Maurice Druon

Ce cinquième tome de la saga a été un peu plus abrupt pour moi, sans doute lié au fait qu'il se passe en partie en Angleterre, donc avec des noms de personnages et de lieux anglais. J'avais un peu de mal à m'y retrouver. Et puis on a moins vu certains personnages que j'affectionne comme Guccio par exemple.

Sinon, on retrouve tout le talent de M. Druon pour fomenter des intrigues qui vous tiennent en haleine, qui sont terribles, le tout avec un vocabulaire Moyenâgeux sans être désuet qui nous plonge totalement dans l'époque.

J adore decouvrir cette partie de l histoire de France sous la plume aiguisée de Maurice druon. L ombre des templiers plane, le décor est planté et on suit avec intérêt les jeux d argent et de pouvoir de tous les protagonistes et l on apprend beaucoup sur cette période. Impatiente de lire la suite

Louis X est mort et l'on attend la naissance de son éventuel héritier. Qui donc, va assurer la régence ? Ce tome est riche en évènements. Un régent doit être nommé, un pape élu et l'on se dispute le comté d'Artois. J'apprécie vraiment cette série riche en informations sur notre histoire de France.

Un roman passionnant qui demande de la concentration pour ne pas se perdre parmi les personnages et qui nous apprend de nombreuses choses sur l'Histoire de France, notamment ici sur le début du règne de Louis X dit le hutin. Intrigues, coups bas semblent faire partie du quotidien de ces hommes de pouvoir.

Louis le Hutin a pris le pouvoir mais son règne est parsemé d'embuches: rébellion en Flandres, mariage bâclé, enfant qui ne vient pas, menaces sur la personnes du roi. Bref, cela fait beaucoup de choses pour ce roi aux épaules si frêles. Cela donne lieu d'ailleurs à quelques scènes assez drôles. On retrouve toute la verve moyenâgeuse que manie très bien M. Druon. Et je ne peux m'empêcher de penser, au vu de ce récit au long court, plein d'intrigues, du travail que cela a dû coûter à son auteur!

L'invasion allemande de mai/juin1940 a été si soudaine qu'il ne resta que bien peu d'actes de résistance à mettre au crédit des troupes françaises dispersées, mal équipées et moralement peu entraînées après plusieurs mois de « drôle de guerre ».



Il est toutefois un fait d'armes particulièrement héroïque, celui des Cadets de l'école de Cavalerie de Saumur qui tinrent en échec, entre Monsoreau et Gennes, les 18 et 20 juin, 40000 allemands dotés de 300 pièces d'artillerie et de 150 blindés avec seulement 2500 hommes et 24 blindés.



Maurice Druon en était, il avait 20 ans. Tout comme les personnages de son roman publié l'année de ma naissance. Un chef d'oeuvre en réalité. Ses héros – qui ne le savent pas encore – nous les rencontrons à la gare de Tours où ils viennent d'arriver pour leur incorporation à l'école de cavalerie – le prestigieux « Cadre Noir » - où ils vont subir 4 mois de formation.



Ces tout jeunes hommes ont suivi de bonnes études classiques, et pour la plupart d'entre eux, la Cavalerie est une tradition de famille. Certains portent des noms à rallonge, des titres de noblesse à revendre. D'autres sont apparentés à des hommes d'influence, l'un d'eux est bénédictin et on aperçoit les restes de sa tonsure … l'un d'eux est Tchèque. Tous espèrent parader à cheval, ils portent fièrement des éperons … Mais ils déchantent bientôt : seuls les premiers au classement de l'examen d'entrée seront admis à monter, pour les autres, ce sera la motorisation. Exigence de la guerre moderne.



En réalité, ils n'auront pas à attendre la fin de leur formation avant d'être jetés dans le feu de l'action. Camille Deroche dit Bobby, Jacques Lhervier-Marais, Charles-Armand de Lambreuil et son fox-terrier à poils durs nommé Monsieur, Georges-Marie-Geoffroy Palet de Montsignac et son cousin bénédictin qui prie Dieu de ne pas avoir à tuer d'ennemi, le taciturne le Guiader, Cyril Stephanik, le Tchèque sont bientôt plongé dans l'apocalypse, avec à leur tête le lieutenant de Saint-Thierry.



Certains vont mourir en faisant jusqu'au bout leur devoir et au-delà, d'autres, peu nombreux dans cette génération sacrifiée, réussiront à s'en sortir, avec les honneurs de la guerre accordés par le commandement allemand. C'est le cas de l'auteur qui, après avoir rejoint Londres et son oncle Joseph Kessel, fera une carrière éblouissante dans la littérature (Les rois maudits, entre autres ...) et la politique.



Il m'arrive rarement de sentir me monter les larmes aux yeux à la lecture d'un livre. Ce fut le cas cette fois. Dommage que l'on oublie si vite ces jeunes héros qui ont donné leur vie alors qu'ils savaient pourtant que la guerre était déjà perdue.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..

Le tome 2 est de la même veine que le tome 1,ca se lit comme du petit lait.

Quel plaisir de découvrir l'histoire de France à travers la plume de Druon.

L'auteur nous fascine en nous contant le debut du règne de Louis X le hutin.

Coups d'état, trahisons, secrets d'alcoves, chantages et confidences sous l'oreiller, magouilles royales et papales, Maurice Druon va nous régaler du début à la fin.

Le tout avec une belle et puissante écriture, agrémentée sans en abuser de tournures et de mots en vieux français.

On a vraiment l'impression d'avoir voyagé dans le passé est d'être aux premières loges pour écouter les puissants de l'époque.

Les Rois Maudits sont un incontournable à lire si comme moi vous désirez apprendre l'histoire de France avec le plaisir de la lecture.



Le tome 2 est mort, vive le tome 3!

Dans ce petit roman jeunesse Maurice Druon part du regard à hauteur d’enfant sur le monde. Tistou est un petit garçon qui « ne comprend pas pourquoi, puisqu'on vit plus heureux avec de bons sentiments qu'avec de mauvais, avec la liberté qu'avec la contrainte, avec la justice qu'avec l'arbitraire, avec la paix qu'avec la guerre, disons très simplement avec le bien qu'avec le mal, les hommes ne parviennent pas à s'accorder pour vivre dans le bien. » Il ressemble quelque peu à Cédric, le petit lord Fauntleroy. C’est rafraîchissant, ça prône la nature, la paix, la tolérance… c’est un brin naïf… mais ça fait du bien. Laurent Voulzy s’en est-il inspiré pour Le pouvoir des fleurs ? Le cadre de cette histoire a pris un coup de vieux, surtout du point de vue de la famille de Tistou, ce qui donne au texte un petit côté désuet pas désagréable. C’est très poétique, avec un humour tendre, un texte bien écrit et qui sonne juste, ce qui donne envie de pardonner le soupçon de morale et le poil de manichéisme, ou plutôt de caricature. Par contre j’ai beaucoup moins apprécié la fin, très inattendue et qui m’emballe moyen. Pour moi ce texte que je ne connaissais que de nom a été une jolie découverte.

Quel plaisir que celui de savourer le premier tome de cette formidable saga des Rois maudits. Tout commence par une malédiction jetée sur le roi Philippe le Bel et ses héritiers, qui pose les fondations des futurs décennies de l'Histoire de France. L'on retrouve ainsi les trois fils du roi de France : Louis, Philippe et Charles, ainsi que leur soeur Isabelle de France mariée à Edouard II d'Angleterre, qui tour à tour prendront la tête de complots politiques dans les différents tomes.



Autour d'eux se querellent à la tête du comté d'Artois Robert, un géant belliqueux et la comtesse Mahaut, sa perfide tante. Mais plus proche du roi, se sont ses conseillers : son frère le Comte de Valois, Marigny, Nogaret, qui complotent pour s'arranger avec les finances de la couronne. Enfin, à la grande Histoire se mêle celle de Guccio, jeune lombard arrivé à Paris au service de son oncle, banquier des puissants de France.



La plume de Maurice Druon est fine et précise, écrite dans un style proche de celui de l'ancien français de l'époque. C'est exactement comme si l'on y était. Tout est recherché, si bien qu'aucun détail n'est laissé au hasard, tant du point de vue historique que narratif. Un régal pour les passionnés d'histoire(s) !

Dans ce premier tome, nous sommes transportés au début du XIVème siècle, sous le règne de Philippe IV, plus connu sous le nom de Philippe Le Bel. Celui-là même qui exterminera les chevaliers des Templiers.

Au début, j'ai eu un peu de mal avec tous les personnages et leurs différentes filiations mais heureusement l'auteur a pour style celui de vous emmener pour les mieux connaître. Des notes historiques, à la fin du volume, sont une aide précieuse pour en savoir un peu plus. Essai concluant pour moi : ce premier tome me donne envie d'entamer le second même si les descriptions des tortures m'ont un peu donné envie de vomir.

Si vous aimez les romans historiques : foncez !

Je l'ai lu ce tome 2 et j'ai hâte de commencer le t3.

Que d'intrigues que de suspens

Je n ai pas grand chose à écrire il suffit que vous relisiez les critiques

Ce chef d'oeuvre ne se démode pas.

Et par certaines intrigues il pourrait se passer de nos jours.

Je continue à prendre plaisir à la lecture de cette saga

Ce 4ème tome de cette saga est encore une belle suite toujours passionnante !

Il marque encore une fois la manipulation pour arriver à devenir roi ! Il n'y en a pas un plus honnête que l'autre, tous les coups sont permis !

On ne peut que s'attacher au couple Guccio et Marie de Cressay et j'attends avec impatience la suite...

L'auteur fait rimer histoire avec fiction toujours de manière juste, on a vraiment l'impression de se retrouver à cette époque !

Et bien, et bien, je ne sais que penser en refermant ce tome ! Un sentiment amer de fin, comme lorsqu'on sait que rien ne sera plus pareil...



Ce tome 6 apporte la conclusion de deux intrigues majeures qui m'ont tenue en haleine jusqu'ici : le conflit entre Robert et Mahaut pour l'Artois, et la dissimulation du vrai roi de France, Jean le Posthume (et avec elle, la malheureuse histoire d'amour de Guccio et Marie, ainsi que la malédiction de Jacques de Molay).

Il faut donc dire adieu à tous ces personnages, autant chéris que détestés.



Mais bien entendu, l'Histoire continue ! et on sort la tête du roman avec une guerre de Cent Ans bien entamée, et encore une fois, plusieurs prétendants à la couronne du royaume de France. En avant pour la suite !

J’avais été subjugué par les Rois maudits, j’avais adoré Les mémoires de Zeus et une fois encore je suis époustouflé par Les Grandes familles : Druon est un conteur fabuleux. C’est le Balzac de notre siècle (pour les natif du XXe) : le portrait de la bourgeoisie est assassin : les riches possédants sont rendus misérables par l’esprit rabougri qui les caractérise. Les petites gens ne sont pas épargnées non plus, lorsque, comme ceux dont elles tentent de se rapprocher, elles se laissent aller au pêcher « capital » (c’est le cas de le dire) de l’envie. Une superbe trilogie qui n’a rien perdu de sa pertinence.

Ce tome central multiplie les intrigues et complots. Le conflit entre Mahaut et Robert continue d'avoir des conséquences sur les plus hauts sommets de l'état. On suit avec intérêt toutes les compromissions nécessaires à l'arrivée de Philippe le Long au pouvoir, du conclave de Lyon à son sacré à Reims. Un excellent volume.

Ce troisième tome retrace le court règne de Louis X dit le Hutin : l’arrivée de sa nouvelle compagne, Clémence de Hongrie, son mariage ; la réhabilitation de Jeanne de Poitiers ; le conflit pour l’Artois entre Mahaut d’Artois et son neveu Robert; la levée de l’ost. Un court règne de dix-huit mois.



Je m’attache de plus en plus aux personnages récurrents et je prends plaisir à lire leurs aventures. Vive la suite !

Et la saga continue sur u rythme inchangé pour notre plus grand plaisir !Ce cinquième tome commence par cette citation de Thomas Gray: "louve de France , dont les crocs acharnés déchirent les entrailles de ton époux mutilé ".L'ambiance est donnée ! Pour le reste l'auteur nous embarque avec lui comme dans les quatre premiers tomes et la lecture est tres agréable avec un seul but: connaitre la suite dans le tome 6 !

Que n'ai-je pas découvert cette saga plus tôt?! Comment en tant qu'historienne, ne pas apprécier une telle oeuvre. J'ai directement plongé dans l'ambiance médiévale du roman, grâce au vocabulaire employé et aux nombreuses intrigues et complots qui se déroulent à la cour de France. Quel plaisir de se voir conter l'Histoire et de côtoyer le temps de la lecture les Grands et petits qui se sont disputés le trône ou les faveurs de la couronne. J'ai hâte de m'attaquer aux autres tomes. Je peux que recommander ce livre.

Une belle suite de la saga. J'ai notamment bien aimé ce nouveau personnage de Clémence de Hongrie, qu'on ne peut qu'admirer !! Et bien sûr on suit en plus de toute la politique de l'époque la belle histoire d'amour entre Guccio Baglioni et Marie de Cressay qui semble bien compliquée... Et bien sûr la mort est toujours au programme...

Hâte de pouvoir lire la suite !

Je me suis lancé dans le défis de lire tous les Goncourt. J'y vais un petit peu au hasard et voici que l'on m'a offert celui-ci. Druon, pour moi, c'était surtout les Rois Maudits (avec l'impression que Robert d'Artois est le modèle de Robert Baratheon). C'etait donc une référence, mais j'avais un peu l'impression que, comme GRR Martin du coup, la saga écrasait le reste de l'oeuvre.

Quelle surprise de découvrir ce roman. Ça fait longtemps que je n'avais découvert une histoire aussi prenante.

Il n'y a pas de personnage principal. Nous ne suivons pas l'ascension ou la chute d'un homme, mais la modification d'un milieu. Il y a les vieilles familles aristocratiques et les banquiers, quelques académiciens et des gens de rien qui se taillent une place.

Personne n'est vraiment bon dans ce monde, mis à part peut-être François ou quelques dominicains. Personne n'est parfaitement mauvais non plus. Nous sommes dans une zone grise pleine de rancœurs, de regrets. Ils ont puissants mais ils restent humains et faillibles. Les stratégie, l'argent et l'honneur semblent être les seuls moteurs. Les puissances de l'argent s'affrontent en écrasant tout sur leurs passages. Les conflits se règles pas de basses manigances.



On ne sort pas indemne de cette lecture. On trouve déjà le génie qui anime les rois maudits et, même, les intrigues du trône de fer. Je conseille cette lecture à tout le monde.