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Critiques de Mavis Gallant (6)
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Voix perdues dans la neige

Les seize nouvelles de ce recueil ont pour cadre le Canada, la Suisse et la France. Il y a les Canadiens chez eux essayant d'échapper au provincialisme, les Canadiens à l'étranger qui s'adaptent difficilement. L'auteur est d'une lucidité sans pitié pour décrire les "orphelins spirituels" : enfants mal aimés, expatriés, individus sans passé, sans avenir, la société puritaine et répressive de Montréal, les clivages religieux. Ces nouvelles sont écrites au vitriol, avec une ironie sous-jacente, un ton dur, très perspicace. Seuls les enfants ont grâce à ses yeux et elle en parle avec une vérité sans complaisance.
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Rue de Lille

Un ensemble de nouvelles enchaînées, qui forment un réseau sur le Paris artiste. Une foule de personnages qui

surgissent, se croisent, disparaissent et laissent derrière eux un climat de fébrilité un peu morne, comme si toute cette agitation n'était destinée qu'à masquer un vide existentiel. L'auteur décrit avec une ironie féroce les impostures du monde artistique parisien. Les personnages sont bien campés (ainsi le marchand de tableaux Speck inventant un génie inconnu) et l'effet de tourbillon social est souvent saisissant.
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Le week-end en Bourgogne

Quand je lis la 4ème de couverture, je me dis qu'on n'a pas dû lire le même livre. J'ai trouvé un livre fade, avec des histoires vaguement nostalgiques, un épisode en France (le fameux week-end en Bourgogne) censé être humoristique mais j'ai eu du mal à esquisser un sourire. Et le pire de tout, ce n'est même pas bien écrit ou alors c'est la traduction qui est mauvaise.
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Voyages en souffrance

On dit de l’écrivaine canadienne Mavis Gallant qu’elle est probablement l’une des figures les plus importantes de la littérature de chez nous, bien qu’elle vive à Paris depuis 1950. On dit aussi qu’elle est une des plus grandes nouvellistes de notre époque.



Or, ce n’est pas avec Voyageurs en souffrance qu’elle me donnera le goût de la lire à nouveau. Cette novella qui raconte en un peu plus de 100 pages l’attente et les contrariétés de trois personnages (un homme, son fils, sa maîtresse) rentrant en Allemagne après une semaine à Paris ne m’a guère emballée. Et encore moins l’histoire d’autres personnages s’intercalant au cœur de la première sans que je puisse en comprendre l’utilité autant au plan littéraire qu’émotionnel. J’ai donc fermé le livre déçue. Par l’histoire. Par les phrases souvent inutilement longues. Par le fait que je ne me suis guère attachée aux personnages, et même pas à Berti, alors qu’en général il m’est facile d’entrer dans la peau des enfants.



Et pourtant, oui, pourtant. Je suis sûre que je suis passée à côté de quelque chose sans savoir tout à fait quoi, mais que je pourrai peut-être définir le jour où je lirai à nouveau Mavis Gallant.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Ciel vert, ciel d'eau

Encore une lecture de la collection Pavillons Poches que j'aime beaucoup, comme vous commencez à le savoir. Cette fois-ci, c'est la couverture du roman davantage que le résumé qui m'a interpeller. Etait-ce une erreur pour un livre dont je ne connais pas l'auteure ? Peut-être... ou pas.



Florence Mac Carthy suit sa mère de palace en hôtels à travers l'Europe. L'enfant, l'adolescente puis la jeune femme n'a connu que cette vie de mondaine et de luxe. Les chambres ne sont pas sordides. Les amis se rencontrent aux coins des rues. Mais de temps en temps, une brume d'excentricité légère et passagère enveloppe Flor. Mais progressivement, ces épisodes deviennent de plus en plus fréquent. La jeune femme va-t-elle se perdre en elle-même ?



Le roman est court, moins de 200 pages. La plume est fine et l'ambition élevée de plonger le lecteur dans la schizophrénie du personnage principal. D'abord par touche, puis de façon de plus en plus immersive. Même si le lecteur n'accroche pas particulièrement au contexte et que les personnages restent un peu distants, cette histoire se laisse lire, mais ne risque-t-elle pas de s'oublier aussi vite ?
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Laisse couler

Un seul reproche, l'absence d'intrigue.
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