Dans quelques rares sociétés d'Amazonie ou de Nouvelle-Guinée, pour éviter que le mort ne souffre d'être enseveli sous la terre, livré aux vers et aux êtres malfaisants, le mort est incinéré et ses cendres mélangées à une pâte faite de banane écrasée. Le mort est alors ingéré par les membres de sa parenté, qui lui offrent leurs corps comme sépulture. C'est un acte sacré, accompli à l'abri des regards.
(Science et vie HS)