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Maurice Maeterlinck
“il faut que l’homme trouve pour lui-même une possibilité particulière de vie supérieure dans l’humble et inévitable réalité quotidienne.”
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Écrit en 1892, par le dramaturge belge Maurice Maeterlinck, Pelléas et Mélisande relate une histoire d'amour impossible. Golaud s'est égaré dans une forêt, il rencontre une femme, Mélisande, dont il ne sait rien, elle est craintive et en pleur. Il semble qu'un malheur lui soit arrivé. Envoûté, Golaud décide de l'emmener dans son château, où se trouve son demi-frère, Pelléas. Malheureusement, Mélisande et Pelléas finissent par tomber amoureux l'un de l'autre sans véritablement se l'avouer. À l'occasion de sa mise en scène de "Pelleas et Mélisande" de Maurice Maeterlinck aux Ateliers Berthier/Théâtre de l'Odéon (25 février au 21 mars) Julie Duclos est notre invitée. L'occasion de revenir sur cette adaptation, sur l'écriture de Maeterlinck et sur le travail de mise en scène. La Grande table Culture d'Olivia Gesbert émission du 27 février 2020 À retrouver ici : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/saison-26-08-2019-29-06-2020 Abonnez-vous pour retrouver toutes nos vidéos : https://www.youtube.com/channel/¤££¤22De Maeterlinck9¤££¤6khzewww2g/?sub_confirmation=1 Et retrouvez-nous sur... Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture Twitter : https://twitter.com/franceculture Instagram : https://www.instagram.com/franceculture
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Maurice Maeterlinck
“il faut que l’homme trouve pour lui-même une possibilité particulière de vie supérieure dans l’humble et inévitable réalité quotidienne.”
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Maurice Maeterlinck
Car il faut avant tout sortir, ne fût-ce qu'un instant, de la prison sans portes ni fenêtres.
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Serres chaudes de Maurice Maeterlinck
Hélas ! Mes vœux n'amènent plus Mon âme aux rives des paupières, Elle est descendue au reflux De ses prières. Elle est au fond de mes yeux clos, Et seule son haleine lasse Élève encore à fleur des eaux Ses lys de glace. |
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Le trésor des humbles de Maurice Maeterlinck
"Les abeilles ne travaillent que dans l’obscurité, la pensée ne travaille que dans le silence, et la vertu dans le secret… "
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La Vie des abeilles de Maurice Maeterlinck
Les abeilles donnent le miel et la cire odorante à l’homme qui les soigne ; mais, ce qui vaut peut-être mieux que le miel et la cire, c’est qu’elles appellent son attention sur l’allégresse de juin, c’est qu’elles lui font goûter l’harmonie des beaux mois, c’est que tous les événements où elles se mêlent sont liés aux ciels purs, à la fête des fleurs, aux heures les plus heureuses de l’année.
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Oeuvres : Les aveugles - L'intruse - Quinze chansons - Serres chaudes. de Maurice Maeterlinck
Et s’il revenait un jour Que faut-il lui dire? -Dites-lui qu’on l’attendit Jusqu’à en mourir. . . Et s’il m’interroge encore Sans me reconnaître? -Parlez-lui comme une sœur, Il souffre peut-être. . . Et s’il demande où vous êtes Que faut-il répondre? -Donnez-lui mon anneau d’or Sans rien lui répondre. . . Et s’il veut savoir pourquoi La salle est déserte? -Montrez-lui la lampe éteinte Et la porte ouverte. . . Et s’il m’interroge alors Sur la dernière heure? -Dites-lui que j’ai souri De peur qu’il ne pleure. . . |
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Maurice Maeterlinck
Le dernier port (Chanson de fou) Encore un printemps mort, Encore un an qui fuit… Nous entrerons au port Quand tombera la nuit. Nous entrerons au port Quand nous n’y verrons plus. Nous y serons encore Quand nous ne serons plus… Ceux qui l’avaient cherché Ne l’ont pas encore vu… Ils n’avaient rien trouvé, Ils avaient tout perdu… Ils trouveront ici Ce qu’ils cherchaient encore Et dans l’eau de la mort Ils sombreront aussi… Chansons, (Renaissance du Livre) |
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L'autre monde ou le cadran stellaire de Maurice Maeterlinck
Nous vivons plus souvent avec nos spectres qu'avec les vivants qui nous entourent.
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L'autre monde ou le cadran stellaire de Maurice Maeterlinck
Les grands livres s'efforcent de dire ce qu'il est encore impossible de penser.
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Oeuvres : Les aveugles - L'intruse - Quinze chansons - Serres chaudes. de Maurice Maeterlinck
À toute âme qui pleure, À tout péché qui passe, J’ouvre au sein des étoiles Mes mains pleines de grâces. Il n’est péché qui vive Quand l’amour a parlé; Il n’est âme qui meure Quand l’amour a pleuré. . . Et si l’amour s’égare Aux sentiers d’ici-bas, Ses larmes me retrouvent Et ne s’égarent pas. . . |
Quel livre Stendhal n'a PAS écrit ?