Qu’est-ce que la vie, si ce n’est une accumulation de choix ?
Qu’est-ce qu’un choix, un bon choix, si ce n’est celui que l’on fait sans se soucier du qu’en dira-t-on ?
Qu’est-ce qu’un rêve, si ce n’est un choix de notre subconscient que l’on a besoin de réaliser ?
Et finalement, qu’est-ce que la réalité, si ce n’est pas le fait de concrétiser ses rêves ?
La domestique ponctue en crachant sur le sol, mais le sourire aux lèvres. C’est comme si elle se savait plus forte, mais ne pouvait que maudire. Voilà encore une sorcière. Une femme qu’il faudrait taire. Une femme. Un objet de décoration. Un objet. Qu’on prend, qu’on salit, qu’on meurtrit et puis qu’on casse. Qu’on casse parce qu’on s’en lasse.
«Oui, mais tu ne lui as rien demandé» assène servilement la suintante sylphe qui s’habitue à susurrer dans ce cortex cérébral.
Est-ce la peur de vous faire blackbouler qui vous oblige à suivre des règles non-humanistes pour le bien de l’humanité ?