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3.42/5 (sur 89 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montélimar , le 05/07/1920
Mort(e) à : Hyères , le 12/11/1999
Biographie :

Maurice Périsset était un écrivain de polars à succès. Il a écrit beaucoup dans tous les genres: : poèmes, biographies, pamphlets, romans, sous de nombreux pseudonymes (Éric Alba, Stéphane Alba, Jean-Marc Perry, Michel Perry, Dominique Silve, Hubert Torrey).

Maurice Périsset a commencé à écrire à l’âge de 16 ans, mais d’abord du roman « à l’eau de rose », puis du « psycho-érotique ». Son premier polar (Les Roses sanglantes) paraît en 1951 chez Jacquier sous la signature de Michel Perry. On retrouve un second polar, cette fois-ci sous la signature de Jean-Marc Perry en 1954 aux éditions EDICA, avec le titre Un Punch pour Barbara, puis un troisième, à nouveau chez Jacquier en 1956, et encore sous la signature de Michel Perry : Clarisse est morte. Et puis c’est tout (en matière de polar) jusqu’en 1981.

Il redémarre cette année-là sa carrière “policière” avec le manuscrit de Le Festin des louves, qui ne trouve preneur ni à La Série Noire, ni au Masque et ni au Fleuve Noir. Fayard voulut soumettre le manuscrit au Jury du Quai des Orfèvres qui, cette année-là, était en manque de manuscrits potentiellement « primables », mais le manuscrit ne correspondait pas aux critères du Prix, et on conseilla au romancier d’en écrire un autre, de facture « plus classique », pour concourir l’année suivante… Un défi que gagna Maurice Périsset, qui obtiendra-là son premier Prix Littéraire, et non le moindre, avec son Périls en la demeure, vendu à 200 000 exemplaires (publié chez Fayard).

Six mois plus tard, son Le Festin des louves, dont personne ne voulait, paraît, et avec succès lui aussi chez Fayard, et tout de suite après les éditions « provençales » du Rocher s’engagent à publier ses futurs romans policiers, et lui réserveront même une collection : Les Dossiers du Quai des Orfèvres. Avec cet éditeur, Maurice Périsset sera auréolé de trois autres prix : Prix du Roman Policier de la ville de Reims en 1984 avec son Les Maîtresses du jeu, Prix du Suspense français en 1985 avec Catafalque pour une star, et Prix Moncey 1987 avec Le Cahier de condoléances.

Son dernier « polar » est … Et plus si affinités…, publié en 1997, deux ans avant sa disparition. Il rédigea après ce titres trois autres ouvrages, dont un « fantastique » (Les Honneurs funèbres), un « psycho » (Treize Roses couleur de sang) et un récit souvenirs (Le Rideau de poussières).

En plus de son œuvre littéraire, Maurice Périsset a été le co-fondateur, en 1965, du Festival du Jeune Cinéma (de Hyères), a
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Source : TontonPierre
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Témoin de son temps, elle a participé de toute sa foi et de tout son enthousiasme à ce qui justifiait, aussi, sa vie; on l'a vue de tous les combats contre la guerre, contre la bombe atomique, contre le racisme, contre l'injustice, contre l'intolérance, bref contre tout ce qui dégrade l'homme.
Non des engagements de surface, mais un combat réel; pour elle, le mot engagement n'était pas un vain mot, pas un mot comme les autres.
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Fraîcheur et maturité, spontanéité et retenue, en un mot, la grâce. Et la grâce, toute sa vie d'acteur, Gérard Philipe la connaîtra, même dans les contre-emplois au contraire de l'image que l'on s'est trop longtemps faite de lui à travers L'Idiot et Le Diable au corps, Fanfan la Tulipe et Le Cid.
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Il reste que nous avons là une jeune actrice qui fait merveille dans les rôles "nature"; elle déploie une intelligence étonnante au service de tout ce qui est désabusé, un peu canaille; elle exprime sans effort l'appétit, la sensualité; elle possède tout naturellement le ton de la bonne fille, style Pigalle ou Saint-Germain-des-Prés (à la demande), qui n'aime pas qu'on lui "marche sur les pieds"... et qui remet les hommes à leur place (quand ça lui chante) avec l'accent qu'il faut... Elle allume une cigarette sans avoir l'air de fumer pour la caméra. Ses silences ont autant d'importance que ses mots. Elle joue avec sa bouche, avec ses yeux, avec sa peau. Son tempérament est ici beaucoup plus puissant que son rôle. Il se peut qu’on l’oblige à interpréter toute sa vie les héroïnes de faits divers. Il se peut aussi qu’elle ne donne rien dans d’autres emplois. Pour l’instant, Simone Signoret fait bien ce qu’elle fait, il fallait le dire.

Jean-Jacques Gautier (à propos de son interprétation dans Impasse des deux anges 1948)
Le Figaro
8 novembre 1948
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Les deux policiers se dirigèrent vers un homme de haute taille, le visage marqué de profondes rides d'expression sous une épaisse crinière grise. Oeil impérieux, d'un gris-vert pénétrant, peau tannée, il était vêtu avec désinvolture de jeans délavés et d'une chemise écossaise blanche et bleue, largement ouverte sur la poitrine également très bronzée. "Il porte très bien ses soixante-cinq ans !" pensa Jardet.
- Messieurs ?
- Je suis le commissaire Jardet et voici mon collègue l'inspecteur Bacconier. Nous souhaitons avoir un entretien avec M. Pierre Alain Delacourt.
S'il était surpris, l'homme n'en laissa rien paraître et dit simplement :
- C'est moi. Si vous voulez bien me suivre...
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"En proie à une vive curiosité, et en se cachant de son mieux, Erzébeth se rendit elle aussi à la clairière. A sa grande surprise, elle la trouva déserte, à croire que, leur besogne accomplie, les bourreaux se désintéressaient de ce qui allait se passer. Elle s'approcha de l'énorme charogne mais dut rester à quelques pas tant l'odeur qui s'en dégageait était insoutenable.
Le regard implorant du paysan torturé ne parvenait pas à se détacher de la silhouette menue qui s'était immobilisée dans le chemin. Pour la première fois, Erzébeth fut bouleversée par un plaisir incompréhensible. Elle ressentait profondément la souffrance de cet homme, elle la partageait au point d'en être complice mais, malgré elle, elle se voulait déjà insensible à la détresse de ses yeux voilés par l'agonie."
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Le soleil de la gloire écrase les reliefs, traque les ombres, transforme en images sages les mouvances des visages, quand il ne plaque pas un masque déformant sur eux.
La mort de surcroit, ajoute une dimension nouvelle au héros frappé en pleine jeunesse.
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"Emprisonnée entre les murs épais, la chaleur s'abattait sur la cour du château. Les mains liées derrière le dos, l'accusé fut amené. Ses chausses tombaient sur ses jambes maigres; on voyait la peau velue et sale entre les déchirures de ses vêtements. Ce matin, dignes et décents, les ripailleurs de la veille s'étaient rassemblés, à l'ombre d'un mur. Au fond de la cour, trois hommes étaient assis. Erzébeth ne les connaissait pas. On poussa le paysan devant eux. La fillette ne pouvait voir ses traits, car il avait la tête constamment baissée. Elle entendait des voix rudes qui questionnaient, une plus basse qui répondait... Soudain, une voix domina les autres:
_ Tu es accusé d'avoir vendu deux de tes enfants aux Turcs. Qu'as-tu à répondre?
_ C'est un vilain mensonge. Les Turcs sont venus, ils ont pillé mes récoltes, emporté des boisseaux de blé et, quand ils sont partis, je me suis rendu compte que deux de mes enfants avaient disparus.
_ Tu ne dis pas la vérité! Sinon explique-nous la provenance de ces thalers que l'on a trouvés chez toi!
L'homme ne sut que gémir."
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Bien entendu, attaqua Aliette, vous pensez que la littérature bleue est à ce point inférieure à la littérature tout court que vous ne devez jeter qu’un coup d’œil condescendant ? Eh bien, en ce qui concerne François Davrey, laissez-moi vous dire que vous vous êtes privé d’une joie rare.

Ma petite Aliette, je ne demande qu’à réparer ! Mais vous, Gilberte, reprit Jean-Louis, en se tournant vers a jeune fille qui, muette, suivait le débat d’une oreille attentive, quelle est votre opinion ?

Elle répondit très vite et d’un ton un peu sec :

J’estime qu’on ne doit pas classer les livres en bleu, blanc ou autre couleur. Il y a de bons et de mauvais livres, c’est tout. Ceux de Françoise sont à classer parmi les bons.
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"D'une bourrade, Jo Ilona redressa la fille dont le visage tuméfié n'était plus qu'une plaie sanguinolente. Lâchant sa baguette, Erzébeth passa derrière Hédi, saisit brusquement sa bouche de chaque côté et tira avec une telle force qu'elle fendit aux commissures. Le hurlement se perdit sous la morsure du fer à gaufrer qu'avec lenteur Ficzko enfonçait dans la bouche qui grésilla en fumant. Dans un dernier hoquet et une affreuse odeur de chair brûlée, le corps supplicié parut se disloquer et tomba sur le sol."
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"Après un court recueillement, la comtesse fait un geste; aussitôt Ficzko saisit une chandelle et la lui tend. D'une main qui ne tremble pas, elle enfonce la chandelle dans le sexe couvert de sang. Pendant quelques secondes, la flamme vacillante brûle la toison blonde; la suppliciée recommence à gémir. Ces nouvelles plaintes décuplent la rage d'Erzébeth. D'un large mouvement, elle agite la chandelle jusqu'à ce que la fille violée hurle sa souffrance et son plaisir."
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