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3.75/5 (sur 227 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Châlons-sur-Marne , le 28/02/1875
Mort(e) à : Rochefort , le 18/11/1939
Biographie :

Maurice Renard est un écrivain français, spécialisé dans le fantastique, la science-fiction et le roman policier.

En 1894, il obtient son baccalauréat en lettres et en philosophie. En 1899, il s'installe à Paris et fait des études de droit qu'il abandonne bientôt pour se consacrer à la littérature.
Sous le pseudonyme de Vincent Saint-Vincent, il publie son premier recueil de contes "Fantômes et fantoches" en 1905.
En 1903, il épouse Stéphanie La Batie. Le couple aura quatre enfants.

Le premier roman de Renard paraît en 1908, "Le docteur Lerne", dédié à H.G. Wells, sur le thème du savant fou, suivi par "Le voyage immobile" en 1909. Il publie "Le Péril bleu" en 1912, roman remarqué par Louis Pergaud. Il fonde la revue poétique "La vie française" et publie "Monsieur d'Outremort" et autres histoires singulières en 1913.

Il participe à la Première Guerre mondiale de 1914 à début 1919 comme officier de cavalerie. Son roman "Les Mains d'Orlac" paraît en feuilleton en 1920, il sera adapté plusieurs fois au cinéma ("Mad Love" en 1935).

Maurice Renard divorce en 1930 et se remarie.
À partir de 1935, il publie de nombreuses nouvelles et des feuilletons dans divers quotidiens et devient vice-président de la Société des gens de lettres. Il est auteur de "L'Amant de la Morte", pièce de Théâtre de Grand Guignol (1925).
Il meurt des suites d'une opération chirurgicale.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Aux relations secrètes par quoi,dit-on, les charmes que l'on publie s'apparentent à ceux que l'on réserve, je me divertis à supputer l'invisible d'après le visible.
(page 138)
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Par contre, il ne prise en aucune façon Mme Crépin, Hermance, dont la tête blafarde vient d'apparaître derrière celle de son époux. Celle-là, il faut toujours qu'elle fourre son nez partout. Rien ne se passe ici qu'elle n'y fasse figurer sa figure. Et quelle figure ! Par quel apprenti Créateur modelée ! Pas de forme, pas de couleur : une ébauche maladroite et plâtreuse, un effacement qui ferait croire qu'on est devenu soudain myope ou presbyte, et qu'on ne voit plus les choses qu'à travers un brouillard.
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La clarté du couloir projetait dans la cour un couloir de clarté.
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Et Tiburce :

— « Écoutez-moi quelques instants. Si vous manquez de foi, c’est que vous ne comprenez pas. Laissez que je m’explique.

» Voyez-vous, monsieur, ma vocation s’est décidée à l’époque où je faisais ma philosophie, — non pas un jour que je piochais quelqu'un de ces scolastiques dont je devais tant chérir les œuvres, — mais un soir que je lisais le conte de Voltaire appelé Zadig ou la Destinée. On y trouve, monsieur, certain morceau qui est comme le prototype de toutes les intrigues policières, où Zadig, quoique n’ayant jamais vu la chienne de la reine, n’en fait pas moins la description frappante au Premier Eunuque, grâce aux vestiges qu’elle a laissés de son passage dans un petit bois.

» Cette lecture m’ouvrit les yeux, et je résolus de cultiver en moi les dispositions à la perspicacité, que je sentais impérieuses et riches, — soit dit sans fausse modestie.

» À quelque temps de là, les contes d’Edgar Poe me tombèrent sous la main ; je fus émerveillé par l’esprit sagace du policier Dupin. Enfin, ces dernières années, toute une littérature s’est mise à fleurir à la suite du Crime de la rue Morgue, de la Lettre volée, du Mystère de Marie Roger, et ma vocation se dessina de plus en plus. À vrai dire, Sherlock Holmes domine cette production comme Napoléon domine l’histoire de son temps ; mais chacun de ces ouvrages a pourtant son importance, et forme un bréviaire du chasseur d’inconnu. Leur ensemble, renforcé de plusieurs traités de logique, compose la bibliothèque du détective amateur ; — et cette bibliothèque, monsieur, ne me quitte pas. »
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Je ne croyais pas qu'il existât sur terre une créature aussi séduisante; et d'abord j'ai pensé que j'étais seul à subir l'attrait de ses charmes, par le mécanisme secret des affinités...
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- Qu'est-ce que le Pr Cerral a dit, à propos de ses mains ?
- Le maître n'est jamais loquace...D'ailleurs, c'est la prochaine opération surtout qui l'intéresse.
- Le malade sera-t-il en état de bien la supporter ?...
- Nous l'espérons, répondit-elle.
Toujours l'incertitude ! Toujours l'instabilité d'une vie tenue en équilibre sur le doigt d'un savant et que le souffle du destin fait osciller comme une plume !
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Tiburce, citant un de ses auteurs. — « Dans la vie réelle il y a de ces effets si singulièrement étranges, de ces circonstances si extraordinaires, qu’ils dépassent tout ce que l’imagination la plus fantastique et la plus audacieuse pourrait inventer. — Règle générale : plus une chose est bizarre, moins elle est mystérieuse. » — Méfiez-vous des rêveries, madame. Une légende…
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L’humanité, ne possédant sur l’univers qu’un petit nombre de lucarnes qui sont nos sens, n’aperçoit de lui qu’un recoin dérisoire. Elle doit toujours s’attendre à des surprises issues de tout cet inconnu qu’elle ne peut contempler, sorties de l’incommensurable secteur d’immensité qui lui est encore défendu. Qu’elle se cuirasse donc d’abnégation et qu’elle s’arme de science pour supporter les chocs et lutter contre l’avenir. Mais sans trêve – ô sensible, ô nerveuse et vaillante Humanité ! – qu’un sourire fleurisse à ta bouche innombrable, à mesure que s’enrichit l’arsenal prestigieux devant qui l’inconnu recule chaque jour !
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Et, avec un accent épouvantable, on me dit en français : "- Gomment êdes-fus, mon fieux ? Nus allons fus gontuire en pon blace. Also, also, fus sérez pien quéri...Fus ne bufez blas barler ? Ach ! Sehr gut ! ...
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Ceux qui ont perdu des êtres aimés savent le jeu sacré qui consiste à les faire renaître devant soi, à concentrer toutes les forces de la mémoire et de l'imagination pour créer des ombres qui leur ressemblent.
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