrême attention impersonnelle.
L'attention ignore tout de lui, il ne la ressent que par l'infinie négligence dans laquelle elle le tient, mais, avec une extrême délicatesse et par de constants contacts insensibles, elle a toujours déjà détaché de lui lui-même et le rend libre pour l'attention qu'il devient un instant.